- Les amis du père Berger place Beauvau…
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- Succédant à une
délégation de pétitionnaires réclamant « la régularisation de tous les
sans-papiers » (FDA Quotidien des 6 et 7/09/2002), les représentants des
clandestins ayant notamment occupé la basilique de Saint-Denis (FDA Quotidien
des 3 et 5/09/2002) ont été reçus au ministère de l’Intérieur jeudi. Une
invasion qui n’est pas du goût de tout le monde puisque dimanche dernier le
père Berger, qui officie à Saint-Denis, a été aspergé d’encre et de
mousse à raser par quelques facétieux qui lui reprochaient sa complaisance
vis-à-vis des squatters de la nécropole des Rois de France. La sécurité de ce
militant immigrationniste était pourtant assurée par les harkis gauchistes du
système, en l’occurrence du SCALP (Section Carrément Anti Le Pen), individus
avec lesquels il est à tu et à toi…Daniel Canepa, directeur de cabinet
adjoint de Nicolas Sarkozy a écouté avec attention les exigences du
béninois Romain Binazon, porte-parole de la « Coordination nationale des
sans-papiers » (FDA Quotidien du 10/09/2002), de son compère Saddok
Guitoun, mais aussi des représentants des clandestins marseillais et
Lillois, Aminata Diouf et Roland Diang. Le ministère de
l’Intérieur a réaffirmé que les dossiers de ces immigrés illégaux seront étudiés
avec bienveillance.
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- Préférence clandestine
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- A l’heure où des
millions de Français vivent dans la précarité, le tandem Chirac-Raffarin
poursuit ainsi sa politique de préférence étrangère. Pour preuve
(supplémentaire), le silence complice des pouvoirs publics sur
l’ahurissante circulaire en date du 4 juillet émanant de la Caisse primaire
d’assurance maladie du département de Seine Saint-Denis. Publiée dans le
dernier numéro de Faits et Documents, cette circulaire explique que
« désormais pour une durée d’un an renouvelable (…) une convention
spéciale a été signée pour favoriser l’accès aux étrangers en situation
irrégulière à la prévention et aux soins, qui bénéficieront désormais d’une
procédure de dispense totale d’avance de frais et les tarifs opposables ».
Emmanuel Ratier constate que « cette procédure s’applique à tous les
clandestins, y compris ceux arrivés depuis moins de trois ans, et à tout les
types de soins ». « Ce qui revient à dire » conclut-il « que pour se faire
soigner des pires maux aux frais des contribuables français, comme par
exemple le sida qui submerge actuellement plusieurs pays africains, il suffit désormais de se payer un simple billet
d’avion ».
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