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15 avril 2002 Présidentielles

Présidentielle :
l’UDB ne donnera aucune consigne de vote

La future politique économique, sociale, environnementale, culturelle ou institutionnelle en France sera déterminée par les élections législatives et non par la présidentielle, quel qu’en soit le vainqueur. L’inversion du calendrier électoral n’y change rien : de plus en plus d’électeurs sont conscients de la nature virtuelle du pouvoir présidentiel, ce que confirme le désintérêt flagrant que suscite cette présidentielle (1 électeur sur 2 se dit « pas intéressé » par l’élection présidentielle 2002 contre 1 sur 3 en 1995).

Pour l’UDB, l’important n’est pas de changer de Président, alors que le futur résident de l’Elysée sera en tout état de cause un « sortant ». L’important est de changer de République :

- pour une République citoyenne qui inscrivve la démocratie participative dans la Constitution (« référendum d’initiative populaire » à tous les échelons, « loi d’initiative populaire »),
- pour une République fédérale qui reconnaiisse officiellement les identités régionales ou minoritaires et le droit à l’autonomie tout en garantissant à toutes les collectivités territoriales des moyens d’action comparables,
- pour une République sociale et écologiquee qui garantisse dans la Constitution le droit au logement, le droit à l’emploi, le droit à la santé et le droit à un environnement sain

Pour l’UDB les questions majeures à porter dans le débat public sont donc les suivantes :

1) réconcilier les citoyens et la politique, ce qui impose une stricte limitation du cumul des mandats (jamais plus de deux mandats dont un seul dans un exécutif) et un partage du pouvoir politique entre les élus et les citoyens eux-mêmes (la fonction de citoyen ne doit plus se confondre avec celle de simple électeur),

2) reconnaître la diversité culturelle et linguistique de la France d’aujourd’hui, ce qui implique dans l’immédiat une révision de l’article 2 de la Constitution (qui stipule que « la langue de la République est le français », à l’exclusion des langues régionales ou minoritaires) et implique aussi l’extension du droit de vote et de l’éligibilité aux résidents extracommunautaires installés en France depuis plus de cinq ans,

3) réunifier la Bretagne, ce qui implique l’organisation d’un référendum en Loire-Atlantique (ce que la Constitution actuelle ne permet pas). 75% des citoyens de Loire-Atlantique souhaitent cette réunification. Ceux qui font semblant de ne pas entendre la voix du peuple se moquent de la démocratie. Seule une Bretagne réunifiée pourra acquérir les moyens politiques et financiers d’une politique de développement autonome et lutter contre les déséquilibres qui se creusent entre l’est (Rennes et Nantes) et l’ouest,

4) protéger l’environnement pour la santé de tous aujourd’hui et pour les générations futures, ce qui implique une politique de reconquête de la qualité de l’eau qui soit inscrite dans les systèmes de production plutôt que curative (donc une agriculture durable), une politique des déchets axée sur le recyclage maximum et le compostage des déchets fermentiscibles (donc le refus de l’incinération et de ses rejets toxiques), une politique de l’énergie fondée sur les économies d’énergie, les énergies renouvelables comme l’éolien off-shore et la construction de centrales thermiques au gaz développant la technologie de la cogénération (donc le refus catégorique du nucléaire),

5) réduire les inégalités sociales (non à une diminution de l’impôt sur le revenu mais oui à une baisse de la TVA sur les produits de grande consommation et les services au public) et les inégalités territoriales (oui à une véritable péréquation entre les régions comme en Allemagne fédérale),

6) défendre les services publics: hôpitaux, postes, écoles… Pour l’UDB, si l’Etat ne veut plus assurer un accès égal aux services publics pour tous les citoyens, la Région doit se porter volontaire pour prendre le relais, en réclamant un transfert de compétences mais aussi le transfert des moyens budgétaires correspondants,

7) muscler l’Europe, d’abord sur le plan social. L’Union européenne doit légiférer contre les délocalisations et les licenciements massifs dans les groupes qui font des bénéfices et versent des dividendes à leurs actionnaires,

8) instaurer une véritable solidarité avec les peuples du Sud. La France doit respecter l’engagement pris il y a trente ans de porter à 0,70% du PIB son aide publique au développement (APD), alors que cette APD est tombée de 0,55% en 1993 à 0,32% en 1999 (sous le gouvernement de la « gauche plurielle »).

L’UDB constate qu’aucun des candidats à l’élection présidentielle ne répond à cette ambition globale et cohérente pour une République citoyenne, fédérale, sociale et écologique, une ambition que les 33 candidats investis par l’UDB pour les élections législatives porteront ensemble sous un slogan commun : « Osons la Bretagne pour changer la République ».

En conséquence l’UDB ne donnera aucune consigne de vote au premier tour de la présidentielle.

Au second tour l’UDB ne donnera aucune consigne de vote. Il appartient à Lionel Jospin, représentant probable de la « gauche plurielle », de convaincre les électeurs de la gauche bretonne de l’intérêt de voter PS. En l’état actuel de ses engagements, l’UDB, pour sa part, n’est pas convaincue.

Christian GUYONVARC’H
Porte-parole de l’UDB
maire-adjoint de Lorient


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