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DEVANT LA BASILIQUE DE SAINT-DENIS, SOUILLEE PAR LES CLANDESTINS, DES FRANÇAIS POUR DIRE "NON"
Alain Sanders, "Présent"
(24/08/2002)

 

 

Il y a peu de chance pour que la "grosse presse", toute émotionnée par le sort des clandestins algériens qui prennent la basilique Saint-Denis pour un caravansérail, vous en parle. Mais il faut savoir que, depuis que la nécropole des rois de France est souillée par la présence d'intrus entrés chez nous illégalement, il s'est trouvé des Français pour aller - malgré les risques encourus - leur parler du pays. De notre pays.

Je pense à ce vieux monsieur, un septuagénaire, qui a fait face, sans mollir, à une dizaine d'Algériens qui l'ont bousculé, insulté, hué. Parce qu'il voulait prier dans l'église où il avait fait célébrer la messe d'enterrement de sa fille, âgée de 39 ans.

Je pense aussi à ces trois Français arrivés devant la basilique avec un drapeau français brandi à bout de bras et l'un d'entre eux criant :

- Ca, c'est le drapeau français ! On ne va pas vous laisser cracher sur ce qu'on a de plus sacré !

Inutile de vous dire comment ils ont été reçus par les occupants et notamment dans une ville où, il y a encore quelques mois, La Marseillaise était sifflée par des "Franco-Algériens" (comme on dit) qui ont montré à ceux qui en doutaient encore de quel côté allait leur préférence...

Encerclés par une foule qui menaçait de leur faire la peau, les trois résistants ont reçu de la police l'ordre de reculer...

Pendant ce temps, les insultes continuaient de pleuvoir : "La France, elle appartient à personne", "on fait ce qu'on veut", "on est ici chez nous !" Toujours sans mollir, un des résistants a fait face :

- Vous êtes sur le lieu le plus sacré de notre histoire. Ici, c'est la dimension spirituelle et temporelle de la France que vous piétinez. Cela, nous ne l'acceptons pas. Jusqu'ici, vous n'avez vu que des Français qui sont des paillassons. Eh bien, ça va changer. On reviendra. Plus nombreux. On ne va pas lâcher !

Nouvelles huées. Nouvelles insultes. Avec un même leitmotiv :

- On est ici chez nous. Nous, on a 130 ans de justification. Ici, on fait ce qu'on veut.

Et comment ne le croiraient-ils pas en effet ? Sans ordres, les forces de police de Nicolas Sarcozy, alias "Speedy Gonzales", se contentent d'être présentes. Sans intervenir jamais. Sinon pour chasser (sous prétexte de les protéger) des Français venus prier dans leur église ou témoigner, le tricolore à la main, qu'ils refusent de subir plus longtemps l'arrogance de nos envahisseurs.

Trois personnes pour dire "non", cela peut sembler dérisoire. En plein mois d'août et alors que l'état de déliquescence générale ne cesse de s'aggraver, l'acte de résistance de ces trois Français nous semble au contraire être le signe que quelque chose est - enfin - en train de bouger.

Alain Sanders, Présent du 24/08/02

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