Euro - -un an après
Les prix, bémol à l'adhésion à l'euro
CuxPort ist die schnellste Drehscheibe für Tor Liner
Ein neues Schiff wird nicht gleich kommen ...
Selon un sondage commandité par `La Libre´, 92 pc des Belges estiment que l'euro a fait déraper les prix. Guy Quaden (BNB) se félicite de l'accueil réservé à notre nouvelle monnaie. Et se dit favorable à l'arrivée d'un billet d'1 euro.
ENTRETIEN
L'euro fête son premier anniversaire. L'arrivée des billets et pièces s'est déroulée sans accrocs importants et les Belges ont rapidement adopté l'euro comme leur nouvelle monnaie. Nous avons demandé à Guy Quaden, le gouverneur de la Banque nationale de Belgique, de commenter les résultats du sondage que nous avons réalisé pour prendre le pouls de la population belge 1 an après. L'occasion également d'aborder avec le gouverneur quelques sujets au coeur de l'actualité. Notamment la vigueur de la devise européenne, le rôle de la Banque centrale européenne ou encore l'éventualité du lancement d'un billet d'1 euro. Question qui suscite un débat à en croire le nombre de réactions parvenues au journal sur le sujet...
Le débat sur le lancement éventuel d'un billet d'un euro bat son plein. Les Belges sont partagés...
Les Autrichiens, les Grecs et les Italiens le demandent. Il est légitime qu'on s'interroge partout dans la zone euro, vu la diversité des cultures monétaires. A priori, je suis plutôt favorable au billet d'un euro, constatant que les gens accordent plus de valeur aux billets qu'aux pièces et que celles-ci semblent les encombrer.
Au niveau international aussi, il serait souhaitable d'offrir un billet d'un euro à côté du très connu billet d'un dollar. Nous sommes là, je pense, pour répondre aux besoins. Il faut donc demander l'avis de la population européenne, y compris de ceux qui rejoindront demain la zone euro. Il faut ensuite faire une étude de faisabilité car le principal argument contre le billet est qu'il est un peu plus coûteux et surtout a une durée de vie moindre. Mais d'autres supports que le papier sont aujourd'hui disponibles: dans certains pays circulent des billets plastifiés. De toute façon, s'il apparaissait, le billet d'un euro serait probablement le premier d'une nouvelle série. Au mieux, il faut compter trois ans pour prendre la décision, concevoir le projet et imprimer les billets.
Demander l'avis de la population, c'est très bien, mais cela pourrait engendrer une certaine cacophonie...
Nous vivons en démocratie! Et il ne s'agira que d'un avis, mais intéressant à connaître. Je concède que ceux qui ont pris les décisions en 1994 auraient dû le demander alors.
De mauvaises langues pourraient dire qu'il y a sûrement plus de demandes pour un billet d'un euro que pour celui de 500...
Les plus petites pièces sont-elles appelées à disparaître?
Les petites pièces étaient nécessaires, même en Belgique, pour garantir des conversions précises. Mais, dans un pays comme le nôtre, elles disparaîtront spontanément avec le temps. Il y a trop de sortes de pièces. Mais c'est un inconvénient à supporter pour avoir une monnaie acceptée dans de nombreux pays aux habitudes fort diverses.
Le sondage de `La Libre´ confirme globalement que les Belges adhèrent à l'euro. Cela vous réjouit?
Certes, mais cela ne me surprend pas. Toutes les études ont montré que les Belges sont et restent enthousiastes à l'égard de l'euro. On dit même que trois quarts d'entre eux n'ont déjà plus aucun regret à l'égard du franc belge. C'est très positif.
Une majorité de personnes pense encore en francs belges. Rien d'inquiétant?
Je vous avoue que je pense moi aussi encore partiellement en francs belges. Cela dépend des produits, des montants et des circonstances.
Pour les petites dépenses, pas de problème. Pour le cours du dollar non plus. En revanche, pour les gros montants, ce n'est pas pareil.
