- La conférence internationale contre le racisme exclut les participants
de race blanche - [03/10/2002 05:25] - BRIDGETOWN, Barbades (AP) -- Les
délégués d'une conférence internationale sur le racisme ont voté mercredi en
faveur de l'exclusion de tous les participants de race blanche, estimant
qu'il serait trop traumatisant d'évoquer devant eux le sujet de l'esclavage
des Noirs. «Je pense que c'est une erreur», a déclaré Doug Norbeg, un
cameraman blanc de nationalité américaine venu filmer la
conférence. Doug Norbeg figurait parmi la dizaine de participants blancs
et asiatiques qui ont quitté sans protester la Conférence mondiale des
Africains et des
descendants africains contre le racisme organisée à
Bridgetown, aux Barbades. Parmi les personnes expulsées, il y avait plusieurs
interprètes et des membres d'organisations non-gouvernementales. Le
vote qui a limité l'accès à la conférence aux Noirs a été organisé
sous l'impulsion d'une délégation de la Grande-Bretagne composée de 60
personnes. Plus de 200 délégués, dont un groupe d'Américains noirs résidant
en Israël, ont approuvé l'expulsion, tandis qu'une cinquantaine s'est
abstenue. «C'est un événement pour la famille africaine donc ils ne
devraient pas être autorisés à s'asseoir et à parler avec nous», a déclaré
Garadina Gamba, une porte-parole de la délégation britannique. Pour la
présidente de la conférence, l'américaine Jewel Crawford, «il y a un certain
nombre de Noirs qui ont été traumatisés par les blancs et ils ont souffert
sur un plan psychologique et émotionnel, et le résultat de ce traumatisme,
c'est que certains ne souhaitaient pas évoquer leurs problèmes devant eux.»
AP
- Militaire - ISLAMABAD, 01 septembre (XINHUA) -Les Etats-Unis
poursuivront leurs opérations militires contre les talibans - Les Etats-Unis poursuivront
leurs opérations militaires visant les poches de résistance des talibans et du
réseau d'al-Qaïda dans le Sud de l'Afghanistan.
- 30/09/2002
(REUTERS) - YAMOUSSOUKRO/BOUAKE/PARIS- Des militaires
français et américains ont achevé hier soir l'évacuation de près de 400
ressortissants étrangers et binationaux dans la région de Korhogo, en Côte
d'Ivoire. Réunis à Accra, au Ghana, les dirigeants de la Communauté économique
des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) se sont pour leur part engagés à
n'envoyer des soldats en Côte d'Ivoire que si une tentative de médiation entre
les mutins et le gouvernement venait à échouer.
- [26-09-2002]
Y'a
des guillotines qui se rouillent...
http://www.lefigaro.fr/perm/afp/fra/020925171620.yxgxl2qv.html
Résumé :
Stéphane Drogba, 25 ans, originaire de Côte d'Ivoire, roule ce soir la en 205
GTI, sans assurance, après avoir fumé des joints, à 120 Km/h en ville, dans un
couloir de bus. Il ne s'arrête pas au feu rouge, tuant du coup une fillete de 9
ans qui traversait tranquillement. Il tente ensuite de s'enfuir mais échoue sur
un trottoir et est maitrisé par les passants.
Bilan : deux ans ferme.
- [26-09-2002]
Un vrai roi nègre !
Swaziland : le roi choisit une jeune femme de 18 ans pour 10e
épouse
Le roi du Swaziland, Mswati III, a choisi une jeune femme de 18 ans pour
devenir sa dixième femme, obligeant celle-ci à interrompre sa scolarité, a
rapporté dimanche le "Times" de Mbabane. Le journal a précisé
qu'Ayanda Nolichwa Ntentesa, avait été choisie par le roi, âgé de 34 ans, après
qu'il eut apprécié sa prestation lors d'une cérémonie de danse traditionnelle
dans le sud du Swaziland dimanche dernier. La jeune fille vit désormais dans le
palais. Aucune date n'a pour l'instant été fixée pour la noce royale. En juin
dernier, le roi du Swaziland avait épousé une autre jeune fille de 18 ans,
Nontsetselo Magongo, lors d'une cérémonie secrète, moins d'une semaine après
son union avec sa plus ancienne fiancée, Angel Dlamini. (NLE)
- Jeudi
26 septembre - BOUAKE, Côte d'Ivoire (REUTERS)
- Des troupes
françaises arrivées hier à Bouaké ont évacué un groupe de ressortissants
américains réfugiés dans une école de la deuxième ville de Côte d'Ivoire tombée
jeudi dernier aux mains de soldats insurgés. Le groupe de 160 personnes, dans
lequel se trouvent de nombreux enfants, a été escorté hors de l'Ecole chrétienne
internationale de Bouaké, menacée par les combats entre mutins et troupes
loyalistes. Les affrontements qui avaient éclaté hier matin dans les faubourgs
de Bouaké se sont rapidement atténués. Les mutins, qui ont distribué des armes à
des jeunes de la ville après avoir pillé des armureries, avaient affirmé
avant-hier avoir repoussé une offensive de l'armée régulière. En plus des
renforts français, deux avions militaires transportant des soldats américains
sont arrivés hier à Yamoussoukro, capitale administrative de la Côte d'Ivoire,
en provenance du Ghana. Une dizaine de soldats britanniques font également route
vers la Côte d'Ivoire.
- [25-09-2002]
Forte hausse de l'excédent commercial japonais.
TOKYO, 25 septembre (XINHUA) -- L'excédent commercial du Japon a augmenté de
107,9% en août dernier par rapport au même mois de l'année dernière, pour
atteindre 644,1 milliards de yen, soit 5,24 milliards de dollars, alors que les
exportations ont continué à croître, a-t-on appris mercredi du Ministère nippon
des Finances. fin
- [25-09-2002]
France: la croissance ne serait que de 1% en 2003, selon
le CPE. Et selon Raffarin ?
PARIS, 24 septembre (XINHUA) -- Le taux de croissance économique en
France ne serait que de 1% en 2003, selon la prévision publiée mardi par le
Centre de prévision de l'Expansion (CPE), qui paraît beaucoup plus pessimiste
que les économistes.
Selon l'institut, cité par l'AFP, 2003 sera "la pire année de
l'économie mondiale depuis la guerre et la première dépression depuis les années
30".
Le CPE estime que la consommation des ménages français, quoique
encore positive, devrait retomber l'an prochain et l'investissement des
entreprises reculer de 1,8%. Les économistes tablent en moyenne sur une croissance d'environ
2,3% du Produit intérieur brut en France, tandis que le CEP estime qu'elle ne
dépassera pas 1%. Fin
- [25-09-2002]
Attaque contre un temple au Gujarat en Inde : 30 morts et
100 blessés. sans doute une nouvelle preuve du caractère tolérant de l'Islam...
NEW DELHI, 25 septembre (XINHUA) -- 30 personnes ont été tuées et
près de 100 autres blessées mardi lors d'une attaque menée par trois hommes
armés contre le temple de Swaminarain à Gandhinagar, dans l'Etat indien de
Gujarat (ouest). Les autorités locales faisaient état de 44 morts mardi soir mais
ont revu le chiffre à la baisse mercredi matin, le bilan étant officiellement
fixé à 25 morts et 77 blessés.
Toutefois, les responsables des hôpitaux, où les corps des victimes
ont été transportés, ont déclaré 30 morts et près de 100 blessés, en ajoutant
que le bilan devrait s'alourdir.
Mercredi à l'aube, les unités spéciales de la Garde de sécurité
nationale dépêchés depuis Delhi, ont pénétré dans les environs du temple et tué
deux des trois attaquants.
Les recherches se poursuivent encore pour capturer le dernier
assaillant, selon la police. (fin)
- [25-09-2002]
Des chances pour la France ?
Vitry sur Seine (val de marne)
Passager de la porsche qui a tué une mère et
deux de ses enfants le 26 mai dernier, à Vitry-sur-Seine (val-de-marne),
et à ce titre sous contrôle judiciaire, Benyounes Alouch, 24 ans, le
prototype de la chance pour la France, vient de refaire parler de lui. Il
a été interpellé à Vitry samedi soir et mis en examen hier par un juge de
Créteil après un contrôle de police qui a - comme d'hab - mal tourné. C'est
en prenant le parti d'un ami installé au volant d'une porsche de location
que le jeune homme a attiré un nouvelle fois sur lui l'attention de la
police et de la justice. avec, cette fois-ci, parmi les chefs de poursuite
retenus, celui relatif aux profits qui proviendrait de la drogue... perd pas
son temps l'animal, après ses homicides ! Tout est parti d'un contrôle de
la circulation, samedi vers 21h30. la scène se déroule rue Lucien-Français
(ça ne s'invente pas), à Vitry, à moins de 500 mètres du lieu
de l'accident tragique de mai dernier. Une porsche grise flambant neuve
est stationnné en double file. Son conducteur Abdelkader Bennafla -encore une
chance pour la France - 35 ans, est reconnu par la police, intriguée par la
présence au volant d'une telle voiture. Celle-ci a en fait été volée.
Le contôle aurait pu se dérouler sans plus de conséquence, si Benyounes
Zaouch, qui réside à proximité, n'était intervenu avec une virulence dont
attestent les chefs de mise en examen : "outrage, rébellion, menaces de mort,
violences à agents de la force publique en réunion avec arme, incitation à
l'émeute... " couic ! Mais les choses ne vont pas en rester là. Les
policiers fouillent le conducteur de la porsche et trouvent dans
ses poches une barrette de haschich. Surtout, ils découvrent 7 000 euros (46
000 F) en espèves. Benyounes zaouch, lui, ne se promène qu'avec 750 euros (5 000F). Des sommes dont ni l'un ni
l'autre ne peuvent justifier la provenance.
il n'en fallait pas plus au parquet de créteil pour retenir contre
les suspects, déférés dimanche soir, le chef de "non-justification de
ressources par personne en relation habituelle avec des auteurs d'infractions
à la législation sur les stupéfiants". Donc... avant-hier soir, après leur
mise en examen, les deux hommes ont été présentés au juge des libertés...
ou plutôt des incarcérations. Juge d'instuction et parquet ont demandé
leur placement sous mandat de dépôt. Au surplus, le parquet devait également
requérir contre Benyounes Zaouch la levée du contrôle judiciaire dont il fait
l'objet dans le cadre de la première affaire d'hommicide de la
porsche meutrière de Vitry (l'a combien de porsche la sacré chance d'être
en France ?). Un dossier qui, de source policière, serait sur le point d'être
bouclé. Benyounes Zaouch avait pris la fuite juste après
l'accident occasioné par la Porsche dont il était passager. Roulant à vive
allure (environ 170km/heure dans un couloir urbain de bus), le bolide de
sport avait fini sa course dans un abribus, faisant trois morts et cinq
blessés. Sa fuite a valu à Benyounes Zouch une mise en exament
pour non-assistance à personne en danger... bref pas grand chose au regard
de la dangerosité de l'individu et des risques auquels est exposé la
population... (Source : Babar sur FSP)
- [25-09-2002]
Le MRAP, sûr de lui et fièrement dominateur, demande
à ce que toute personne qui n'est pas d'accord avec
eux et ose le dire soit considéré comme membre d'une
association de malfaiteurs. Quelqu'un pourrait-il charitablement
prévenir M. Mouloud Aounit du décès - assez ancien
déjà - de M. Léonid Brejnev ?
Communiqué du MRAP 23/09/02 : A peine dissoute et comme on pouvait le
craindre, Unité Radicale vient de se reconstituer sous l'appellation de Jeunesse
identitaire. Cette insupportable provocation aux lois de la République appelle
des pouvoirs publics une riposte rapide et déterminée. Tous les moyens doivent
être mis en ouvre pour mettre hors d'état de nuire cette gangrène néo-nazie, qui
se structure au mépris des lois en vigueur. Car ce marigot de la haine,
Unité radicale, SOS-Racaille, AIPJ , CPIAJ, Gendarmes en colère, etc. s'exprime
en toute liberté sur internet, multipliant provocations et menaces de mort à
l'endroit de personnalités politiques, d'avocats et de militants associatifs.
Pour preuve la dernière agression contre le père Berger à Saint-Denis,
comme la mise en ligne immédiate des photos de l'agression sur le site
nauséabond de SOS-Racaille. Cette réalité révèle que les auteurs de ce site ne
sont pas des marginaux mais des individus qui s'inscrivent dans une stratégie de
tension et de guerre civile, ainsi que le confirme leur forum de discussion.
