Arrêter de
fumer est la meilleure chose que vous pouvez faire pour améliorer la qualité de
votre vie et votre santé. Chaque tentative d'arrêter de fumer vous rapproche de
votre objectif. Il n'est jamais trop tard pour arrêter et tirer profit des
avantages, dont certains apparaissent dès les premiers jours. Si la pratique se
combine à la détermination, vous pourrez arrêter de fumer pour de bon!
Certainement que d’arrêter de fumer est
la meilleure chose qui pouvait m’arriver, mais plus facile à dire qu’à
faire. Comme tant d’autres, j’avais
toutes les raisons du monde d’arrêter de fumer, sauf que le monde me semblait
sur le point d’arrêter de tourner si moi j’arrêtais de fumer.
Faites-le pour vous-même
Personne ne peut vous forcer à arrêter de fumer. Le
fait d’arrêter de fumer avec tous les avantages que cela comporte est un cadeau
que vous seul pouvez vous offrir.
Certes, personne ne pouvait me forcer à
arrêter de fumer, sauf qu’un bon nombre, et de plus en plus grandissant, ne
pouvait plus me sentir. Par les temps
qui courent, mieux vaut encore sentir des pieds qu’un air
« nicotiné ».
Arrêtez de fumer et vous commencerez à vous sentir
mieux dans les 24 heures.
Dès que vous arrêterez de fumer, votre organisme
commencera à se débarrasser des toxines du tabac. Après deux jours, le risque
de crise cardiaque diminuera... et ce ne sera que le début.
Une bouffée de cigarette contient entre autres du
monoxyde de carbone, du goudron, de l'ammoniac, de la cyanure d'hydrogène et du
plomb, soit au total plus de 4000 substances nocives et dont au moins 40 sont
considérées cancérigènes…
Et malgré tout, même face à cette
calamiteuse addition, ma rébellion fut de longue durée, même qu’à un moment je
pensais que s’il n’en reste qu’un je serai celui-là ! Et puis un beau matin, sans tambour ni café, et sans même un
soupçon de cancer à l’horizon, je me suis brusquement décidé à ne pas être
celui-là et qu’à l’avenir, sentir des pieds
me suffirait .
Une seule cigarette:
accélère votre rythme
cardiaque
entraîne
le rétrécissement des vaisseaux sanguins qui en retour augmentent la pression
artérielle
perturbe le flux de sang et d’air dans les poumons
fait baisser la température
de vos doigts et de vos orteils
N’était-ce encore qu’une fallacieuse
légende urbaine entretenue par une insidieuse propagande de fabricants, mais les
oui-dire m’ont longtemps laissé croire qu’à moins de cinq cigarettes/jour l’on
ne pouvait se considérer comme fumeur, et pendant ce temps-là, mes vaisseaux
sanguins se rétrécissaient à la moindre cigarette comme pull de laine dans une
sécheuse. Parfois, vaudrait mieux continuer à croire au Père-noël, c’est plus
sûr !
Le tabagisme peut causer aussi la bronchite,
l'emphysème, les AVC, les crises cardiaques, les ulcères, les cataractes, la
maladie des gencives et la perte des dents, le vieillissement prématuré chez
les femmes et l'impotence chez les hommes.
Longtemps une telle liste de calamités
médicales est restée aussi banale dans mon esprit qu’une liste d’épicerie,
jamais une impression d’un conséquent trop tard. Bof ! S’il n’y a plus de
steak, je prendrais du poulet, me disais-je en tirant sur ma clope.
La cigarette agit aussi sur les vaisseaux capillaires
du visage en les resserrant ce qui réduit l’oxygénation des cellules de la
peau. En quelques années à peine, la peau devient terne et prend une pigmentation
grisâtre.
Me pose la question, si Léonard avait
peint sa Joconde clope au bec, quelle tronche aurait-elle aujourd’hui dans son
cadre ? Ses pigments auraient sûrement drôle de mine !
La peau perd également de sa souplesse, alors que
surviennent précocement les vilaines ridules verticales autour de la bouche si
typiques des accros du tabac. Sans parler des dents jaunies ou qui se
déchaussent et de la mauvaise haleine...
La peau, les dents, les rides et les
ridules, eh vlan ! Là, pour bon nombre de fumeurs, c’est le
cœur de la cible, le point sensible, et pourtant, même là, miss Nicotine
faisant flèche de tout bois réussie toujours à faire fumer cigales en empestant
fourmis.
Pourquoi le tabac
crée-t-il une telle dépendance?
