Culture

Un hommage à Carl Barks

Carl Barks est mort le 27 mars 2000.

Bien plus qu'un dessinateur de canards, c'est lui qui créa Donaldville, avec ses personnages, leur monde, leurs caractères...

On sait assez peu que Barks était subtilement engagé : on trouve dans son oeuvre immense des critiques voilées mais réelles de la société de consommation ou de l'américanisation culturelle, des marques évidentes d'anti-communisme (comme le perfide consul-espion d'un pays très soviétique, la Brutopia, dans Le Marais sans retour, 1965) et même de nettes inspirations évangéliques (L'Arc-en-ciel aux trésors, 1953).

De 1974 jusqu'en 2000, Carl Barks peignit durant son heureuse retraite des tableaux inspirés de son Suvre de dessinateur de bande-dessinée.

En France, Picsou Magazine a fait depuis quelques années un remarquable effort de republication des histoires écrites et dessinées par Carl Barks en les accompagnant de quelques notes critiques et historiques.

Il existe un fan-club de Carl Barks : Carls Barks fan club     P.O. BOX 444    CRYSTAL LAKE, IL 60039-0444    USA.

Pour rendre hommage à Barks, aucune histoire n'était plus indiquée que celle, mythique, des oeufs carrés : Donald perdu dans les Andes - c'est son titre exact - date de 1949. "C'était une blague bien avant que je vienne au monde. Je me souviens d'avoir entendu parler de poules pondant des oeufs carrés depuis mon enfance" explique Barks. L'autre origine est qu'en 1940 Walt Disney s'inspira d'un conte pour enfants de Saki pour mettre en chantier un dessin animé intitulé Un monde carré, qui ne sera jamais achevé et où une machine transforme tout en carrés. En 1944 un livre avait adapté le dessin animé avorté en conte illustré.

Cinq ans plus tard, Carls Barks dessinait sans doute sa plus grande histoire, et quarante ans plus tard, Don Rosa lui donnera une suite (Retour à Sétatroce, 1989).



Toussaint Glinglin

document original : http://premiermai.free.fr
  [sommaire] [sommaire culture]
agitea@caramail.com