Aussi le MRAP demande que les forums SOS-racaille et Unité radicale -
sur lesquels les fascistes déversent leur haine, coordonnent leurs actions et
lancent leurs appels aux meurtre - soient considérés comme des associations de
malfaiteurs et tous leurs participants traités comme tels. Le MRAP
exige, devant ces défis, que la loi française sur la dissolution et la
reconstitution des ligues soit appliquée avec fermeté, et que des investigations
conséquentes soient menées, aux fins d'assécher tous les circuits financiers qui
permettent à ces groupes néo-nazis de déverser leur haine.
- mercredi
25 septembre 2002 - BAGDAD/LONDRES (REUTERS) - Les inspecteurs en
désarmement de l'Onu auront un accès "sans entrave" en Irak aux sites soupçonnés
de servir à la fabrication d'armes de destruction massive, a annoncé hier un
conseiller du président irakien Saddam Hussein. A Londres, le Premier ministre
Tony Blair a présenté hier un dossier présenté pour justifier une nouvelle
initiative militaire contre Bagdad. Ce document affirme que le président irakien
accumule des stocks d'armes biologiques et chimiques et qu'il est "disposé à les
utiliser". Bagdad a les moyens militaires de lancer des armes de destruction
massive 45 minutes après en avoir donné l'ordre, poursuit-il. Il met par
ailleurs en lumière les efforts déployés par le président irakien pour
reconstituer l'arsenal biologique, chimique et nucléaire qui lui est interdit
depuis la guerre du Golfe, en 1991, et pour développer des missiles balistiques
à moyenne portée. A New York, les Etats-Unis ont du mal à obtenir des Nations
unies qu'elles adoptent une résolution sur le désarmement de l'Irak avant que le
chef des inspecteurs de l'Onu, Hans Blix, rencontre, comme cela est prévu, des
experts irakiens la semaine prochaine à Vienne.
- Monde -
KABOUL, 22 septembre (XINHUA) -
1,7 millions de
réfugiés afghans retourent dans leur pays avec l'aide de l'HCR - Plus de 1,7 millions de réfugiés
afghans sont retournés dans leur pays dans le cadre d'un programme d'assistance
lancé par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et le
gouvernement afghan, a-t-on appris dimanche des sources proches du HCR
- Monde
- DAKAR, 22 septembre (XINHUA) -
Les événements en
Côte d'Ivoire menacent la stabilité sous-régionale, selon la RADDHO -
Les événement qui secouent depuis
jeudi la Côte d'Ivoire ''constituent de sérieuses menaces pour la paix, la
sécurité et la stabilité de toute la sous-région ouest-africaine'', a indiqué
dimanche la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'homme (RADDHO).
- Monde -
TEHERAN, 22 septembre (XINHUA) -
Les forces armées
iraniennes prêtes à faire face à toutes les menaces, selon le président Khatami - Le président iranien Mohammad
Khatami a déclaré dimanche que les forces armées iraniennes étaient prêtes à
faire face à toutes les menaces.
- Monde -
LONDRES, 22 septembre (XINHUA) -
Une ministre
britannique s'oppose à "une autre guerre du Golfe" - La communauté internationale ne
peut pas lancer "une autre guerre du Golfe" qui ferait une nouvelle fois
souffrir le peuple irakien, a sougligné dimanche la ministre britannique du
Développement international, Clare Short.
- Monde -
KOWEIT, 22 septembre (XINHUA) -Le Koweit souligne
la nécessité d'un mandat de l'ONU pour une action militaire contre l'Irak - Le Koweit a réaffirmé dimanche son
refus de servir de base à une attaque américaine contre l'Irak sans un mandat de
l'ONU.
- Monde
- WASHINGTON, 21 septembre (XINHUA) -
Le plan américain
pour attaquer l'Irak déposé sur la table de M. Bush - Des plans très détaillés pour
attaquer l'Irak ont été déposés sur la table du président américain Goerge W.
Bush, a rapporté New York Times samedi. Le Pentagone a complété et envoyé à M. Bush une série de plans
détaillés pour des opérations militaires contre l'Irak, a dit le journal citant
des officiels du Pentagone et de la Maison Blanche.
- Monde
- WASHINGTON, 21 septembre (XINHUA) -
La Maison Blanche
autorise une enquête indépendante sur les attaques du 11 septembre - Sous la pression des familles
des victimes des attaques terroristes du 11 septembre, la Maison Blanche a
autorisé vendredi l'établissement d'un comité indépendant pour enquêter sur les
attaques terroristes, a rapporté New York Times samedi.
- Monde
- LE CAIRE, 21 septembre (XINHUA) -
Yasser Arafat
appelle à une action arabe pour arrêter les opérations militaires israéliennes
-
Le dirigeant palestinien Yasser
Arafat a appelé à une action arabe pour mettre un terme aux opérations
militaires lancées par Israël dans les territoires autonomes palestiniennes.
M. Arafat a lancé cet appel samedi lors de ses entretiens
téléphoniques avec le chef de la Ligue arabe Amr Moussa qui est actuellement en
visite aux Etats-Unis, a annoncé à la presse le porte-parole de la Ligua arabe
Hisham Yousef.
- Militaire,
KOWEIT, 21 septembre (XINHUA) -
Les forces
américaines dans le Golfe sont "prêtes" à agir contre l'Irak, selon un général
américain - Un général américain a affirmé
samedi à Koweït que les troupes américaines déployées dans le Golfe étaient
"prêtes" à une éventuelle attaque militaire contre l'Irak en cas réception d'un
ordre des plus hautes autorités. Le général Tommy Franks du Commandement central de l'armée
américaine a fait cette déclaration au terme d'une visite de trois jours au
Koweït. Il a ajouté que le président George W. Bush n'avait pas encore pris de
décision concernant une attaque contre l'Irak.
- France
- LYON - dimanche 22 septembre 2002 (REUTEURS) -
Une trentaine de sans-papiers ont
occupé hier en fin d'après-midi la cathédrale Saint-Jean à Lyon avec l'intention
d'y passer la nuit, a annoncé leur collectif de soutien.
- Monde
- samedi 21 septembre -LONDRES (MIRROR.CO.UK)- WAR'S BEGUN -
BRITISH and American warplanes have bombed Iraq's most
important air intelligence headquarters. The dramatic escalation is seen as the first stage of
war with Iraq.President Bush insisted yesterday that the world does
not need proof that Saddam Hussein is building nuclear weapons before taking
action. "We must anticipate," he said. "The most dangerous
thing would be to find out they had a nuclear weapon after they developed
one. "The attack on buildings and bunkers at Tallil Airbase,
160 miles south-east of Baghdad, marked a change in tactics. Command and communications links in Saddam's air
defence system, and military airfields, are now being methodically targeted
instead of guns and mobile radars.US Defence Secretary Donald Rumsfeld said in
Washington yesterday: "I directed it. I don't like the idea of our planes being
shot at."The idea that our planes go out and get shot at with
impunity bothers me."Mr Rumsfeld admitted for the first time that the US
and Britain have no "smoking gun" proof that Saddam has weapons of mass
destruction."There isn't a single smoking gun," he said. "If we
waited for a smoking gun in this instance we would find it after the fact. "Air attack site Tallil is home to Iraq's key Southern
Sector Operations Centre from where all air defences south of Baghdad are
co-ordinated. Bombers, including four RAF Tornado GR4s, used
precision-guided weapons in the raids involving a total of 20 planes. Destroying
Saddam's air defences would be crucial for any land invasion. Military expert Major Charles Heyman, editor of Jane's
World Armies, said last night: "There is no doubt in my mind that the first
stage of war with Iraq has quietly begun."Knocking out Tallil will be of vital strategic
interest to an invading force. I believe we will see a lot more raids like this
one until the coalition are sure they can operate over southern Iraq
safely."It was the fifth coalition air strike on Iraqi
military targets this month, and the 15th since August 5. All have been made under cover of the UN mandate to
enforce the northern and southern no-fly zones set up after the 1991 Gulf War.
But the frequency of the attacks has shot up.Marine Corps General Peter Pace, vice chairman of the
US military Joint Chiefs of Staff, said: "The recent strikes have degraded the
air defence capabilities of Iraq."Mr Rumsfeld said he could not say whether the change
of tactics has left Iraq less capable of defending itself against attacks to
topple Saddam. He added: "Whether they are going to be net stronger
or weaker in the event anything were to occur in the future is a function of how
fast they are able to rebuild, replace and replenish that capability."
Asked when he had ordered the switch of tactics, he
snapped: "Less than a year and more than a week. Less than six months and more
than a month." Mr Bush cranked up the war talk in a speech in
Iowa. The President warned that with or without the United
Nations, "if Iraq's regime continues to defy us and the world, the United States
will move deliberately yet decisively to hold Iraq to account." Baghdad's outer air defence ring - which the Tallil
base helps to co-ordinate - has seen the largest concentration of bombing raids
in recent weeks. British and US bombers appear to be clearing a wide
path to the Iraqi capital from Kuwait and the Persian Gulf. There have also been recent reports that US Special
Forces entered northern Iraq as long ago as February to begin preparations for
war. Operating freely in the semi-autonomous zone
controlled by the Kurds, the troops are believed to be constructing key landing
zones and airstrips to support a US-led invasion. The RAF has begun an exercise at St Mawgan, Cornwall,
to practise setting up a remote air base. The drill involves warplanes and more than 1,500
personnel. An RAF spokesman said the exercise had been planned
for a long time and there were no orders to have personnel prepare for further
deployment.
- Monde
- MANILLE, 21 septembre (XINHUA) - Les Philippines
soutiennent l'action de l'ONU sur l'Irak - La présidente philippine Gloria
Arroyo a déclaré samedi que les Philippines soutiendront tout action que devrait
entreprendre les Nations Unies pour résoudre la crise de l'Irak.
- Monde
- RAMALLAH, Cisjordanie, 21 septembre - 11h06 -(REUTERS)
Les forces
israéliennes ont tiré des obus sur les bureaux de Yasser Arafat et démoli
plusieurs autres bâtiments de son quartier général, resserrant encore leur siège
ce matin en représailles aux derniers attentats suicides en Israël. L'Union
européenne a qualifié de "contre-productif" l'assaut de Ramallah face aux
efforts pour garantir les réformes palestiniennes et la sécurité pour Israël. Le
Conseil de sécurité des Nations unies a prévu une séance d'urgence sur la crise
au Proche-Orient lundi à la demande de la Syrie, a-t-on appris auprès de
diplomates. A Washington, un porte-parole de la Maison blanche a estimé
qu'Israël avait le droit de se défendre contre les attentats suicides
palestiniens. PARIS - Jacques Chirac et Yasser Arafat ont eu un entretien
téléphonique hier en fin de journée, le président français se disant "consterné"
de l'évolution de la crise israélo-palestinienne, a rapporté l'Elysée.
- Monde -
ABIDJAN, 21 septembre (XINHUA) -
270 morts et 300
blessés dans une tentative de coup d'Etat en Côted'Ivoire -
Les affrontements entre forces
loyalistes et mutins entamés jeudi matin à Abidjan ont fait au total 270 morts
et 300 blessés, assaillants et militaires confondus, a révélé vendredi soir une
source militaire ivoirienne.
- Monde
-
NEW YORK (Nations unies), 20 septembre (XINHUA) -
Le Conseil de
sécurité tient un débat d'urgence sur le Moyen-Orient - Le Conseil de
sécurité de l'ONU devait tenir vendredi soir un débat d'urgence sur la crise au
Moyen-Orient, a annoncé un porte-parole onusien. Le débat, organisé à la demande du Groupe arabe auprès de l'ONU, se
déroulera à 18H00 locales (22H00 GMT).
Monde
- JERUSALEM, 20 septembre (XINHUA) -
Israël ferme de
nouveau des bureaux à Jérusalem-est de l'ANP - La police israélienne a fermé
vendredi après-midi le bureau à Jérusalem-est de Sari Nousseibeh, président de
l'université palestinienne Al-Qods et responsable du dossier de Jérusalem de
l'Autorité nationale palestinienne (ANP), a rapporté la radio israélienne.
- Monde -
PARIS, 20 septembre (XINHUA) -
Irak: La France pas
opposée à une nouvelle résolution sur le désarmement - La France n'est pas opposée à
l'adoption d'une nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur l'Irak
à la condition qu'elle ne concerne que le désarmement et les modalités du retour
des inspecteurs, a affirmé vendredi la porte-parole de la présidence de la
République française, Catherine Colonna.
- Monde
-
WASHINGTON, 20 septembre (XINHUA) -
Les Etats-Unis
avertissent Israël des conséquences de son action militaire contre M. Arafat - Les Etats-Unis ont déclaré
vendredi que lorsque Israël avait le droit de se défendre, il devait prévenir
les conséquences de son action militaire contre le leader palestinien Yasser
Arafat.
