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A propos du quartier ...


L'immeuble se situe dans une rue très calme tout proche de la rue des Martyrs pleine de commercants et de la place Toudouze où vous trouverez des restaurants et des terrasses très agréables. Vous trouverez également à proximité de nombreux théatres, cinémas, bars, restaurants, salles de concert.

En bref, un coin calme entre la butte Montmartre, le Moulin Rouge et le quartier de l'Opéra, proche des commerces, sorties et autres charmes de la vie parisienne !

Plan du 9ème arrondissement:

Quelques photos:



Quelques adresses:

Cinémas

Cinéma Pathé Wepler: 140, bd de Clichy et 8, av de Clichy, métro : Place-de-Clichy
Cinéma des cinéastes: 7, av. de Clichy, métro : Place-de-Clichy
Studio 28: 10, rue Tholoze, métro : Blanche, Abbesses
Programmes de cinéma

Salles de concert

La Cigale: 120 bd Rochechouart
Elysée Montmartre: 72 bd Rochechouart

Théatres

Les Folies Bergères: 8 r Saulnier
Le Moulin Rouge: 82 bd Clichy
Théatre Mogador: 25 r Mogador
Théatre Edouard VII: 10 pl Edouard VII
Théatre La Bruyère: 5 r La Bruyère
Théatre Fontaine: 10 r Fontaine
Théatre Trévise: 14 r Trévise
Théatre Saint Georges: 51 r St Georges

Un peu d'histoire ...

Quel est le point commun entre l’Opéra Garnier, la place Pigalle, les sièges sociaux des plus grandes banques et assurances françaises, les Folies Bergères, le musée de la vie romantique et les grands magasins ? Ces lieux, aux objets et activités si opposés sont tous situés dans le 9ème arrondissement de Paris. Le 9ème, terre de contrastes, telle pourrait être sa définition depuis son absorption dans les murs de Paris à la fin de l’ancien régime, coupant ainsi l’ancien village de Montmartre en deux parties. Cette diversité dessert quelque peu notre arrondissement, qui très souvent n’est pas reconnu comme un tout, mais dans le même temps, crée sa force et son originalité.

La variété du 9ème se retrouve tant dans ses activités, la haute finance et le commerce au sud, les plaisirs de la nuit sur la lisière nord des boulevards extérieurs, que dans sa population, qui depuis l’origine voit se mélanger artistes et intellectuels, dames plus ou moins entretenues et « lorettes », grands seigneurs et bourgeois, communautés ethniques diverses et tout le peuple parisien cher à Balzac et Zola tout comme à Simenon.

Seule une promenade dans les endroits discrets et charmants du 9ème arrondissement peut aider à appréhender ce « melting pot » :

A l’ombre des palmes du moulin des Dames de Montmartre.

Lotie à l’emplacement d’un ancien moulin des abbesses de Montmartre et symbole de la Nouvelle Athènes, nom qui fut donné sous la Restauration à la partie ouest du quartier, la rue de la Tour des Dames, petite voie discrète cachée sous l’ombre imposante de l’église de la Trinité est une étape indispensable dans la découverte du 9ème. Le promeneur qui s’y aventure se retrouve plongé dans le premier tiers du XIXe siècle, à l’époque où le tragédien Talma, les comédiennes mesdemoiselles Mars et Duchesnois, et les peintres Horace Vernet et Paul Delaroche, qui vivaient dans les petits hôtels de cette rue, avaient pour voisins aux alentours, George Sand, Chopin, Géricault, Delacroix et Alexandre Dumas. Le bal que donna Mlle Mars dans son hôtel en mars 1827 auquel furent conviés plusieurs milliers de personnes du Tout-Paris résonne encore dans les salles de réunion de la banque qui en occupe actuellement les locaux.

Une grande avenue qui ne mène à rien : le paradoxe de l’avenue Trudaine. Paris est célèbre dans le monde entier pour ses grandes avenues, héritage d’Haussmann, mais en fait conçues par son prédécesseur, le préfet Rambuteau, qui traversent de part en part les quartiers la capitale. Il en existe une pourtant, l’avenue Trudaine, aux confins nord de 9ème arrondissement, qui possède tous les attributs de ses consœurs ; une grande largeur, un terre-plein central gazonné et fleuri, de large trottoirs plantés et de beaux immeubles bourgeois, qui, cependant, ne participe pas à un système de voies de communication intégrées. Ouverte en 1821, elle avait été créée pour desservir les abattoirs de Montmartre, à l’emplacement de l’actuel lycée Jacques-Decour, à une époque où le boulevard de Rochechouart était occupé par le mur d’enceinte de Paris. Elle aurait du déboucher sur d’autres larges avenues, pour faciliter le transport autour des abattoirs. Mais le projet ne fut jamais achevé et l’avenue Trudaine est restée seule, à la fois grandiose et gracieuse, ses larges trottoirs ombragés, rares dans ce secteur, faisant la joie des enfants en rollers et trottinettes.

Le charme méconnu de la cité Trévise.

Au bout de la rue Richer, après avoir passé les Folies Bergères, temple des soirées parisiennes depuis plus d’un siècle, débouche la cité Trévise. Avec ses immeubles néo-Renaissance qui entourent un square planté de beaux arbres ceinturant une fontaine dont la vasque est portée par trois cariatides se donnant la main, elle constitue un havre de paix et d’enchantement très peu connu. Le temps semble s’être arrêté depuis son édification en 1840 et le faible passage de voitures augmente encore cette sensation qui nous rapproche de celle que pouvait ressentir ses riverains au milieu du XIXe siècle.

Les « curiosités » du quartier Drouot

Depuis l’installation de l’hôtel des ventes de la compagnie des Commissaires Priseurs en 1852, la rue Drouot et ses abords bruissent autours des marchands de curiosités et d’antiquités. Il faut voir l’ambiance particulière qui y règne au soir des ventes, lorsque sur des chariots poussés par les mythiques cols rouges, les manutentionnaires savoyards de l’hôtel des ventes, l’on voit passer les tableaux de maître mélangés avec les bibelots de nos grand-mères et que les marchands du monde entier poursuivent leurs tractations dans les bistrots alentours. L’hôtel des ventes est probablement le seul endroit à Paris où peuvent s’asseoir l’un à côté de l’autre et deviser le plus naturellement, une élégante des beaux quartiers, un simple brocanteur et un grand marchand, la quête de l’objet rare abolissant ainsi toutes les frontières sociales classiques.

La rue des Martyrs, l’épine dorsale du 9ème arrondissement. Enfin le 9ème arrondissement ne serait pas ce qu’il est sans la rue des Martyrs, son épine dorsale. Antique chemin qui reliait le centre de la cité avec Montmartre, dont la légende raconte qu’il était la route qu’empruntaient les martyrs de l’ère romaine avant d’être immolés au sommet de la butte. Son ascension, sans être un martyr, nécessite néanmoins une force, tant physique, pour parvenir à son faîte, que morale, pour échapper aux multiples tentations qu’offrent les nombreux boulangers, pâtissiers, charcutiers, et autres commerces de bouche qui la bordent. La rue des Martyrs est le centre du village 9ème, elle est le reflet de la diversité et du charme de cet arrondissement, pourtant très central et minéral.