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La secte concialiaire fait un ravalement...

Par Henri de Fersan

 


Quand j’ai fait mes premières dents de lait politiques au CNI, j’y ai trouvé une ambiance d’armée mexicaine : que des cadres, pas un militant. C’est bien simple, on était tous chefs… Après tout, c’était une forme d’égalité qui en valait une autre. J’ai pris ma carte en mai 1988. Trois mois plus tard, à 19 ans, j’étais bombardé membre du Bureau National de la Jeunesse, secrétaire-général adjoint de la commission Défense et, en janvier 1989, vice-président de la Fédération de l’Essonne !

Yvon Briant, que Dieu ait son âme, m’a fait alors rentrer au Club de l’Horloge (que j’ai quitté en 1996, quand j’ai perdu mes convictions libérales). Dix-huit mois plus tard, en octobre 1990, je passais au Front National suite à un désaccord avec la ligne du CNI sur la Guerre du Golfe. Inutile de vous dire que, ayant l’expérience de l’armée mexicaine (Caramba, commandante Henrique), j’ai souri lorsque j’ai vu les dernières réformes territoriales de la Secte Conciliaire…

En 1961, juste avant le désastre de Vatican II, la Conférence des évêques avaient divisé la France en 9 régions apostoliques dirigées chacune par un archevêque. Désormais, la France métropolitaine sera divisée en 14 régions, cinq évêchés étant promus archevêchés : Dijon (détaché de Lyon), Poitiers (détaché de Bordeaux), Marseille (détaché d’Aix), Montpellier (détaché d’Avignon) et Clermont-Ferrand (détaché de Bourges). Rappelons que la France était également divisée en provinces ecclésiastiques chacune dirigée par un archevêque : Rennes (Bretagne) ; Rouen (Normandie) ; Tours (Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe, Indre-et-Loire) ; Bordeaux (Gironde, Dordogne, Lot-et-Garonne, Charentes-Poitou, Vendée) ; Auch (Gers, Landes, Pyrénées-Atlantiques) ; Toulouse (Haute-Garonne, Tarn-et-Garonne, Aude, Ariège) ; Albi (Tarn, Pyrénées-Orientales, Lot, Aveyron, Lozère) ; Avignon (Vaucluse, Hérault, Gard, Ardèche, Drôme) ; Aix (Bouches-du-Rhône, Var, Alpes-Maritimes, Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Corse) ; Chambéry (Savoie) ; Lyon (Loire, Rhône, Ain, Saône-et-Loire, Côte d’Or et Haute-Marne) ; Bourges (Cher, Indre, Auvergne, Limousin) ; Paris (Ile-de-France, Eure-et-Loir, Loiret, Loir-et-Cher) ; Sens (Nièvre, Allier, Yonne, Aube) : Reims (Picardie, Marne, Ardennes) ; Besançon (Franche-Comté, Vosges, Meuse, Meurthe-et-Moselle) ; Cambrai (Pas-de-Calais) ; l’Archevêché de Strasbourg (Moselle, Bas-Rhin, Haut-Rhin) relevant directement du Saint-Siège (la loi de 1905 ne s’y appliquant pas puisqu’à l’époque ces trois départements étaient rattachés à l’Allemagne). Le nouveau découpage est plus cohérent : Cambrai couvre la région Nord-Pas de Calais, Rouen les deux Normandie, Rennes la Bretagne et les Pays-de-Loire, Tours-Bourges (la région Centre), Bordeaux (la région Aquitaine), Poitiers (les régions Charente-Poitou et Limousin), Clermont-Ferrand (région Auvergne), Toulouse-Auch-Albi (Midi-Pyrénées), Montpellier (Languedoc), Marseille-Aix-Avignon (région PACA et Corse), Lyon-Chambéry (Rhône-Alpes), Dijon-Sens (Bourgogne), Besançon (Franche-Comté et les trois derniers départements de Lorraine), Reims (Champagne et Picardie), Paris (Ile de France) et Strasbourg  (l’ancienne Alsace-Lorraine).