Et je ne vous dis pas mon hésitation quand je suis interrogé sur la dette publique! Essayez de diviser 10000 milliards par 40 et vous verrez! La génération qui nous suit n'aura pas de problème.
Malgré les études poussées qui prouvent qu'il n'y a pas eu d'inflation, les Belges gardent le sentiment que les prix ont augmenté après le passage à l'euro...
C'est normal. Les gens sont focalisés sur certains prix qui, effectivement, ont augmenté, comme la bière, le parking ou la coupe de cheveux. Ils ont tendance à oublier les prix qui sont restés stables et ceux qui baissent, car il y en a aussi. Les chiffres sont pourtant formels: contrairement à l'idée reçue, en Belgique, l'inflation est plus faible en 2002 qu'elle ne l'a été depuis longtemps. Wim Duisenberg a cependant récemment reconnu que l'introduction de l'euro fiduciaire avait influencé l'inflation. Il a dit qu'elle avait entraîné une augmentation des prix dans certains secteurs (cela a été constaté aussi en Belgique) mais que l'impact sur l'ensemble des prix avait été limité. Ceci a été particulièrement le cas en Belgique (0,2 pc selon une étude de la BNB). Mais semble-t-il, beaucoup moins aux Pays-Bas, le pays où Wim Duisenberg a fait sa déclaration: le taux d'inflation, pour différentes raisons, y est un des plus élevés de la zone euro (en novembre trois fois celui de la Belgique).
Êtes-vous partisan d'un maintien du double affichage?
Il y a un temps pour tout. Le double affichage a été une nécessité au début. Bien que non obligatoire, il a été heureusement fort pratiqué. Le moment est venu d'arrêter, à l'exception peut-être des prix élevés et peu courants. Il fallait prévenir l'inquiétude; il ne faut pas entretenir la paresse intellectuelle.
Contrairement à ce qui transparaît dans le sondage, le recours aux paiements électroniques a augmenté...
Effectivement. Proton est passé de 165000 à 330000 opérations par jour et Banksys de 1,2 à 1,4 million. L'euro n'est pas seul à expliquer ce phénomène. La tendance s'est accélérée, c'est tout. Pour ma part, j'utilise désormais Proton le samedi à la librairie et le dimanche à la boulangerie. En termes relatifs, le billet continue à régresser comme moyen de paiement.
Sondage réalisé en face à face du 28 novembre au 6 décembre par Inra in Belgium, auprès d'un échantillon de 2000 Belges âgés de 18 ans et plus (750 en Wallonie, 750 en Flandre et 500 dans les cantons bruxellois).
La marge d'erreur sur l'échantillon et une observation de 50 pc est de 2,25 pc.
Affiliation: Esomar, Febelmar.
Taux de réponse: 87 pc des personnes interrogées ont accepté de répondre aux enquêteurs.
tas. - Mit der großen Überraschung war nicht mehr zu rechnen, nachdem die dänische Reederei DFDS-Seaways wenige Stunden zuvor in einer Pressemitteilung erklärt hatte, dass es zu einer Unterbrechung der Fährverbindung von Cuxhaven nach Harwich bis April nächsten Jahres kommen wird.
DFDS-Transport-Chef Peter Kramp warb vor dem Nautischen Verein
am Montagabend für Vertrauen in das Engagement der Reederei
in Cuxhaven. Trotz der Unterbrechung bleibe die Linie bestehen.
DFDS Tor Line, für die er als Agent arbeite, bemühe
sich außerdem um den Einsatz eines kleineren RoRo-Schiffes
für die Übergangszeit, um keine Kunden zu verlieren.