- Monde
- MOSCOU, 20 septembre (XINHUA) -
Le président russe
appelle les inspecteurs de l'ONU à retourner le plus tôt possible en Irak - Le président russe Vladimir
Poutine a dit vendredi à son homologue américain George W. Bush qu'il voulait
voir le retour au plus tôt possible des inspecteurs en désarmement de l'ONU à
Bagdad, a dit le secrétaire à la Presse du Kremlin, Alexei Gromov.
- Monde
- LE CAIRE, 20 Septembre (XINHUA) -
MM. Moubarak et
Arafat discutent par téléphone du problème palestinien - Le président égyptien Hosni
Moubarak et le dirigeant palestinien Yasser Arafat ont tenu vendredi une
conversation téléphonique sur la situation dans les territoires palestiniens
occupés.
- Monde -
TUNIS, 20 septembre (XINHUA) -
Entretien
téléphonique entre Ben Ali et Yasser Arafat - Le président tunisien Ben Ali a eu
vendredi matin un entretien téléphonique avec le président Yasser Arafat, au
cours duquel il a insisté sur la nécessité de désamorcer l'escalade militaire
qui constitue une grande menace pour la sécurité et la paix dans la région du
Moyen-Orient
- Monde
- TUNIS, 20 septembre (XINHUA) -
Entretien
téléphonique entre Ben Ali et Yasser Arafat - Le président tunisien Ben Ali a eu
vendredi matin un entretien téléphonique avec le président Yasser Arafat, au
cours duquel il a insisté sur la nécessité de désamorcer l'escalade militaire
qui constitue une grande menace pour la sécurité et la paix dans la région du
Moyen-Orient.
- Monde
-
GAZA, 20 septembre (XINHUA) -
La situation est
dangereuse dans le quartier-général du président Arafat, dit un responsable
palestinien - Un haut responsable palestinien a
exprimé vendredi sa profonde inquiétude sur la situation du bureau du dirigeant
palestinien Yasser Arafat dans la ville cisjordanienne de Ramallah, dont une
grande partie a déjà été détruite par l'armée israélienne.
- Militaire
- GAZA, 20 septembre (XINHUA) -
Des tireurs d'élite
israéliens tuent un garde du corps du président Arafat et en blessent deux autres - L'un des gardes du corps du
dirigeant palestinien Yasser Arafat a été abattu et deux autres blessés vendredi
par les tireurs d'élite israéliens qui assiègent le quartier-général de M.
Arafat dans la ville cisjordanienne de Ramallah.
- Militaire -
COLOMBO, 21 septembre (XINHUA) -
Les Etats-Unis
avancent un projet de déminage au Sri Lanka - Les Etats-Unis élaborent un
programme de déminage humanitaire militaire en vue d'assurer la réinstallation
des personnes déplacées dans la guerre ravageant le nord et l'est du Sri Lanka,
selon une déclaration de l'ambassade des Etats-Unis disponible samedi à Colombo.
- Monde
- JOHANNESBURG, 20 septembre (XINHUA) -
Le président
sud-africain rejette le projet de M. Kadhafi sur une armée pan-africaine - Le président sud- africain
Thaob Mbeki a rejeté le projet du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi qui voulait
créer une grande armée pan-africaine, disant que la Constitution de l'Union
africaine (UA) ne considère pas le continent comme un Etat unique.
- Monde -
GAZA, 20 septembre (XINHUA) -
Le président Arafat
contacte les dirigeants arabes pour mettre fin au siège israélien - Le dirigeant palestinien Yasser
Arafat, qui est confiné et isolé par l'armée israélienne dans son
quartier-général dans la ville cisjordanienne de Ramallah, a téléphoné vendredi
à plusieurs dirigeants arabes pour leur demander de l'aide, selon des personnes
de son bureau.
- Monde
- GAZA, 20 septembre (XINHUA) -
L'armée israélienne
intensifie ses attaques sur le quartier général de M. Arafat - L'armée israélienne, soutenue par
des véhicules blindés et des hélicoptères Apache, ont intensifié vendredi la
destruction de bâtiments situés autour du quartier général du dirigeant
palestinien Yasser Arafat dans la ville cisjordanienne de Ramallah, a-t-on
appris de sources émanant du quartier général. Selon ces sources, l'armée israélienne a détruit un pont cimenté
reliant le principal bureau de M. Arafat à la salle de conférence, où se
trouvent plus de 200 gardes de corps et autres officiers de sécurité
palestiniens. Les officiers de sécurité ont appelé à une aide après la
destruction du pont par des bulldozers des troupes israéliennes, ont indiqué les
mêmes sources, ajoutant que la démolition de bâtiments avoisinant le principal
bureau de M. Arafat démontrait qu'Israël pourrait tenter de détruire le bureau
de M. Arafat. Toujours selon les mêmes sources, un hélicoptère Apache israélien a
lancé quatre missiles sur plusieurs bâtiments désertés en les endommageant
partiellement. Des témoins palestiniens ont révélé avoir vu des soldats israéliens
arrêter des dizaines de personnes et un officier de sécurité dans leur opération
contre le quartier général de M. Arafat. Un Palestinien s'est fait exploser jeudi à bord d'un autobus à Tel
Aviv, causant au moins cinq morts et une soixantaine d'autres blessés. Des véhicules israéliens ont assiégé le quartier général de M.
Arafat installé dans la ville de Ramallah en Cisjordanie à la suite de la
décision prise par le gouvernement du Premier ministre Ariel Sharon d'isoler M.
Arafat dans son quartier général dans cette ville au lieu de l'expulser.
- Monde
- NEW YORK (Nations unies), 20 septembre (XINHUA) -
Le coordinateur de
l'ONU appelle à une solution globale à la crise au Proche-Orient - Le coordinateur
spécial de l'ONU pour le processus de paix au Proche- Orient, Terje Roed-Larsen,
a indiqué vendredi à New York que seule une approche globale de la paix
conduirait à une solution à la question israélo-palestinienne. Après une période relativement calme, le Proche-Orient connaît une
nouvelle poussée de violences, a noté M. Roed-Larsen lors d'une réunion ouverte
du Conseil de sécurité. Il a cité à cet égard l'explosion d'une bombe dans une école
palestinienne, une série d'incursions israéliennes, ainsi que les deux attentats
suicide qui ont coûté la vie à des civils israéliens. "Ce sont des événements répugnants et tragiques que le secrétaire
général a condamnés sans réserve", a-t-il dit. L'armée israélienne assiège de nouveau depuis jeudi le quartier
général du président palestinien Yasser Arafat à Ramallah et des bâtiments du QG
ont été détruits au cours de cette opération, vendredi. Avertissant que la situation actuelle de la région risquait de
réduire à néant les efforts de réforme déployés jusqu'ici par la partie
palestinienne, M. Roed-Larsen a souligné qu'Israéliens et Palestiniens devaient
prendre des mesures efficaces pour désamorcer la crise. "L'amélioration de la sécurité et l'octroi de l'aide humanitaire
sont un travail essentiel, mais il sera impossible d'enregistrer des progrès
durables dans les deux domaines sans progrès parallèle dans le domaine
politique", a-t-il estimé.
- Monde
- GAZA, 20 septembre (XINHUA) -
Intensification du
conflit israélo-palestinien dans le sud de la bande de Gaza - Les affrontements entre les troupes
israéliennes et les militants palestiniens se sont intensifiés dans la nuit de
vendredi à samedi dans la ville de Rafah et au camp de réfugiés du même nom
situés sur la frontière entre le sud de la bande de Gaza et l'Egypte, selon des
sources médicales et sécuritaires. Un garçon palestinien de 15 ans a été tué alors qu'un autre jeune
palestinien, blessé à la tête par un obus israélien, a succombé à ses blessures
à l'hôpital, a-t-on appris des sources médicales dans la ville d'Abu Yousif Al
Najjar. 23 autres personnes ont été blessées par l'armée israélienne lors
de ces affrontements avec les militants palestiniens, selon les mêmes sources.
La montée des tensions à Rafah et dans son camp de réfugiés fait
suite à un incident au cours duquel trois soldats israéliens, circulant à bord
d'un véhicule blindé, ont été blessés par une bombe, placée sur la route sur la
frontière entre la ville et l'Egypte. Des Palestiniens témoignent de conflits armés entre l'armée
israélienne et les militants palestiniens dans le secteur. Des dizaines de chars et véhicules blindés stationnent aux entrées
est, ouest et nord de la région de Rafah qui comprend la ville, un camp de
réfugiés, deux villages et deux autres secteurs, a-t-on appris des sources de
sécurité palestiniennes. L'armée israélienne devrait lancer une attaque d'envergure contre
la région de Rafah et construire un mur en ciment entre Rafah et l'Egypte. Depuis le début de la seconde Intifada en septembre 2000, le
conflit israélo-palestinien a coûté la vie à plus de deux mille personnes,
Palestiniens pour la plupart.
- Monde
- PARIS, 20 septembre (XINHUA) -
Jacques Chirac et
Yasser Arafat s'entretiennent par téléphone - Le président français Jacques
Chirac s'est déclaré vendredi "consterné devant l'évolution générale de la
situation" au Proche-Orient, et convaicu que "la recherche de la paix et de la
sécurité impose la reprise d'un processus politique", a rapporté la porte-parole
de la présidence de la république, Catherien Colonna. Selon la porte-parole de l'Elysée, le président Chirac et le
président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat "se sont entretenus par
téléphone vendredi en fin de journée à l'initiative de ce dernier qui souhaitait
exposer la situation dans laquelle se trouve aujourd'hui l'Autorité
palestinienne". Cerné dans son QG à Ramallah, au milieu de la Moukataa en ruine,
Yasser Arafat a demandé l'aide internationale pour la levée du siège israélien
imposé après des attentats suicide palestiniens. La porte-parole a rappelé la position déjà exprimée par la France
selon laquelle "l'isolement de l'Autorité palestinienne ne peut avoir des effets
positifs". Dans son entretien téléphonique avec Yasser Arafat, M. Chirac a
également "recommandé au président de l'Autorité palestinienne de poursuivre
résolument ses efforts de lutte contre le terrorisme, en faisant observer que
les attentats injustifiables en eux-mêmes desservent la cause qu'ils prétendent
aider", a dit Mme Colonna. Après deux attentats suicide en moins de 24 heures qui ont fait
sept morts et plus de 60 blessés, des blindés et chars de l'armée israélienne
ont encerclé la Moukataa, l'ensemble de bâtiments où se trouve le QG de M.
Arafat à Ramallah, ville déclarée "zone militaire fermée" et soumise à un strict
couvre-feu. M. Chirac "a également redit sa conviction que la recherche de la
paix et de la sécurité impose la reprise d'un processus politique", a rapporté
la porte-parole de l'Elysée. "C'est le sens des efforts de la France et de l'Union européenne,
par exemple au sein du quartette" sur le Proche-Orient, a-t-elle ajouté.
- Monde
- PARIS, 19 septembre (XINHUA) - La France réitère son opposition à une révision de la PAC
avant 2006 - PARIS, 19 septembre (XINHUA) -- Par la voix de son ministre de
l'Agriculture Hervé Gaymard, la France réitère son opposition à une révision à
mi-parcours de la politique agricole commune (PAC), alors que les pays de
l'Union européenne doivent en débattre à l'automne, a rapporté jeudi l'Agence
France Presse.
"Le président de la République, le Premier ministre et moi-même
avons dit avec force notre refus d'une réforme qui irait au-delà du mandat fixé
en 1999", a declaré M. Gaymard jeudi devant le 53e congrès des producteurs de
maïs, qui s'est ouvert à Pau, dans le Sud-Ouest de la France.
"Nous sommes à un moment particulièrement important pour l'avenir
de l'agriculture française et européenne", a-t-il poursuivi en évoquant
pêle-mêle les rendez-vous internationaux ( révision à mi-parcours de la PAC,
traitement au niveau européen des contingents d'importation et, en 2003 et 2004,
"millenium round" de l'OMC), contraintes budgétaires et crise des filières - "il
y a le feu partout", a affirmé le ministre français, cité par l'AFP. La France est opposée au projet de révision de la PAC présenté en
juillet par le commissaire à l'agriculture Franz Fischler, notamment à la
proposition de réaffecter jusqu'à 20% des subventions directes à la production
vers des projets de développement rural et au découplage entre le montant des
aides directes aux exploitants et le niveau de leur production.
