(Pensées à propos de
l'établissement d'un contrat social de la Terre)

Vers un contrat social de la Terre
Parfois, pour m'amuser dans les moments brefs d'ennui de jour en jour, je rentre dans mes cahiers de papier ainsi que ceux enregistrés sur les unités de disque depuis longtemps pour révisiter les étapes rêveurs mais pleins de significance personelle au sujet d'une utopie fort raisonnable. J'imagine que cette vision soit réalisable, d'une mesure ou d'une autre, dans un futur prochain. Cela ne veut pas dire que j'aperçois la fondation complète de ma vision particulière, par exemple, parce qu'une telle entreprise ne se fait pas par une personne unique ou même par une petite équipe seulement. Il faut que le monde la veuille avant qu'on taille la première bricque et je vois cette première bricque comme étant le roman que j'œuvre depuis l'âge de vingt-et-un ans . . .

Je ne crois pas qu'il y ait une parfaite société naturelle au monde; je crois, cependant, qu'il faut que nous la créions nous-mêmes, et pas dans notre image, merci: seulement les dieux peuvent créer la perfection, et la race humaine ne peut que faire les impressions manquées, vue les exemples pittoresques des régimes autocrates Stalin, Hitler, Mussolini, Mao Zedong, et alii tyranni humani, mortui aut vivi, veri aut e litteris.

Pour qu'une société aussi-excellent que-possible puisse être fondée de pure volonté humaine, les conditions suivantes devront être acceptables à tout membre -- à toutes les personnes exprimant le désir d'y adhérer: il faut que cette personne accepte que la société dans laquelle elle franchit l'entrée, soit libre, universelle, adonnée à la paix et à la sûreté, ouverte à toutes les personnes de la Terre qui se décident à s'appliquer à la création et au progrès juste et bon et universel de la race humaine ainsi que de leur vie même. Voilà une société.

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r oansar t
1997 12 12