In astreinem "Hochdänisch" wurden der DFDS-Transport-Chef
und seine Gattin Karla vom NVC-Vorsitzenden Günter Rubach
begrüßt, der später von Kramp einen Scheck über
2500 Euro für die Kugelbake entgegennehmen durfte.
Für Aufsehen sorgte ein Gast aus Hamburg: die Ehefrau von
DFDS-Transport-Verkaufsleiter Finn Harzheim (32). Yvonne Harzheim,
geborene Sedlacek, ist Ururururenkelin von Amandus Augustus Abendroth,
des einstigen Hamburger Amtmanns zu Ritzebüttel, Gründer
des Seebades Cuxhaven und späteren Bürgermeisters von
Hamburg.
Bevor er auf den Aufbau der einzelnen Unternehmen in der DFDS-Gruppe
einging, sprach Kramp einigen Mitstreitern aus Cuxhaven für
die Unterstützung im täglichen Geschäft sowie bei
der Ansiedlung der England-Fähre seinen Dank aus.
Mit einer "tollen Mannschaft" in Cuxhaven sei es gelungen,
das Umschlagvolumen deutlich zu steigern und hier mittlerweile
auch Geld zu verdienen. Die wöchentlichen Abfahrten konnten
auf fünf Richtung Immingham und drei Richtung Harwich gesteigert
werden. Mit der Abfertigung bei CuxPort ist Kramp sehr zufrieden.
In keinem Hafen würden die DFDS-Tor-Line-Schiffe so schnell
be- und entladen wie in Cuxhaven.
tas/ters. - Die dänische Reederei der England-Fähre, DFDS Seaways, kann zur Zeit nicht mehr ausschließen, dass es ab Mitte November zu einer Unterbrechung des Service auf der Route Cuxhaven - Harwich kommt. Das wurde am Montag aus Kopenhagen, dem Sitz des Unternehmens, bestätigt.
DFDS hat die "Admiral of Scandinavia", die derzeit die
Fährlinie nach England bedient, bekanntlich an eine Reederei
im Mittelmeerraum verkauft. Die 1976 gebaute, 1987 von DFDS gekaufte
und auf der Route eingesetzte "Admiral of Scandinavia"
wird am Donnerstag, 14. November, um 9.45 Uhr letztmalig in Cuxhaven
ankommen, direkt anschließend bei Blohm & Voss in Hamburg
eingedockt und am 16. November an den neuen Eigner übergeben.
Vor diesem Hintergrund hat ein Teil der Crew per 14. November
seine Kündigung erhalten. Die Mannschaft ist teilweise nicht
bei DFDS angestellt, sondern bei einer Personalfirma namens Columbia
Shipmanagement Ltd. aus Limassol. Nicht bestätigt wurden
Gerüchte, es handele sich bei den deutschen und ausländischen
Kräften um 75 Prozent der Besatzung.
Sybille Waldt, Marketing-Direktorin von DFDS Seaways in Hamburg,
bedauerte auf Nachfrage die derzeit bestehende Unsicherheit. Sie
bestätigte, dass es zur Zeit wegen der Unklarheit mit dem
Nachfolge-Schiff nicht möglich ist, für die Zeit nach
dem 14. November DFDS-Fährpassagen oder MiniCruises von Cuxhaven
nach Harwich zu buchen.
Selbst die bereits sehr gut gebuchte Silvester-Kreuzfahrt auf
der Elbe ist zumindest in Frage gestellt. Denn die Reederei hat
gegenüber den CN bestätigt, dass eigene Kapazitäten
als "Admiral"-Ersatz nicht zur Verfügung stehen.
Deswegen wird weiter "mit Hochdruck" an der Charter
einer neuen Fähre gearbeitet. Ein Abschluss stehe unmittelbar
bevor, der Kontrakt sei aber noch nicht endgültig abgeschlossen.
Gesucht wird eine Passagierfähre, die zudem mehr Frachtkapazität
aufweisen soll als die "Admiral". Der DFDS-Sprecher
betonte, dass ein neues Schiff kommen wird, räumte aber zugleich
ein, er sei skeptisch, ob der Übergang bruchlos gelingen
werde.