"Je ne peux imaginer de toute façon qu'on va se lancer résolument
dans la voie proposée par la Commission sans étude d'impact préalable, alors que
les Etats-Unis renouent, pour les grandes cultures, avec les interventions de
marché", a dit M. Gaymard. Auparavant, toujours selon l'agence française, le ministre avait
reçu une délégation de l'association écologiste Greenpeace. Une trentaine de
militants avaient fait le déplacement de Foix, où José Bové a comparu mardi pour
la destruction d'une parcelle expérimentale de colza transgénique, pour
manifester leur soutien au chef de la Confédération paysanne et leur opposition
aux organismes génétiquement modifiés (OGM).
- Militaire
- GAZA, 19 septembre (XINHUA) -
Incursion
israélienne dans la bande de Gaza, selon des témoins palestiniens - Des chars israéliens et des
véhicules blindés sont entrés jeudi minuit à Al Tufah, une ville palestinienne
située au nord de la ville de Gaza, a-t-on appris de témoins palestiniens.
- Militaire
- YAOUNDE, 19 septembre (XINHUA) -Fin de la visite de
la délégation militaire chinoise dans trois pays africains - Au terme d'une visite officielle
d'amitié de près de deux semaines au Gabon, au Bénin et au Cameroun, la
délégation de l'Armée populaire de Libération de Chine (APL) conduite par le
général d'armée Jiang Futang, commissaire politique de la circonscriptionb
militaire de Shenyang de l'APL a quitté Yaoundé jeudi soir pour regagner son
pays.
- Militaire
- GAZA, 19 septembre (XINHUA) -L'armée israélienne
attaque le quartier-général du président Arafatà Ramallah - Plusieurs chars et véhicules blindés
israéliens ont attaqué jeudi soir le quartier-général du dirigeant palestinien
Yasser Arafat dans la ville cisjordanienne de Ramallah, selon des officiels
palestiniens
- Militaire -
MANILLE, 19 septembre (XINHUA) - 600 marines
américains se rendront aux Philippines pour des manoeuvres - Quelque 600 marines américains
devraient arriver début octobre à la base aérienne de Clark aux Philippines pour
participer à un exercice conjoint prévu du 11 au 26 octobre, a rapporté jeudi
l'Agence philippine de presse.
- Militaire
- JERUSALEM, 19 septembre (XINHUA) Israël bien préparé
à une attaque irakienne, déclare le ministre israélien de la Défense-
Le ministre israélien de la
Défense, Binyamin Ben Eliezer, a indiqué mercredi lors du conseil des ministres
hebdomadaire qu'Israël est bien préparé à une éventuelle attaque lancée par
l'Irak contre lui.
- Jeudi 19 septembre 2002, 18h31
- La liberté de Maurice Papon sera examinée en cassation
- PARIS (Reuters) - Le ministre de la Justice Dominique Perben a poussé le
parquet général de Paris à déposer un pourvoi en cassation contre la remise en
liberté de l'ex-fonctionnaire de Vichy Maurice Papon, qui suscite une polémique
grandissante. "Le garde des Sceaux donne son accord à un pourvoi en cassation, considérant
que la décision n'est pas suffisamment explicitée et motivée", a dit un
porte-parole de la Chancellerie. Le ministère considère que la cour d'appel de Paris, en libérant Maurice
Papon, a écarté sans motifs suffisants le "risque de trouble à l'ordre public".
Ce risque était invoqué par le parquet pour requérir le maintien en
détention. "Compte tenu de son âge et de son état de santé, la suspension de peine de
Maurice Papon n'est pas de nature à troubler l'ordre public", a répondu la cour
dans son arrêt. La Chancellerie estime qu'elle a ainsi négligé "l'émotion et les troubles
psychologiques" suscités par la sortie de prison de l'ancien haut fonctionnaire
de Vichy, a précisé le porte-parole du ministère. La chambre criminelle de la Cour de cassation, plus haute instance pénale
française, mettra "huit ou neuf mois" à trancher, a dit à Reuters un magistrat
de la cour. Ce pourvoi, dont le parquet général semblait mercredi écarter le dépôt, n'a
que très peu de chances d'aboutir, a ajouté ce magistrat. En effet, la Cour de
cassation "ne juge que d'éventuels problèmes de forme et n'est pas habilitée à
rejuger sur le fond le problème de la détention", a-t-il dit. Dans la matinée, Dominique Perben avait expliqué sur RTL qu'une telle
démarche était encouragée par le président Chirac, qui a repoussé trois demandes
de grâce médicale de Maurice Papon entre 2000 et 2002. "Le président de la République a ressenti très fortement hier l'émotion de
ceux qui sont directement concernés par cette affaire et c'est dans cet état
d'esprit que sont le président et le gouvernement", avait-il dit. Interrogé dans l'après-midi en marge d'une cérémonie à la mémoire des
victimes du terrorisme, aux Invalides, le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin
a souligné que le garde des Sceaux s'était "exprimé au nom du gouvernement" .
Dominique Perben, prié à son tour de dire si le chef du gouvernement avait
insisté sur la nécessité d'un pourvoi, a répondu: 'C'est lui, c'est le président
de la République, c'est moi..." Condamné à dix ans de réclusion pour "complicité de crimes contre l'humanité"
en raison de son rôle dans la déportation de centaines de juifs durant
l'Occupation, Maurice Papon, 92 ans, est sorti mercredi de la prison parisienne
de la Santé après près de trois ans de détention.
DES INSULTES ET DES FLEURS POUR PAPON
La cour d'appel s'est basée sur deux expertises médicales, dont une concluait
à une "impotence pratiquement complète" et soulignant que le détenu risquait de
devenir grabataire. La diffusion mercredi soir des images de télévision montrant
Maurice Papon valide, sortant de prison en marchant et regagnant son domicile en
voiture sans même voir un médecin ont suscité la stupeur et la fureur de
certains avocats des victimes des déportations. Me Gérard Boulanger, avocat qui a déposé les premières plaintes contre lui en
1981, a annoncé son intention de saisir Dominique Perben. Fait rarissime, le docteur Odile Diamant-Berger, qui a réalisé l'expertise
parlant d'impotence, a justifié sa position sur France Info : "grabataire ne
veut pas dire allongé, impossible de bouger", a-t-elle estimé. Le Larousse et le
Robert définissent cependant le terme comme désignant "un malade qui ne quitte
pas le lit". L'un des avocats de Maurice Papon, Francis Vuillemin, a exprimé son
indignation face à cette polémique. "On lui reproche de s'être tenu sur ses
jambes pour faire les cinq mètres qui le séparaient d'une voiture. C'est
hallucinant, c'est de la manipulation d'opinion", a-t-il dit à Reuters.
"Quatre experts médicaux, impartiaux, parmi les meilleurs, choisis par la
justice, ont établi que Maurice Papon ne pouvait rester en détention. (...) Son
état ne fera qu'aller en empirant. Ceux qui pensent le contraire sont des fous",
a-t-il ajouté. Maurice Papon a passé sa première nuit de liberté avec ses enfants dans la
maison familiale de Gretz-Armainvilliers (Seine-et-Marne), près de Paris, placée
sous protection policière. Des militants de la Ligue de défense juive se sont rendus dans la nuit à
proximité, frappant sur des casseroles et scandant "Papon, assassin !" et "Papon
en prison !", ont rapporté des témoins. Jeudi, des militants sont revenus
déposer des banderoles portant l'étoile de David sur les grilles de l'entrée,
mais des policiers les ont enlevées. Un ou une inconnu(e) a envoyé une gerbe de fleurs par coursier à l'ex-détenu.
Deux manifestations de protestation étaient prévues jeudi en début de soirée
à Paris et à Bordeaux. La première devait être organisée à l'emplacement de
l'ancien Vélodrome d'hiver, dans le XVe arrondissement, où des juifs arrêtés
sous l'Occupation avaient été détenus avant d'être déportés en 1942. La seconde
devait se dérouler devant la gare Saint-Jean de Bordeaux, d'où sont partis des
convois de déportation. Les avocats de Maurice Papon ont annoncé leur intention de saisir dans un
délai encore indéterminé une commission spécialisée de la Cour de cassation pour
obtenir un réexamen de l'affaire. Ils se fondent sur un arrêt de la Cour
européenne des droits de l'homme ayant condamné la France le 25 juillet pour
"violation du droit à un procès équitable", en raison de la déchéance
automatique du pourvoi en cassation de Maurice Papon après sa fuite de 1999.
- jeudi
19 septembre 2002 - Non seulement
les policiers français passent leur temps à traquer
les dangereux entarteurs d'Unité Amicale, mais maintenant
il va falloir qu'ils s'occupent - sur les ordres de
la vieille rombière grincheuse de l'Elysée - de faire
des rapports sur des chatouilles et des gratouilles.
Rassurez-vous, c'est toujours avec votre argent...
PARIS (Reuters) - La garde de l'Elysée est sur le grill depuis qu'un cri de
femme a déchiré un soir de juillet dernier le silence de la rue du palais
présidentiel, écrit Le Canard Enchaîné à paraître mercredi. Croyant
qu'une femme venait d'être poignardée, Bernadette Chirac était en effet
descendue dans la rue le 10 juillet pour découvrir que ce cri avait été
poussé par une femme policier en faction devant l'Elysée, chatouillée par
l'un de ses collègues. "Comportement que je juge inacceptable de la
part de fonctionnaires de police en tenue à la vue du public", a commenté
l'épouse du chef de l'Etat dans un procès-verbal dont l'hebdomadaire
satirique publie des extraits. Compte tenu de la gravité de l'affaire,
les autorités ont immédiatement convoqué les protagonistes du
drame. "Oui, effectivement, j'ai poussé un cri car mon collègue m'a
chatouillée aux hanches (...) Il est vrai qu'il n'est pas tout à fait normal
de faire les pitres dans la rue, à proximité du palais présidentiel", a
concédé la policière. De fil en aiguille, l'enquête est remontée jusqu'au
brigadier-major de service ce soir-là, qui n'a pas mesuré dans son rapport
manuscrit l'énormité de l'événement. "Je reconnais maintenant que
j'aurais dû analyser la situation avec moins de légèreté", a-t-il
dit. Selon Le Canard Enchaîné, ce policier devrait se retrouver dans
quelques semaines devant le conseil de discipline pour cette erreur
d'appréciation. Les juges disciplinaires devront notamment dire s'il
s'agissait de "chatouilles", comme indiqué par les protagonistes, ou de
"titillements", terme également utilisé par le commissaire chargé de
l'enquête.
- Mercredi 18 septembre 2002, 13h28
- BAGDAD (AFP)
- Irak: malgré sa volte-face, Bagdad craint une attaque américaine - L'Irak a
affirmé mercredi qu'il attendait de l'ONU qu'elle prouve sa crédibilité après
son feu vert à une reprise des inspections sur le désarmement, mais indiqué
qu'il redoutait toujours une frappe américaine.
"La balle est désormais dans le camp des Nations unies, qui doivent prouver
leur crédibilité", écrit le quotidien Babel, dirigé par Oudaï Saddam Hussein, le
fils aîné du président irakien. En acceptant le retour des inspecteurs de l'ONU,
absents d'Irak depuis fin décembre 1998, Bagdad "a asséné un coup fatal au plan
agressif" des Etats-Unis qui, soutenus par la Grande-Bretagne, menaçaient de
lancer une offensive militaire en Irak pour renverser le président Saddam
Hussein, ajoute-t-il. En retour, le Conseil de sécurité de l'ONU est appelé à
"prouver ses bonnes intentions et sa crédibilité, notamment en ce qui concerne
la mission des équipes d'inspection et la durée de cette mission", réclame le
journal. Les Etats-Unis, qui ont accueilli la volte-face irakienne sur son désarmement
comme "une tactique", entendent faire adopter par le Conseil de sécurité de
l'ONU une nouvelle résolution définissant notamment les conditions de la reprise
des inspections en Irak. La Russie, allié tradionnel de Bagdad et l'un des cinq
membres permanents du Conseil de sécurité, s'oppose publiquement à une nouvelle
résolution, alors que des responsables irakiens et le chef des inspecteurs en
désarmement de l'ONU, Hans Blix, sont convenus de se retrouver début octobre à
Vienne après une rencontre mardi à New York. Comme pour maintenir la pression
sur Bagdad, le Pentagone a annoncé que 2.000 Marines d'une unité amphibie
commenceraient avant la fin septembre des manoeuvres de trois à quatre semaines
au Koweit, voisin de l'Irak. Les ministres de la Ligue arabe réunis mardi à New York ont demandé dans un
communiqué à "tous les Etats" de cesser de menacer d'employer la force contre
l'Irak et d'étudier la levée de l'embargo qui frappe ce pays. Cette prise de
position répond aux attentes de l'Irak, dont le vice-Premier ministre Tarek Aziz
avait rappelé encore mardi que le retour des inspecteurs en désarmement devrait
être couronné, en fin de compte, par une levée de l'embargo qui le frappe depuis
son invasion du Koweit en 1990. Mais le ministre saoudien des Affaires
étrangères, Saoud Al-Fayçal, s'est dit sceptique quant à la fin du "cauchemar"
d'une guerre dans le Golfe après la décision irakienne. "Je ne m'attends pas à
la fin du cauchemar de la guerre (dans le Golfe) ou que la région soit à l'abri
des catastrophes", a dit le ministre, cité mercredi par le quotidien koweitien
Al-Rai Al-Aam. Mardi, l'ONU et l'Irak ont discuté de la reprise des inspections en Irak,
prélude à une deuxième réunion début octobre. Une première rencontre s'est
déroulée mardi à New York entre le chef des inspecteurs en désarmement, le
Suédois Hans Blix, et des responsables irakiens sur les modalités pratiques
d'une reprise des inspections en Irak. Les discussions ONU-Irak, a annoncé dans
un communiqué la Commission de contrôle, de vérification et d'inspection des
Nations Unies COCOVINU se poursuivront dans la première semaine d'octobre à
Vienne (Autriche). "La partie irakienne a indiqué avoir besoin de temps pour
consulter Bagdad et étudier les arrangements pratiques", a indiqué la COCOVINU
pour expliquer ce délai. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA)
s'est dite prête à reprendre "dès demain" ses inspections en Irak si le Conseil
de sécurité le décidait et le président Saddam Hussein a fait savoir qu'il
allait adresser dans "les tout prochains jours" un message à l'Assemblée
générale de l'ONU. A Washington, le Pentagone a annoncé que 2.000 Marines américains d'une unité
amphibie commenceront avant la fin septembre des manoeuvres de trois à quatre
semaines au Koweit. L'armée de Terre américaine a récemment commencé à envoyer
des troupes fraîches au Koweit, dans le cadre d'une rotation de six mois de ses
forces blindées.
