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Retour de flammes - le camarade curé de Saint-Denis entarté
Extrait du Libre Journal de la France Courtoise n°272 du 18 septembre 2002
 

 

Ni soutane ni croix
"Ni soutane ni croix : le père Bernard Berger, 68 ans, curé de la basilique de Saint-Denis, ne porte aucun signe distinctif." Il est tout content, le journaliste de Zurban, l'hebdomadaire de spectacles branchouille à l'usage des Bobos, qui consacre une page au recteur de la basilique de Saint-Denis hôte des squatters immigrés hors-la-loi de la nécropole royale. Un curé pas très catholique, c'est bon pour nous. La vérité si j'mens !

Tout est politique
Interviewé par la feuille, ce Berger qui n'a rien du Bon Pasteur explique
: "Tout acte est politique. Acheter du café issu du commerce équitable, c'est un acte politique." Mais au mois de mai il trouvait scandaleuse la récupération politique de l'Evangile par Le Pen... Et l'on apprend au passage que ce militant a exercé entre 1972 et 1975 à Phnom-Penh. Tiens, tiens...

 


Déjà, au Cambodge...
De fait, le "père Berger", comme l'appellent en le tutoyant ses camarades du groupuscule terroriste SCALP et du gang anarchiste
CNT, est parti du "Kamputchéa démocratique" après l'arrivée des Khmers rouges. Mais, contrairement aux autres Français surpris par l'invasion khmère et qui, abandonnés par la diplomatie pompidolo-giscardienne, ont passé jusqu'à quatre années de cauchemar dans les camps de la mort khmers, Berger n'a été retenu que trois semaines par Pol-Pot.
Ce qui a conduit les anciens prisonniers français de Pol-Pot à poser des questions. II n'a jamais répondu.

Commis voyageur
En revanche, le camarade Berger est plus prolixe sur ses activités de commis voyageur de la subversion barbouillée en touriste du coeur. Il a publié récemment un long article sur sa visite aux camarades du Fretilin qui sévit au Timor Oriental. Un redoutable Front révolutionnaire de libération d'obédience marxiste léniniste.
La famille, en somme...

Blabla marxiste
La lecture de ce texte est édifiante à force de références et de vocabulaire marxiste. Berger célèbre "les luttes", salue "le grand leader Xanana" ; dénonce les "destructions programmées, jusque dans les coins les plus reculés de la montagne, au centre même de l'île par un matériel sophistiqué (...) fourni par des généraux indonésiens" ; rencontre l'inévitable témoin de tout bon reportage : la "femme résistante, arrêtée, torturée, emprisonnée, mais aujourd'hui sans haine, quoique déterminée" et dénonce à l'avance les visées hégémoniques américaines et australiennes, voire du Japon et même de Taiwan.

Justicier
On comprend que les anars témoignent leur soutien et leur sympathie au "père Berger".
Et mieux encore qu'un justicier soit allé entarter ce curé félon, caricature d'apôtre de la théologie de la révolution qui confond la nécropole royale avec la "perspektiv Bastille-République".
 

 

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