L'utilisation du tabac sous n'importe quelle forme,
comme fumer des cigarettes, des
cigares, la pipe ou se servir du tabac à chiquer ou à priser, peut mener
rapidement à la dépendance. La substance dans le tabac qui cause cette dépendance
est appelée nicotine. La nicotine est une substance qui fait que nous nous
sentons bien, énergisé temporairement. Si vous êtes déprimé, elle peut vous
donner un court regain. Elle libère aussi dans notre cerveau des substances
chimiques naturelles appelées « béta-endorphines ». Ces produits chimiques nous
font sentir plus alertes et plus calmes. Le problème
est que la nicotine ne reste pas dans le corps de sorte que ces effets ne
durent que quelques minutes. Nous devrons prendre de plus en plus de nicotine
pour les mêmes effets.
Finalement, pour
un fumeur, ces béta-endorphines, c’est comme pour les carottes et les navets,
un petit coup d’insecticide et les voilà ragaillardis !
Si nous utilisons la nicotine assez longtemps, notre
cerveau peut compenser et abaisser notre niveau d'énergie naturelle ou notre
humeur. Alors, au lieu de fournir une stimulation temporaire, les gens ne
fument que pour se sentir « normaux ». Quand certaines gens sont sans tabac
pour plus de quelques heures, ils peuvent ressentir des symptômes de sevrage
comme le manque d'énergie, la légère dépression et la difficulté de se
concentrer. Ils fument pour éviter de se sentir de cette façon.
C’est l’histoire de la poule et de l’œuf,
on n’arrive plus à savoir qui pond l’autre !
La nicotine crée aussi une très forte dépendance parce
qu'elle cause des changements dans le cerveau. Heureusement, la plupart de ces
changements seront renversés une fois que vous arrêterez de fumer. Toutefois,
certains changements peuvent durer longtemps et peuvent expliquer pourquoi
quelques personnes ont des envies intenses de fumer plusieurs mois ou années
après avoir arrêté de fumer.
Ouais !
Après avoir cru une fois au Père-noël, parfois on aimerait bien s’y
laisser prendre encore, sauf que…
La dépendance est-elle purement chimique?
Non. Bien que les changements dans la chimie du
cerveau et du corps comptent pour une bonne partie de la dépendance, ils
n'expliquent pas tout. Fumer est aussi un comportement appris. Par exemple, sur
une période d'un an, un fumeur d'un paquet par jour tirera une bouffée plus de
70,000 fois.
Il est vrai que si l’on commence à
multiplier, l’on se demande comment nos poumons font pour ne pas nous lâcher !
Nous aimeraient-ils plus qu’on les aime ?
Nous commençons à apprendre ou à associer des choses
comme la façon de tenir ou d'allumer une cigarette ou de la tirer du paquet
avec un sentiment plaisant ou le sentiment de soulagement. Nous apprenons aussi
à associer le fait d'avoir une cigarette avec d'autres choses que nous faisons
immédiatement avant ou après avoir fumé comme boire du café, de l'alcool ou
manger un bon repas.
L’association, dans les premiers temps,
ça c’est le tsunami du fumeur, ça commence par un léger vague à l’âme mais gare
à la lame de fond !!!
Comme le fait de fumer nous demande souvent de faire
une pause loin de nos tâches quotidiennes, nous pouvons aussi apprendre à
associer la cigarette avec le soulagement temporaire des soucis, de la tension,
de l'ennui ou de la fatigue. Nous pouvons aussi associer la cigarette au fait
d'avoir du bon temps avec les amis. La bonne nouvelle est que, avec la pratique
et la préparation, nous pouvons nous débarrasser de vieilles habitudes et
apprendre de nouvelles façons de retirer les avantages que nous associons à la
cigarette.
A bien y penser, pourquoi s’embarrasser
de vieilles habitudes alors que l’existence passe son temps à nous en créer de
nouvelles…
Qu'y a-t-il de si différent à propos de la nicotine?
L'alcool, la caféine, et même le chocolat peuvent
produire de petits changements dans notre humeur, alors qu'y a-t-il de
différent à propos de la nicotine? Premièrement, la nicotine procure une plus
grosse poussée d'énergie que le chocolat ou une tasse de café. Le fait est que
la nicotine s'infiltre dans le cerveau beaucoup plus rapidement que la plupart
des autres substances. La nicotine pénètre notre cerveau en moins de 10
secondes après une bouffée de cigarette. Cette distribution rapide de nicotine
signifie que nous développons une forte association entre l'usage des produits du tabac et les sensations qu'elle apporte.