- mercredi 18 septembre 2002, 13h11
- BERLIN (AFP) -Allemagne: un nouveau sondage confirme l'avance du SPD
- Un nouveau
sondage publié mercredi confirme l'avance des sociaux-démocrates (SPD) du
chancelier allemand Gerhard Schroeder sur les conservateurs (CDU/CSU) dans les
intentions de vote pour les élections législatives de dimanche, à deux points
d'écart.
Selon ce sondage de l'institut Forsa pour l'hebdomadaire Stern, réalisé du 9
au 14 septembre sur un échantillon de 3.006 personnes, le SPD obtiendrait 40%
des suffrages, contre 38% pour la CDU/CSU. Des valeurs inchangées par rapport au
précédent sondage du même institut publié vendredi. Si les néo-communistes du PDS, crédités de 4% des intentions de vote, ne
parvenaient pas à siéger au Parlement --ils devraient pour ce faire soit
dépasser le seuil des 5%, soit obtenir au moins trois mandats directs-- le SPD
allié aux Verts (7% d'intentions de vote) bénéficierait d'une majorité de
sièges, selon ce sondage. Les libéraux du FDP sont crédités pour leur part de 8%
d'intentions de vote. Alors que le SPD devance depuis quelques jours la CDU/CSU dans plusieurs
sondages, l'institut Allensbach est le seul à enregistrer une très légère
remontée des conservateurs, dans une enquête publiée mercredi par le quotidien
conservateur Frankfurter Allgemeine Zeitung. D'après cet institut, l'Union
chrétienne-démocrate CDU et sa soeur bavaroise CSU, emmenées par Edmund Stoiber,
remporteraient 37,3% des voix (+0,3% par rapport à la semaine dernière), devant
le SPD avec 37% (score inchangé). Le Parti libéral de centre droit FDP est toujours crédité de 10,1 % des voix,
devant les Verts de la coalition au pouvoir à 7,2% (-0,1%). Les néo-communistes
perdent un demi-point, à 4,4%, selon ce sondage réalisé du 6 au 15 septembre
auprès de 2.000 personnes. Longtemps à la traîne dans les sondages, les sociaux-démocrates ont devancé
la semaine dernière pour la première fois de la campagne les conservateurs dans
plusieurs sondages. Le dernier sera publié samedi. En 1998, Allensbach avait été
le seul institut de sondage à prédire avec exactitude la nette victoire de
Gerhard Schroeder sur le chrétien-démocrate Helmut Kohl.
- Mercredi 18 septembre 2002, 13h10
-VIENNE (AFP) - Autriche: l'extrême droite s'est trouvée un chef - Le ministre
autrichien des Transports, Mathias Reichhold, a annoncé mercredi qu'il acceptait
de prendre la présidence du parti d'extrême droite en déconfiture, avant les
élections anticipées de novembre.
Mathias Reichhold, 45 ans, est un proche de Joerg Haider, l'homme fort du
FPOe qui s'est retiré dans l'ombre ces derniers jours alors que le parti se
cherchait désespérément un chef. La présidente du parti, la vice-chancelière
Susanne Riess-Passer, avait démissionné le 8 septembre après un conflit avec M.
Haider, son prédécesseur. La candidature de M. Reichhold, qui a démissionné comme ministre des
Transports après le départ de la vice-chancelière, doit être confirmée par un
congrès extraordinaire du parti samedi. Il n'y a pas d'autre candidat. M. Haider
qui avait accepté la semaine dernière de reprendre la charge, s'est ravisé trois
jours après. Dans une interview télévisée, il a indiqué qu'il avait posé ses conditions
avant d'accepter de prendre la direction d'un parti déchiré et en dégringolade
dans les sondages. "Il ne faut pas se dorer la pillule, le parti est en
morceaux", a-t-il déclaré. M. Reichhold veut notamment écarter des instances
dirigeantes les plus radicaux du parti, qui s'opposent entre autres à
l'élargissement de l'Union Européenne et avaient poussé Mme Riess-Passer à la
démission. Le retrait de la vice-chancelière a conduit le chancelier conservateur
Wolfgang Schuessel a convoquer des élections anticipées, qui devraient se tenir
le 24 novembre. Le FPOe risque une débâcle aux urnes: il recueille 14% des
intentions de vote, alors qu'il avait rassemblé près de 27% des voix aux
dernières législatives de 1999. M. Reichhold est un agriculteur en produits biologiques de la province de
Carinthie et un lieutenant de longue date de son gouverneur, Joerg Haider. Au
cours de vingt ans de carrière, il a été député, à Vienne et au parlement
européen. Il a déjà annoncé à deux reprises qu'il renonçait à la
politique.
- Monde
- BRASILIA, 18 septembre (XINHUA) - Le ggouvernement
brésilien enquête sur les importations d'uranium del'Irak - Le ministre brésilien des
Sciences et de la Technologie Ronaldo Sardenberg a déclaré mardi que le
gouvernement ouvrira une enquête sur l'exportation d'uranium vers l'Irak.
- Monde
- KATMANDOU, 18 septembre (XINHUA) -Le président
américain salue les efforts antiterroristes du Népal - Le président américain George
W. Bush a salué le peuple népalais pour sa contribution à la campagne
antiterroriste internationale dans une lettre adressée au Premier ministre
népalais Sher Bahadur Deuba, a rapporté mercredi à Katmandou la radio du pays.
- Monde -
WASHINGTON, 18 septembre (XINHUA) - Les Etats-Unis
prêts à une éventuelle opération contre Al-Qaïda au Yémen (télévision)- Les autorités militaires
américaines et l'Agence centrale de renseignement (CIA) s'apprêtent à lancer une
opération d'envergure au Yémen pour capturer ou tuer des membres présumés
d'Al-Qaïda, selon la chaîne de télévision américaine ABC.
- Militaire -
WASHINGTON, 18 septembre (XINHUA) - Prochaine manoeuvre
amphibie américaine au Koweït - L'armée américaine, qui
renforce sa présence dans le Golfe et maintient ses pressions sur l'Irak, doit
lancer une manoeuvre amphibie de débarquement au Koweït fin septembre, a annoncé
mardi un porte-parole militaire américain.
- Mercredi
18 septembre 2002 - TF1 - Maurice Papon est
libre - Papon ne mourra pas en prison. Ainsi en a décidé ce matin la
cour d’appel de Paris à la vue des deux expertises médicales présentées en
septembre dernier par les avocats de l’ancien fonctionnaire de Vichy. Ces
rapports concluaient à l’incompatibilité de l’état de santé de Maurice Papon,
pratiquement impotent, avec un maintien en détention. Les magistrats n’ont donc
pas suivi les réquisitions du parquet général, qui avait requis son maintien
derrière les barreaux, en invoquant les risques de "trouble à l'ordre public".
Pour fonder sa décision, la cour s'est appuyée sur un amendement au code de
procédure pénal qui stipule qu'une suspension de peine peut être accordée à des
condamnés "dont il est établi qu'ils sont atteints d'une pathologie engageant le
pronostic vital ou que leur état de santé est durablement incompatible avec le
maintien en détention". Maurice Papon sera libéré "en fin de journée", selon son avocat Maître
Varaut. "Il devra résider dans sa propriété" et devra "demander au juge
d'application des peines l'autorisation pour se déplacer. Ce n'est pas à
proprement parler une résidence surveillée", a-t-il ajouté. "C'est une grande
victoire. Il ne reste plus grand chose de sa condamnation et nous allons nous
attacher à ce qu'il n'en reste plus rien en saisissant la commission de
révision de la Cour de cassation", a déclaré pour sa part Maître Francis
Vuillemin, également défendeur de Maurice Papon. L'ancien secrétaire général de la préfecture de
Gironde purgeait depuis octobre 1999 une peine de dix ans de réclusion
pour "complicité de crimes contre l'humanité" pour son rôle dans la déportation
de 1.600 Juifs vers les camps de la mort nazis entre juin 1942 et août
1944
- Mercredi 18 septembre
2002 -(Liberation.fr - 09:42) -Papon libéré
- La Cour d'appel de
Paris a ordonné mercredi la libération de l'ancien secrétaire général de la
préfecture de Gironde sous le régime de Vichy • Selon ses avocats, il devrait
sortir dans le courant de la journée de la prison parisienne de la
Santé. A 92 ans, Maurice Papon va
retrouver la liberté. La Cour d'appel de Paris a ordonné mercredi la libération
de l'ancien secrétaire général de la préfecture de Gironde sous le régime de
Vichy. Incarcéré depuis près de trois ans pour «complicité de crimes contre
l'humanité», il devrait, selon ses avocats, sortir dans le courant de la journée
de la prison parisienne de la Santé après les formalités de levée d'écrou. En
se prononçant pour la remise en liberté de Maurice Papon, la cour n'a pas suivi
les réquisitions du parquet général, qui, le 4 septembre dernier, avait requis
son maintien en détention en invoquant les risques de «trouble à l'ordre
public». Pour obtenir la libération de l'ancien fonctionnaire de Vichy, ses
avocats se sont appuyés sur deux expertises médicales distinctes établissant que
le détenu était pratiquement impotent en raison de problèmes cardiaques et
devenait progressivement grabataire. Maurice Papon purge depuis octobre 1999
une peine de dix ans de réclusion pour «complicité de crimes contre l'humanité»
pour son rôle dans la déportation de 1.600 Juifs vers les camps de la mort nazis
entre juin 1942 et août 1944.
- Mercredi 18 septembre 2002, 9h22
- La justice ordonne la libération de Maurice Papon-
PARIS (Reuters) - La Cour d'appel de Paris a ordonné la remise en liberté de
Maurice Papon, 92 ans, incarcéré depuis près de trois ans pour "complicité de
crimes contre l'humanité", annoncent ses avocats.Il devait sortir dans le courant de la journée de la prison parisienne de la
Santé après les formalités de levée d'écrou.La cour n'a pas suivi les réquisitions du parquet général, qui avait requis
son maintien en détention à l'audience, le 4 septembre, en invoquant les risques
de "trouble à l'ordre public".*Ses avocats s'appuyaient sur deux expertises médicales distinctes qui ont
établi que le détenu était pratiquement impotent en raison de problèmes
cardiaques et devenait progressivement grabataire.L'ancien secrétaire général de la préfecture de Gironde purge depuis octobre
1999 une peine de dix ans de réclusion pour "complicité de crimes contre
l'humanité" pour son rôle dans la déportation de 1.600 Juifs vers les camps de
la mort nazis entre juin 1942 et août 1944.
