Le solstice d'hiver
 

     Dans les temps les plus reculés, les adorateurs du soleil allumaient de gigantesques brasiers pour aider et assurer la renaissance du soleil. Un monde d'obscurité où rien ne pousserait était leur plus grande peur. Plus tard, on a adjoint à cette tradition la naissance de divers dieux et, avec le temps, les brasiers extérieurs ont fait place à la coutume d'allumer une bûche de chêne dans l'âtre.

     Une des plantes associée au Yule est le gui, plante sacrée par les druides qui le coupaient à l'aide d'une cerpe de cuivre au manche façonné en forme de corne de cerf. Il semble que cette tradition prit naissance en Grèce où le gui représentait les organes génitaux de Zeus, et ses fruits blancs, des gouttes de sperme. Le gui ne pousse que sur le chêne, arbre dédié à Zeus. Quant à la tradition des conifères, elle date de l'époque matriarcale où les prêtresses suspendaient des offrandes aux dieux ainsi que des représentations de la Lune, du Soleil et des étoiles aux branches des pins de leurs sanctuaires.

     Dans les temps anciens, la coutume voulait également que l'on échange des cadeaux au cours de cette période. Au Moyen Âge, les festivités duraient une douzaine de jours, alors que les saturnales romaines s'échelonnaient sur une période de sept jours.

     Une des façon les plus intéressantes de célébrer Yule consiste à décorer un arbre. Tout est permis, quoiqu'il convienne de mettre l'accent sur des reproductions de lunes et d'étoiles. Yule est une période de réjouissances.

     Les aliments à servir sont le cidre, le gingembre et les épices, les biscuits et le miel, poulet, chapon, oie, perdrix, cochon de lait rôti, paté en croûte, civet de lièvre, eggnog, vin chaud épicé et gâteau aux fruits confis.