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Un prince réagit... sur l'occupation de la basilique Saint-Denis Charles-Louis-Edmond de Bourbon, descendant de Naundorff, a adressé hier les
letttres suivantes, à trois "illustres" destinataires. |
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Charles de BOURBON Son Excellence Monseigneur de
Berranger Personnelle La basilique Saint Denis et les Rois qui y reposaient ont été ignoblement profanés par les révolutionnaires en 1792 et voici qu'en 2002, sous prétexte du droit d'asile - qui a d'ailleurs été aboli, malheureusement - des étrangers en situation irrégulière s'octroient le droit de profaner à nouveau cette nécropole de nos Rois. Car, cette façon "d'occuper" un lieu consacré à Dieu, choisi par nos Rois pour dernière demeure sous Sa Très Haute Protection, n'est pas innocente et ne peut être considéré que comme une profanation d'un lieu de prière et d'une profanation de sépultures, et justement celles les plus glorieuses de notre Histoire. J'ai le respect de tout être humain et je déplore que les lois et les administrations défectueuses amènent à des situations parfois dramatiques. Mais c'est à la base des institutions qu'il faut agir. Cela n'autorise pas les victimes à se croire tout permis. Si toutes les victimes de nos lois mal faites ou mal appliquées devaient se conduire ainsi, notre Pays serait encore plus noyé dans le désordre. Etant majoritairement musulmans, pourquoi n'occupent-ils pas une Mosquée ? Leur choix montre l'intention de provocation. Je serai donc particulièrement heureux que vous ne cautionniez pas de telles actions et que vous donniez des instructions au recteur Berger pour qu'il mette fin à cette occupation scandaleuse, même si elle est limitée maintenant à une occupation de jour. Nos pères ont construit ces magnifiques édifices "à la gloire de Dieu", et non pas à la gloire des hommes, et si les hommes s'y réunissent, ce doit être pour "rendre hommage à Dieu" et non pour régler leurs conflits ou y "vivre" comme dans leurs habitations. Le droit d'asile n'était pas fait pour servir à des intérêts privés, mais seulement pour préserver une - des - vies en attendant un jugement. En plus, je le répète, c'est une profanation de sépultures de ceux qui ont fait la France. Sans parler du patrimoine artistique soumis à la dégradation. Votre haute conscience de votre sacerdoce au service de Dieu vous mettra certainement en communion de pensée avec ma personne et vous permettra d'agir en conséquence. Monseigneur, que Votre Excellence veuille bien accepter l'expression de mon respect filial en N-S. J-C. Charles de Bourbon.
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Charles de BOURBON A Son Eminence Jean Marie, Cardinal Lustiger Archevêque de Paris
Eminence,
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Charles de BOURBON Monsieur le Directeur de Cabinet
Monsieur le Directeur, Aujourd'hui, c'est un tout autre problème que je viens vous soumettre : En effet, des "sans papiers" ont cru bon pour appuyer leurs revendications de venir occuper la basilique de Saint-Denis, profanant un lieu de culte, mais aussi une Nécropole Royale dont ils ont ainsi profané les tombes. Car cette occupation pose certainement des problèmes sanitaires et le patrimoine de ce Haut Lieu est exposé à des dégradations. Que leurs revendications soient légitimes ou non n'est pas en cause, mais il est inqualifiable qu'ils se servent pour les appuyer de moyens aussi révoltants. Ils respectent leurs lieux de culte et leurs cimetières, qu'ils respectent les nôtres. Il serait donc tout à fait justifié que vous interveniez rapidement pour faire cesser cette occupation qui ne peut être que source de pollutions, voire même de destructions d'un patrimoine national. C'est aux pouvoirs publics de régler leurs problèmes. Comptant sur votre efficacité, je vous assure, Monsieur le chef de Cabinet, de ma haute considération. Charles de Bourbon.
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