- Après
"l’odieux attentat pâtissier" dont a été victime le père
Bernard Berger à coups de tarte à la crème dans la basilique de Saint-Denis
quelques minutes avant la messe dimanche 15 septembre 2002. Nous contatons que quelques minutes après cette agression la
« coordination nationale des sans-papiers » la dénonçait déjà par la
voix de M. Ali Mansouri en particulier, Catholique et Royaliste demande
qui récupère le crime ? Il est à noter l'empressement de la police, sur ordre
sans doute, à retrouver les justiciers qui ne manquent
pas d'humour, et qui semblent avoir touché le Père Berger
"là ou ca fait mal" ! Nous renouvelons nos
félicitations au courageux justiciers, tout en regrettant
que la tarte fut lancée dans la basilique ! Nous souhaitons
donc au Père Berger un prompt rétablissement, qui ne
saurait excéder celui qui devrait nous guérir de la
tristesse de ses actions du mois d’août. Pour rappel,
durant quelques jours le Père Berger a fait "raccompagner"
les opposants à l'occupation par ses amis du SCALP
jusque dans Paris. On a des relations ou on n'en a pas...
mardi 17 septembre 2002, 18h38
- Quatre personnes placées en garde à vue après l'agression du prêtre de la
basilique de Saint-Denis. PARIS (AP) - Quatre personnes ont été placées en garde à vue à la suite de
l'agression dont a été victime, dimanche, le père Bernard Berger, prêtre de la
Basilique de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), a-t-on appris mardi auprès des
services de la police judiciaire de Bobigny. Les quatre hommes, âgés de 25 à 35 ans, ont été interpellés lundi et mardi et
sont "fortement soupçonnés" d'avoir participé à cette agression, précisait-on de
mêmes sources. La décision de les présenter devant le parquet devait être prise
mercredi matin par le procureur de la République. Le père Bernard Berger avait été aspergé dimanche au début de la messe de gaz
lacrymogène, mousse à raser et d'encre, par plusieurs individus se réclamant de
l'extrême droite et protestant contre l'accueil de sans-papiers dans la
basilique fin août. Durant la dernière quinzaine du mois d'août, le père Berger, avec l'aval de
l'évêché, avait en effet accepté d'accueillir une centaine de sans-papiers de la
"Coordination 93" qui voulaient attirer l'attention sur leur sort.
Dans un communiqué diffusé mardi, le prêtre rappelle les principes de refuge
et de protection qui ont été ceux de la basilique depuis trois siècles et
s'interroge: "Pourquoi alors des hommes et des femmes d'aujourd'hui (...) ne
pourraient-ils venir y crier leur détresse". Pour le père Berger, son agression "relève d'une motivation qui n'a rien à
voir avec le souci qui est encore le nôtre des sans-papiers". Il affirme vouloir
"rester dans (ses) interventions à l'écoute à l'écoute de ces hommes et de ces
femmes: l'Eglise a soutenu les sans-papiers et les soutiendra encore". AP
- Monde
- BRASILIA, 17 septembre (XINHUA) - Le gouvernement
brésilien enquête sur les importations d'uranium del'Irak - Le ministre brésilien des
Sciences et de la Technologie Ronaldo Sardenberg a déclaré mardi que le
gouvernement ouvrira une enquête sur l'exportation d'uranium vers l'Irak.
- Monde
- TEHERAN, 17 septembre (XINHUA) - L'Iran réitère son
opposition à une éventuelle attaque américaine contre l'Irak - Le président iranien Mohammad
Khatami a réitéré mardi l'opposition de l'Iran à une éventuelle attaque
américaine contre l'Irak, avertissant que cela établirait un précédent
"dangereux" pour les changements de gouvernement dans le monde.
- Militaire
- WASHINGTON, 17 septembre (XINHUA) - L'armée de l'air
américaine redéfinit son programme sur une nouvelle génération d'avion de combat
- Le secrétaire de l'armée de
l'air américaine James Roche a annoncé mardi que l'armée de l'air redéfinissait
son programme sur une nouvelle génération d'avion de combat.
- Militaire
-
NEW DELHI, 17 septembre (XINHUA) - Une délégation
militaire indienne se rend en Israël - Une délégation indienne de haut
niveau dirigée par le secrétaire indien à la défense, Subir Dutta, est partie
mardi pour Israël pour continuer des négociations sur une transaction de
quelques millions de dollars pour l'acquisition de radars aériens Phalcon et
d'autres équipements
- 24Heures, 17 sept. 2002, Vanessa Dougnac
Dans la vallée de Kulu, un
chevelu torse nu chevauchant une vrombissante moto Enfield, une
blonde pulpeuse enlacée à sa taille, interroge un paysan : "Malana, c'est
par là ?" Hochement de tête pour toute réponse. Pourtant ils sont loin d'être
arrivés. Ils s'arrêteront peut-être avant, au village de Kasol, surgi de
nulle part, au milieu des montagnes, assiégé par une faune occidentale, avec
ses billards, sa musique techno, ses enseignes en hébreu et ses schilums
gorgés de haschisch. Ensuite il leur faudra continuer sur chemin de terre
(...) Une quête difficile pour atteindre le précieux cannabis que
l'on retrouve dans les coffee-chops d'Amsterdam sous le nom de Malana
Cream et qui donne à la vallée de Kulu une réputation mondiale. (...) Certes,
voilà longtemps que l'Himalaya rime avece marijuana, en particulier
dans cette région, célèbre repaire des baroudeurs, posthippies, trekkers
et autres touristes. Et c'est vrai, le cannabis pousse en liberté, même sous
les fenêtres du commissariat local. Sa consommation remonte aux hippies,
mais puise ses racines dans le culte religieux de Shiva, et dans la
tradition indienne qui vante ses vertus médicinales. Mais en dix ans, le
trafic du cannabis a pris des proportions alarmantes. Le calcul est simple :
le kilo est venu 10'000 roupies dans la vallée, mais se monnaie
100'000 sur les plages de Goa et un million en Europe. Pour les
Occidentaux, la quête d'un nirvana aux odeurs de hasch a fait place à l'appât
des dollars. Alors, si la police laisse en paix les petits consommateurs,
elle a décidé de s'attaquer aux trafiquants étrangers. En trois ans, 197
Occidentaux ont été arrêtés. Israéliens et Italiens en tête. (...)
}
-
- [2002-09-17 08:31]
- L'Irak accepte le retour des inspecteurs, scepticisme
américain - NATIONS UNIES (Reuters) - Le président irakien Saddam Hussein, sujet à de
fortes pressions diplomatiques internationales sur fonds de menace d'offensive
militaire américaine, a accepté le retour des inspecteurs en armement des
Nations unies sans conditions.
La Maison blanche a réagi avec scepticisme à la proposition de l'Irak, y
voyant une tactique vouée à l'échec, et s'est engagée à oeuvrer pour l'adoption
d'une nouvelle résolution encadrant étroitement les obligations de Bagdad. La
Russie a jugé quant à elle qu'une nouvelle résolution n'était pas
nécessaire. "J'ai reçu une lettre des autorités irakiennes transmettant leur décision de
permettre le retour des inspecteurs sans conditions", a annoncé lundi le
secrétaire général de l'Onu Kofi Annan à des journalistes, ajoutant que le
Conseil de sécurité devrait maintenant décider de la conduite à tenir. "Nous avons l'intention d'aller de l'avant avec notre résolution", a déclaré
un responsable du département d'Etat. "Elle devra souligner ce que l'Irak doit
faire et éclaircir ce qu'il adviendra si l'Irak ne s'y conforme pas", a-t-il
poursuivi, ajoutant que Saddam Hussein n'avait plié que face aux pressions
concertées de la communauté internationale et sous la menace d'une initiative
militaire. Scott McClellan, porte-parole de la Maison blanche, a minimisé la proposition
irakienne. "Il s'agit d'une mesure tactique de l'Irak dans l'espoir d'éviter une
action musclée du Conseil de sécurité des Nations unies. En tant que telle,
c'est une tactique qui échouera", juge-t-il dans un communiqué. "Nous sommes parvenus à écarter la menace d'un scénario militaire et à
ramener le processus sur le terrain politique", s'est félicité le ministre russe
des Affaires étrangères Igor Ivanov, ajoutant qu'aucune nouvelle résolution
n'était nécessaire, selon les propos rapportés par l'agence de presse
Itar-Tass. Le ministre français des Affaires étrangères Dominique de Villepin a déclaré
que le Conseil de sécurité étudierait la nécessité d'une nouvelle résolution à
la suite du changement d'attitude de l'Irak. "Diverses options sont ouvertes. Nous discuterons avec nos partenaires du
Conseil de sécurité de ce qui pourrait être nécessaire une fois que les
inspecteurs seront sur le point de revenir", a déclaré Villepin à des
journalistes, "Saddam Hussein doit être pris au mot", a-t-il lancé. Il a estimé que les inspecteurs pourraient être de retour en Irak "d'ici
quelques jours, sinon d'ici quelques semaines". Le Conseil de sécurité, qui compte 15 membres, organisera des consultations
mardi. La Russie, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et la Chine,
membres permanents, y disposent d'un droit de veto. D'autres diplomates du Conseil de sécurité ont jugé que le conseil adopterait
probablement de toute manière une nouvelle résolution exigeant la coopération de
l'Irak avec les inspecteurs. George W. Bush s'est engagé à provoquer un "changement de régime" en Irak et
des responsables américains ont refusé d'écarter une action militaire, même en
cas de reprise des inspections de l'Onu. Les inspecteurs avaient quitté l'Irak en décembre 1998 à la veille d'une
campagne de bombardements américano-britanniques destinés à punir Bagdad de son
manque de coopération avec les experts en armement.
LETTRE IRAKIENNE Annan a reçu la lettre de Bagdad des mains du ministre irakien des Affaires
étrangères Naji Sabri au cours d'une réunion à laquelle assistait également le
secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa. "Nous sommes parvenus à des résultats satisfaisants et c'est une bonne
nouvelle", a déclaré Sabri à des journalistes après avoir remis la missive. La lettre irakienne, dont les Nations unies ont communiqué le texte, explique
que l'Irak "a basé sa décision concernant le retour des inspecteurs sur son
désir de terminer la mise en application des résolutions concernées du Conseil
de sécurité et de lever toute incertitude sur le fait que l'Irak possède encore
des armes de destruction massive". Elle ajoute qu'il s'agit d'une première étape vers une "solution globale" qui
devrait inclure la levée des sanctions infligées par les Nations unies à l'Irak
à la suite de son invasion du Koweït en 1990. Le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Maher a déclaré que ses
collègues arabes et lui-même avaient appelé l'Irak à autoriser le retour des
experts en armement sans conditions et que le secrétaire d'Etat américain Colin
Powell lui avait confié que Washington étudierait la lettre irakienne. "C'est le début d'un processus de relâchement de la tension", a-t-il dit à
Reuters Television. La décision irakienne satisfait la principale exigence des Etats-Unis dans
leur campagne destinée à forcer Bagdad à obéir aux résolutions des Nations
unies. Annan a estimé que le discours de jeudi du président américain avait
"galvanisé la communauté internationale". "Je transmets désormais la lettre au Conseil de sécurité et il devra décider
la prochaine décision à prendre", a-t-il ajouté. Hans Blix, président exécutif de la Commission de surveillance, de
vérification et d'inspection de l'Onu, a salué la nouvelle. "Nous sommes prêts pour des discussions immédiates à New York concernant
l'organisation pratique de la reprise des inspections. Comme il apparaît
clairement dans les rapports de la commission au Conseil de sécurité, nous
sommes prêts pour de telles discussions depuis quelque temps déjà", a-t-il
déclaré par la voix de son porte-parole Ewen Buchanan. Dans le cadre du cessez-le-feu de la Guerre du Golfe en 1991, les inspecteurs
doivent vérifier le démantèlement de tous les programmes irakiens en matière
d'armements biologiques, chimiques et nucléaires, ainsi que de missiles à longue
portée, avant toute suspension des sanctions.
- Lundi 16 septembre - Libération - Le curé de Saint-Denis agressé par des
«royalistes» - Le père Bernard Berger, curé de
la basilique de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), récemment occupée par des
sans-papiers, a été agressé hier matin, d'après la coordination 93 des
sans-papiers. Il aurait été entarté, puis aspergé de gaz lacrymogène. Une petite
poignée «de royalistes ou de membres d'extrême droite», selon Jean
Brafman, conseiller régional également membre de la coordination, se serait
introduite dans la basilique. «Ils ont aspergé le curé de gaz dans la
basilique même, ce qui a aussi fortement incommodé l'assistance. Très troublé,
le curé a attendu un moment avant de commencer la messe.» «Ce sont des
royalistes qui avaient déjà manifesté en août pendant que nous étions dans
l'église. Ils ont accusé le père Berger d'être le "curé des musulmans"», a
précisé Ali Mansouri, porte-parole de la coordination 93.