Notre cher évêque (prendre cher dans le sens onéreux)  va donc monter en grade. Le Président de la Conférence, le sinistre Ricard, a déclaré qu’en se « calquant le plus possible sur les régions administratives, nous pensons être plus proches des réalités politiques, économiques et sociales, culturelles et éducatives ». Toujours cette volonté de se fondre dans la masse.

Remarquez, la Secte conciliaire y est jusqu’alors parfaitement intégrée : on ne la voit même plus. Au rythme actuel, il va bientôt y avoir plus d’évêques que de prêtres !

 

LUSTIGER VEUT FUSIONNER SES DEUX MAISONS…

 

            Quand on parle de Lustiger, on ne peut s’empêcher de reprendre la vieille blague juive : « Pourquoi est-ce un séfarade qui a été nommé président du Consistoire ? Parce que l’ashkénaze était déjà archevêque de Paris… » Que nous concocte donc Rabbi Aaron ? Dans un entretien paru dans les colonnes du Parisien Libéré (voire même du pharisien) le 22 décembre, il déclare qu’il rêve toujours d’une Eglise judéo-chrétienne. Son rêve, c’est plutôt un cauchemar. Quand il fut nommé évêque d’Orléans le 8 décembre 1979 (jour de l’Immaculée Conception), la ville où il s’est converti officiellement le 22 mars 1940, il déclara : « Pour moi, ce fut comme si tout à coup les crucifix s’étaient mis à porter l’étoile jaune ».

On appréciera le propos à sa juste valeur, notamment en ayant à l’esprit les persécutions que durant des siècles, les Juifs infligèrent aux catholiques dès qu’ils eurent la moindre parcelle de pouvoir réel ou occulte… Lustiger, on s’en serait douté, est le tenant du judéo-christianisme. Il y a deux hypothèses : soit il est d’une rare naïveté (ce n’est pas complètement exclu), soit c’est un marrane, un faux converti destiné à nous infiltrer, tactique juive théorisée à la perfection par le responsable de la communauté juive de Constantinople en 1489 et expliquée en détail par Abraham Léon Sachar dans History of the Jews : devenir chrétiens mais rester juifs, devenir marchands pour voler les chrétiens, devenir médecins pour les tuer, devenirs curés pour détruire l’église de l’intérieur… Un exemple historique doit nous venir à l’esprit car il est d’actualité : c’est celui du Royaume Wisigoth qui occupait le territoire de ce qui est actuellement l’Espagne. Contrairement à son père, le roi Witiza accorda de larges privilèges aux Juifs au nom des relations judéo-chrétiennes. Ces derniers s’empressèrent, une fois le pays sous leur coupe, de le livrer aux Musulmans, notamment lors de la bataille décisive de Guadalete le 19 juin 711 et collaborant massivement avec eux après la bataille de Jerez (ce qui légitimera l’attitude d’Isabelle la Catholique en 1492…).Cette tactique faillit même placer un juif non converti sur le trône de Saint-Pierre en 1130 : l’antipape Anaclet II (Rabbin Louis Israël Newman, Jewish Influence on Christian Reform Movements, Volume XII, Livre IV-1, page 248) qui fut vaincu par Saint Bernard et Saint Norbert et remplacé par Innocent II. Hélas, la situation est critique car les deux derniers Papes importants (Paul VI et Jean-Paul II) sont tous deux d’ascendance voire de culture hébraïque.

Quant à Jean-Paul Ier qui voulait exaucer les vœux de Jean XXIII voulant stopper la machine infernale de Vatican II en rencontrant Mgr Lefebvre, il fut probablement assassiné par la mafia maçonne infiltrée au Vatican (notamment la loge P2 liée à la CIA, bras armé du sionisme). Notons simplement que si Michel Dubost (évêque d’Evry) approuve la position de Lustiger, ce dernier se fait renvoyer dans ses cordes par le rabbin Josy Eisenberg… Preuve que les Juifs n’acceptent le « dialogue » avec les chrétiens que lorsque ces derniers rampent à quatre pattes devant eux. Ces derniers refusant d’admettre leurs torts et leurs crimes, il n’y a aucun dialogue possible avec eux.

  

 

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