- Lundi 16 septembre
2002 - Sans rancune, Béthune élit
Mellick - Paul QUINIO pour Libération - Condamné en 1996, l'ancien maire récupère son
fauteuil. Jacques Mellick rêvait de
vengeance depuis six ans. Il la tient depuis hier soir.
Les Béthunois l'ont, à
l'occasion d'une élection municipale partielle, élu dès le premier tour maire de
la ville. Après un retour manqué de 60 voix en mars 2001, l'ancien ministre,
condamné à deux ans d'inéligibilité pour subordination de témoins et à cinq ans
de privation de droits civiques pour faux témoignages dans l'affaire OM-VA,
retrouve le fauteuil qu'il a occupé pendant près de vingt ans, entre 1977 et
1996. Investi par le Parti socialiste, il a obtenu 51,57 % des suffrages. Son
principal adversaire, le maire sortant Bernard Seux, un ex-socialiste passé au
Mouvement des citoyens (MDC), à la tête d'une liste de rassemblement
anti-Mellick, n'a obtenu que 33,41 %. Anne-Marie Duez, anti-Mellick de droite, a
totalisé 9,21 %. La liste des Verts 5,81 %. Mardi dernier, le candidat confiait
que son meilleur allié serait l'abstention. Il avait raison : elle a atteint
près de 42 %. Elle a été plus forte encore dans les quartiers du centre-ville,
traditionnellement les moins favorables au «seigneur» de Béthune. «Populisme». C'est aux quartiers populaires périphériques que Jacques
Mellick doit son élection. «A son clientélisme», ont dénoncé ses
adversaires, qui ont immédiatement considéré le retour de l'ancien ministre de
la Mer de Mitterrand comme la victoire «du populisme et de la démagogie de la
machine Mellick». «Le Parti socialiste est déshonoré à Béthune», a regretté
hier soir un ancien militant PS. Membre de l'équipe de Bernard Seux, il se
disait convaincu que Mellick renouerait rapidement «avec ses errements
passés». Le «front républicain» anti-Mellick constitué autour du maire sortant et
réunissant des socialistes dissidents, des radicaux de gauche, des communistes
et même des représentants de l'UDF, n'a donc pas pesé assez lourd. C'est
pourtant cette stratégie d'alliance «de tous les démocrates», nouée entre
les deux tours des élections municipales de mars 2001, qui lui avait fait
barrage il y a dix-huit mois. Reconstitué cette fois dès le premier tour, le
remake «TSM» (Tout sauf Mellick) n'a pas fonctionné. Lang et DSK. «Nous ne sommes pas dans la même situation qu'en
2001», assurait l'ex-ministre à quelques jours de ce premier tour. En plus
de l'abstention, Jacques Mellick misait sur l'usure de l'équipe sortante et sur
le désarroi des militants de gauche, marris de se retrouver à voter pour une
liste où figurait le suppléant du candidat UMP lors des élections législatives
de juin. Dans cette campagne ultracourte, Jacques Mellick avait aussi mis le paquet
pour démontrer que le temps de la solitude était derrière lui. L'ancien «paria»
avait pu s'afficher la semaine dernière aux côtés des anciens ministres Jack
Lang, Dominique Strauss-Kahn et Claude Bartolone. En face, si tout le monde
louait «l'honnêteté» ou «le courage» de Bernard Seux, ancien
adjoint de Jacques Mellick passé en 1997 dans «la résistance», nombreux étaient
ceux, y compris parmi ses plus proches, qui reconnaissaient qu'il ne faisait
plus le poids. Que va faire Mellick de cette victoire ? Pendant la campagne, il assurait ne
«pas avoir de haine». Il sait pourtant qu'il va hériter d'une ville
coupée en deux, entre les pro et les anti. Il sait aussi qu'il va hériter d'une
gauche passablement déboussolée par ces années de combats fratricides. «Je
n'ai pas envie de me venger. Je l'ai eue. Mais plus aujourd'hui, assurait-il
la semaine dernière. Je suis serein.» «Go-between». Aujourd'hui consultant pour une entreprise néerlandaise
implantée dans les Länder de l'ex-Allemagne de l'Est, dont il refuse de
donner le nom, l'ancien ministre assure «ne pas vouloir redevenir député».
Armé «d'une nouvelle conception de la vie», «frère Jacques» prétend
vouloir mettre en place pendant son mandat «une nouvelle génération».
Marie-Noëlle Lienemann, parachutée et battue à Béthune lors des dernières
législatives sur un ticket avec Mellick, se dit prête à jouer le rôle de
«go-between» pour ressouder définitivement la famille socialiste
béthunoise. Y'a du boulot.
- Lundi 16 septembre
2002 - «L'homme montant» du réseau - par Lorraine MILLOT pour Libération - Ramzi ben al-Shibh
est l'un des organisateurs du 11 septembre. «Pour la préparation du 11
septembre, il s'agissait surtout de faire le lien entre les différentes cellules
et le comman-dement général en Afghanistan.» dit Ramzi ben al-Shibh -
Ramzi ben al-Shibh était un cadre
«très élevé» d'Al-Qaeda, estiment les enquêteurs allemands qui le
recherchaient par mandat d'arrêt international depuis le 21 septembre 2001. Il
pourrait même avoir été placé «au-dessus» de Mohamed Atta, jusqu'à
présent leader présumé de la cellule de Hambourg, vient de confier un enquêteur
au quotidien Süddeutsche Zeitung. Sa photo a été retrouvée sur plusieurs
combattants en Afghanistan, comme s'il avait été une sorte d'icône. Selon le
journaliste d'Al-Jazira qui l'a interviewé en juin, Ramzi ben al-Shibh était
même «l'homme montant» au sein d'Al-Qaeda : un «nouveau Ben
Laden». De tous les terroristes présumés de la petite cellule de Hambourg, Ramzi ben
al-Shibh est le seul à avoir eu d'entrée un parcours clandestin en Allemagne. Né
au Yémen le 1er mai 1972, il est arrivé en 1995 en Allemagne en se prétendant
soudanais et a demandé l'asile politique. Auparavant, il aurait travaillé
plusieurs années comme simple employé de la Banque internationale du Yémen. En
1997, sa demande d'asile est rejetée, mais Ramzi ben al-Shibh a réussi
entretemps à se faire délivrer un visa d'étudiant. Il s'est inscrit à des cours
d'allemand à l'université de Hambourg, en annonçant qu'il voudrait ensuite
poursuivre des études d'économie. Son niveau d'allemand ne semble pourtant
jamais avoir été très élevé et, contrairement aux autres membres de la cellule
de Hambourg, il n'a jamais vraiment étudié dans ce pays. Cours de pilotage. C'est à Hambourg que Ramzi aurait fait connaissance
avec Mohamed Atta et ses compagnons, avec qui il emménage dans un petit trois
pièces en 1998. Les voisins de Hambourg semblent avoir gardé peu de souvenirs de
lui, hormis le fait qu'il paraissait très pieux et fréquentait assidûment les
mosquées. Une vidéo tournée en octobre 1999, lors du mariage d'un autre membre
de la cellule hambourgeoise, Saïd Bahaji, le montre criant que les islamistes
doivent «se libérer des juifs», puis entonner des chants appelant
au jihad, la guerre sainte. Peu après, il part avec ses amis séjourner
plusieurs mois en Afghanistan où il aurait reçu une formation dans les camps
d'Al-Qaeda. En janvier 2000, avec Mohamed Atta toujours, il participe à une rencontre en
Malaisie de plusieurs cadres d'Al-Qaeda, qui auraient tiré le bilan des
attentats de 1998 contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie, et
convenu de nouvelles actions. De retour à Hambourg au printemps 2000, Ramzi ben al-Shibh dépose, entre mai
et octobre, quatre demandes de visa pour les Etats-Unis, où il s'est inscrit
pour aller suivre des cours de pilotage. Il avait manifestement l'intention
d'être l'un des pilotes des attentats, mais n'a jamais pu se rendre aux
Etats-Unis. Logisticien du groupe. Resté en Allemagne, il n'en a pas moins
continué de jouer un rôle actif de logisticien du groupe. En juillet 2001, il
rencontre encore une fois Mohamed Atta en Espagne, pour régler, semble-t-il, les
derniers détails de l'opération. Le même mois, il transfère 14 000 dollars au
Franco-Marocain Zacarias Moussaoui, qui devait apparemment le remplacer aux
commandes d'un des avions, avant d'être arrêté aux Etats-Unis. Dans l'interview qu'il a donnée en juin à la chaîne Al-Jazira, Ramzi ben
al-Shibh s'est lui-même présenté comme un coordinateur des attentats du 11
septembre, confirmant ce que supposaient les enquêteurs allemands et américains
: «Pour la préparation du 11 septembre, il s'agissait surtout de faire le
lien entre les différentes cellules et le commandement général en
Afghanistan», a-t-il expliqué. Ramzi ben al-Shibh communiquait par e-mails
codés avec Mohamed Atta, se faisant passer pour sa petite amie. Le 29 août 2001,
Atta lui aurait enfin précisé au téléphone la date de l'attentat, par une
devinette. «Qu'est ce que deux bâtons et un trait avec un gâteau rond ?»,
aurait-il demandé, désignant par là la date du 11/9, afin que les complices
restés en Allemagne puissent se mettre au vert. Ben al-Shibh a quitté
l'Allemagne le 5 septembre, gagnant le Pakistan via l'Espagne et sans doute
aussi l'Egypte.
- Lundi 16 septembre 2002- Libération -Un islamiste irakien arrêté
Chef d'un groupe islamiste kurde
irakien, le mollah Krekar, 46 ans, a été arrêté vendredi à l'aéroport
d'Amsterdam. Refoulé par l'Iran, Najumuddin Faraj Ahmad son vrai nom avait
obtenu en 1991 le statut de réfugié en Norvège. Cela ne l'empêchait pas de
retourner au Kurdistan d'Irak, dans une zone limitrophe de l'Iran, où il
dirigeait Ansar al Islam. En guerre ouverte avec les deux mouvements kurdes
opposés à Bagdad, ce groupe terroriste, soupçonné de liens avec Al-Qaeda et
Saddam, avait revendiqué l'an dernier l'assassinat du gouverneur d'Erbil, un
kurde chrétien qui administrait la capitale de la zone autonome kurde créée en
1991.
- Monde
-BAGDAD, 15 septembre (XINHUA) -L'aviation
américaine et britannique a bombardé des installations civiles en Irak, selon
Bagdad - Des avions de combat américains et
britanniques ont bombardé dimanche des installations civiles dans le sud de
l'Irak, a annoncé un porte-parole militaire irakien.
Le porte-parole, cité par l'agence de presse officielle irakienne
INA, a précisé: "Des avions de combat ennemis ont bombardé des installations
civiles et de service dans la province de Zi Qar (375 km au sud de Bagdad),
avant de prendre la fuite vers leurs bases au Koweït sous les tirs des batteries
de missiles et de la DCA."
- Monde
- AMMAN, 15 septembre (XINHUA) -Kofi Annan et le
roi de Jordanie discutent de la crise irakienne au téléphone- Le secrétaire général de l'ONU Kofi
Annan a téléphoné dimanche au roi de Jordanie Abdullah II pour discuter de la
crise irakienne, rapporte l'agence de presse jordanienne Petra.
Les deux dirigeants ont discuté des "nouveaux développements dans
la région, notamment ceux liés au problème irakien, et de la position de l'ONU à
l'égard de ce problème", indique Petra sans donner toutefois d'autres détails.
- Monde
- NEW YORK (Nations unies), 15 septembre (XINHUA) -La Syrie s'oppose à
l'action militaire contre l'Irak - La Syrie a
exprimé dimanche son opposition à l'utilisation de la force militaire pour
forcer l'Irak de satisfaire aux exigences du Conseil de sécurité de l'ONU,
disant qu'Israël allait davantage à l'encontre des résolutions concernées des
Nations unies
- Monde -
NEW YORK (Nations unies), 15 septembre (XINHUA)
- La Chine appelle à
une solution politique au conflit israélo-palestinien - La Chine a
déclaré dimanche à New York que les efforts devraient être faits pour chercher,
par les négociations politiques, une solution aux conflits entre Israéliens et
Palestiniens.
Le ministre chinois des Affaires étrangères Tang Jiaxuan a fait
cette déclaration lors d'une rencontre avec le vice-Premier ministre israélien
et ministre des Affaires étrangères Shimon Peres en marge de la 57e session de
l'Assemblée générale de l'ONU. Il a exprimé son espoir que le gouvernement israélien pourrait
prendre des mesures pour désamorcer davantage les tensions dans les territoires
palestiniens et reprendre les entretiens de paix avec les Palestiniens. "En tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, la
Chine continuera à jouer un rôle constructif pour promouvoir le processus de
paix au Moyen-Orient", a ajouté M. Tang. Le ministre chinois a exprimé également sa satisfaction sur le
développement des relations sino-israéliennes depuis que les deux pays
étabilissent les relations diplomatiques il y a dix ans. De son côté, le minsitre israélien a indiqué que son pays attachait
une grande importance à la voix de la Chine. Il a affirmé que son pays continuerait à appliquer la politique
d"une Chine" et s'abstenir de vendre les armes à Taïwan. M. Peres a également exprimé son espoir que les deux pays
pourraient développer davantage leur coopération dans les domaines de
l'économie, du commerce, de l'agriculture, de la science et de la technologie
- Monde
- RABAT, 15 septembre (XINHUA)
- Le Premier ministre
marocain s'entretient avec le vice-président irakien - Le Premier ministre marocain, M.
Abderrahmane Youssoufi, s'est entretenu dimanche à Rabat avec le vice-président
irakien, M. Taha Mohieddine Maârouf, de la coopération bilatérale et de la
situation sur les scènes arabe et internationale.
Dans une déclaration à la première chaîne de télévision marocaine
"TVM", le vice-président irakien a mis en exergue les efforts déployés par le
Maroc pour la consécration des valeurs de solidarité interarabe, de la paix et
de la légalité internationale.
- Monde
- 15 septembre (XINHUA) -
Les Etats-Unis
avaient aidé l'Irak à fabriquer des armes biologiques dans les années 1980
(Newsweek) WASHINGTON - Les Etats-Unis avaient fourni
leur assistance à l'Irak pour la construction d'armes biologiques dans les
années 1980, au cours de la guerre opposant l'Irak à l'Iran, rapporte
l'hebdomadaire "Newsweek" à paraître lundi.
Durant les années 1980, lorsque l'Irak était en guerre avec l'Iran,
les Etats-Unis avaient décidé d'aider l'Irak en fournissant au dirigeant irakien
Saddam Hussein des ressources et matériels militaires, y compris des cargaisons
de "bactéries/ champignons/protozoaires" à la commission irakienne à l'énergie
atomique (IAEC), selon le magazine citant des responsables américains.
- Dimanche 15 septembre 2002, 16h36
- Trois clandestins algériens ont été jetés à la mer par des marins chinois,
selon le JDD - PARIS (AP) - L'équipage d'un céréalier battant pavillon chinois, le "Jing
Hong Hai", aurait "jeté" à la mer, le 14 août dernier, trois Algériens qui
espéraient rejoindre clandestinement la France, selon le témoignage de l'un
d'entre eux, Abdelkader Khelifa, dans le Journal du Dimanche.
Ce jeune Algérien de 23 ans, seul rescapé, explique avoir embarqué à bord du
"Jing Hong Hai" le 14 août vers 9h du matin dans le port d'Oran, avec deux amis:
El-Houari Saket, 30 ans, et Hocine Guentari, 28 ans. Selon lui, les trois clandestins ont été découverts peu après 23h, puis
"jetés" à la mer par l'équipage chinois du navire. Après une tentative de dialogue infructueux entre les marins, qui ne
parlaient ni le français, ni l'anglais, ni l'espagnol, et les clandestins, le
capitaine du bateau aurait donné l'ordre à l'équipage de se débarrasser des
trois hommes. Selon le récit d'Abdelkader Khelifa, les marins jettent alors un radeau à la
mer et ordonnent aux clandestins d'utiliser une échelle de corde pour rejoindre
le radeau. Seul Adelkader obtempère. Ses deux amis refusent de le suivre et
restent attachés à l'échelle. Lorsque l'équipage coupe les cordes, le jeune
Algérien voit ses amis tomber à l'eau, puis perd leur trace dans la nuit. "J'ai entendu les cris de Hocine et d'El-Houari mélangés au bruit des vagues.
C'était horrible. Il faisait noir et je ne savais pas où ils étaient pour tenter
de les secourir", explique-t-il. Le corps de El-Houari Saket a été repêché quelques jours plus tard au large
de Tipaza (ouest d'Alger), la seconde victime n'a pas été retrouvée, précise le
journal. Selon les informations du JDD, le bateau en cause est le "Jing Hong Hai" de
l'armateur chinois Cosco. Ce vraquier, qui a fait escale en Espagne, est
aujourd'hui en route pour Casablanca (Maroc), où il est attendu le 20 septembre.
Interrogés par le JDD, les responsables de la compagnie ont affirmé n'être "pas
au courant de cette affaire" Abdelkafer Khelifa a finalement été retrouvé a demi inconscient le 16 août à
5h du matin par l'équipage du "Djebeel Chenoua", un petit bateau de pêche de la
région de Tipaza. Livré aux autorités maritimes algériennes, il a été relâché le
26 août. En Algérie, les familles des deux victimes ont décidé de se porter partie
civile et de porter plainte contre l'équipage du navire. Des journaux algériens
ont fait état de la présence à bord du navire d'une quinzaine d'autres
clandestins, qui auraient tous été jetés à l'eau par l'équipage, précise encore
le JDD. Par ailleurs, le ministre des Transports algériens a annoncé avoir lancé une
procédure contre l'équipage du navire auprès du tribunal de Tipaza, selon le
journal. Surnommé "Abdelkader Titanic" dans les quartiers d'Oran, le jeune Algérien
n'en serait pas à sa première tentative pour rejoindre l'Europe. Cinq mois avant
d'avoir embarqué à bord du "Jing Hong Hai", il avait par ailleurs déposé une
demande de visa pour la France. AP
- Dimanche
15 septembre 2002 - 15h34 - Les musulmans débattent à Londres de leur place en Occident après le 11
septembre - LONDRES (AP) - Environ 10.000 musulmans se sont retrouvés dimanche à Londres
pour une conférence consacrée à la place de leur communauté en Occident au
lendemain des attentats du 11 septembre.
Organisateur de ce rassemblement, le Hizb-ut-Tahrir (Parti de libération)
affirme que la vie pour les musulmans est difficile depuis ces attentats et le
déclenchement de la guerre contre le terrorisme dans le monde. "On a demandé aux
musulmans de faire un choix: soit ils acceptent le capitalisme et sa conception
colonialiste du monde, soit ils sont qualifiés de terroristes", a noté le parti
avant la conférence. Fondée au Liban en 1953, cette formation islamiste qui souhaite renverser les
gouvernements laïcs d'Asie centrale au profit d'émirats islamiques sous la
férule de la charia a estimé que cette conférence, dont le nom est "Après le 11
septembre: le rôle des musulmans en Occident", servirait à débattre du choc des
civilisations entre l'Islam et l'Occident. Chef du Hizb-ut-Tahrir en Grande-Bretagne, Imran Wahid, a accusé les
gouvernements occidentaux de vouloir s'en prendre à l'Islam. "Lorsque l'Occident
parle d'intégration, il demande aux musulmans d'abandonner leurs valeurs au
profit des siennes", a-t-il dénoncé sur la chaîne Sky Television news. Mais de nombreux dirigeants de formations musulmanes modérées n'ont pas voulu
participer à cette conférence, accusant le Hizb-ut-Tahrir d'être
anti-démocratique. "Ils ne croient pas en la démocratie ou au multipartisme", a
affirmé Inayat Bungalawala du Conseil musulman de Grande-Bretagne (MCB). Selon Imran Wahid, 10.000 personnes participent à cette conférence qui se
déroule dans l'enceinte de la London Arena (est de Londres), un chiffre confirmé
par les propriétaires de la salle. Des orateurs venus de Grande-Bretagne, du
Soudan, du Pakistan, d'Indonésie et des Etats-Unis sont attendus. AP
- Dimanche 15 septembre 2002, 15h16
-Sans-papiers: tentative d'une occupation d'église à Paris
- PARIS (AP)
Les sans-papiers tentent de renouer avec les occupations
d'église dans Paris. Dimanche matin, 150 d'entre eux, emmenés par leur
Coordination nationale, se sont installés dans l'église Saint-Ambroise, dans le
11e arrondissement de la capitale, en réclamant au gouvernement une promesse de
régularisation globale. Mais devant le refus du prêtre de la paroisse -le père Alain Gambart- de voir
son église occupée, et constatant l'imposante présence policière autour de
l'édifice, les manifestants ont finalement quitté les lieux dans le calme et
sans être inquiétés en début d'après-midi. Le père Gambart a obtenu qu'une délégation soit reçue "dans la semaine" par
Mgr Jean-Marie Lustiger, le cardinal-archevêque de Paris. Et avant de quitter Saint-Ambroise, le porte-parole de la Coordination,
Romain Binazon, s'est exprimé, avec l'accord du prêtre, devant les fidèles à la
fin de la messe, pour rappeler que les sans-papiers, "depuis l'occupation de
l'église Saint-Bernard en 1996", réclament toujours leur régularisation
globale. "Nous exigeons d'être reçus au cabinet du ministre de l'Intérieur, mardi. Si
nous n'obtenons pas satisfaction, nous retournerons dans une église dimanche
prochain et, cette fois-ci, nous resterons sur place", a lancé M. Binazon,
quelques instants plus tard, depuis le parvis de l'église. La Coordination appelle également à un rassemblement lundi à 14h place du
Châtelet. Dimanche matin à 9h, ils étaient une centaine -en grande majorité des
Asiatiques, certains avec des enfants en bas âge- à s'être donné rendez-vous
place de la République pour une action "top secret" selon les propres termes de
M. Binazon. A 9h30, après un court trajet en métro, la petite troupe -sans-papiers et
quelques militants qui les soutiennent- débarquait au pas de course en pleine
messe, suivie dix minutes plus tard par la police et les gendarmes mobiles
s'installant aux abords de l'église. Plusieurs personnalités venues soutenir les manifestants, parmi lesquelles
Noël Mamère at Alain Lipietz pour les Verts, ont d'ailleurs été bloquées par les
forces de l'ordre à l'extérieur de l'édifice. De leur côté, le curé de la paroisse et le porte-parole des sans-papiers ont
rapidement trouvé un terrain d'entente. "Il n'y a eu aucune négociation
préalable à leur arrivée. Ils sont présents, on écoute ce qu'ils ont à dire et,
d'un commun accord, ils partiront en début d'après-midi", a expliqué le père
Gambart à l'Associated Press. Se démarquant à la fois de la tentative d'occupation des sans-papiers "dont
il faut écouter le cri de désespoir", mais également de toute éventuelle
intervention des forces de l'ordre, il a précisé qu'il n'avait "invité personne,
ni d'un côté, ni de l'autre". L'église Saint-Ambroise avait déjà été occupée par les sans-papiers en mars
1996. L'action s'était soldée par l'intervention des forces de l'ordre, quelques
mois avant la retentissante occupation de l'église Saint-Bernard, lors de l'été
1996. AP
- Dimanche 15 septembre 2002, 13h23
- Treize clandestins libériens meurent dans un naufrage en Italie
ROME (Reuters) -
Treize personnes dont une fillette ont péri sur la côte Sud
de la Sicile, dans le naufrage d'un navire transportant des Libériens candidats
à l'immigration clandestine, a annoncé la garde-côtes italienne. "Nous avons récupéré 13 corps et secouru 92 personnes en mer", a déclaré
Giuseppe Rando, commandant de la garde-côtes à Porto Empedocle, près
d'Agrigente. "Nous espérons que le nombre de morts n'augmentera pas davantage",
a-t-il poursuivi. "Parmi les corps récupérés figurent neuf hommes et quatre femmes, dont une
jeune fille de 15 ans." Le navire d'une dizaine de mètre a chaviré par une mer relativement calme à
200 mètres de la côte en début de journée dimanche. Se refusant à toute conclusion, la police suppose que les 130 personnes à
bord ont pu déséquilibrer le bateau en se massant sur un bord à la vue des
côtes. A l'exception d'un Egyptien qui semble être l'organisateur du voyage, tous
les passagers sont de nationalité libérienne. Une quarantaine d'entre eux ont pu nager jusqu'à un rocher avant d'être
secourus par un hélicoptère. On ignore depuis combien de temps le navire était en mer, mais certains
passagers ont on indiqué à la police que la traversée avait duré deux semaines.
Aucun ne semblait toutefois souffrir de déshydratation. Selon l'homme de nationalité égyptienne, le navire avait appareillé d'un port
libyen. Les Libériens ont quant à eu précisé avoir quitté leur pays à bord d'un
navire plus grand avant de prendre place sur celui qui a sombré. Ce dernier incident intervient peu après l'entrée en vigueur d'une loi
destinée à prévenir l'immigration clandestine en n'autorisant que les personnes
dotées de permis de travail et en intensifiant les patrouilles à la frontière
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