Ok ! La nicotine procure une grosse
poussée d’énergie en moins de 10 secondes,
bravo ! Mais pour faire quoi et
aller où ? C’est un peu comme si on foutait plein gaz au cul de la navette
spatiale sans l’envoyer dans les airs, juste pour le plaisir de la faire
boucaner, j’ai comme l’impression qu’elle ne serait pas des plus joyeuse !
Interrogez-vous
sur vos habitudes de tabagisme
Qu’est-ce
qui déclenche votre envie de fumer ?
Voici quelques-uns des déclencheurs les plus courants
:
l’alcool
la publicité pour les cigarettes
la conduite automobile
le stress et l’anxiété
la fin des repas
le café
l’ennui
la présence d’autres fumeurs
Et si ce n’était que ça, mais on n’en
n’arrive au point que même un vol d’hirondelle vous fout la clope au bec, un
brin d’herbe qui pousse, un nuage qui passe, Cirrus, Cumulus, Stratus, tout
n’est plus que prétextes, même un jambon fumé se dirait c’est assez, je deviens
jambon blanc !
Pouvez-vous vous rappeler pourquoi vous avez commencé
à fumer?
La plupart des gens commencent à l’adolescence pour
faire comme les autres. Pourquoi fumez-vous maintenant? Pensez aux avantages et
aux inconvénients et dressez-en la liste. Vaut-il la peine de fumer?
Je ne sais plus trop pourquoi j’ai
commencé, ni quels étaient les autres à ce moment-là, mais ce dont je me souviens,
c’est que je ne me suis pas cassé une jambe cette journée-là, par bonheur
j’aurais dû ! Toute cette fumée passée n’en valait pas la chandelle, ni même
l’allumette !
Pourquoi pensez-vous à arrêter ?
Êtes-vous
préoccupé par votre santé? Voulez-vous donner le bon exemple à votre partenaire
ou à vos enfants? Épargner de l’argent? Protéger votre famille de la fumée
secondaire? Il n’est pas facile d’arrêter de fumer et, pour demeurer motivé,
vous aurez besoin d’une raison sérieuse. Essayez d’énumérez cinq bonnes raisons
pour lesquelles vous désirez arrêter de fumer et gardez-la sur vous pour la
consulter lorsque l’envie de fumer vous prend.
Me souviens pas avoir eu des raisons
particulières, non, peut-être me suis-je seulement senti un peu comme la chèvre
de Monsieur Seguin, las de tourner en ronds de fumée autour de mon cendrier
comme elle autour de son piquet.
Envisagez votre démarche de façon positive
Ayez des attentes réalistes.
Il n'est pas facile
d’arrêter de fumer, mais ce n'est pas impossible. Vous pouvez vous attendre à
avoir des symptômes de sevrage, comme de l'irritabilité, une sécheresse de la
bouche et un plus grand appétit, du fait que votre organisme s'ajuste à
l'absence de la nicotine; toutefois, ces symptômes sont temporaires et ne
durent qu'une ou deux semaines. Ce sera la période la plus difficile, et vous aurez
besoin de toutes vos ressources personnelles.
Vivre le deuil de miss Nicotine a été
pour moi un bien douloureux veuvage. Me retrouver célibataire d’une compagne
aussi omniprésente a bien faillit me faire perdre la tête. Mais rassurez-vous, même la plus accaparante
des compagnes n’est pas irremplaçable, surtout lorsqu’on finit par réaliser
qu’un simple verre d’eau fraîche peut lui clouer le bec !
Préparez-vous à faire face
à des situations « déclenchantes »
Durant les trois premiers
mois, vous serez peut-être confronté à des situations de stress inattendues qui
peuvent vous pousser à allumer machinalement une cigarette si ce geste est
associé pour vous à la relaxation. Vous ne pouvez peut-être pas vous préparer à
ce genre de situation, mais il est important de vous rappeler que vous serez
peut-être tenté dans ces moments d'allumer une cigarette. N'oubliez pas que le
tabagisme est une habitude -- une habitude dont vous pouvez vous défaire.
Si un par un beau matin d’été, vous
surprenez avec horreur une cohorte de chauve-souris géantes en train de
bouffer tout ce qu’il y a dans votre
frigo, alors-là, oui, allumez une
cigarette !
N'oubliez pas tous
les bienfaits associés avec une vie sans fumée.
Trouvez des façons de résister aux envies
Même si vous vous êtes engagé à ne pas fumer, vous
serez parfois tenté. L'important est de ne pas laisser le désir de fumer vous
pousser à allumer une cigarette.
Sachez
reconnaître les moments où vous vous trouvez des défaites.
Il est facile de se
convaincre de recommencer à fumer. Dans une situation difficile, vous penserez
peut-être « je ne fumerai qu'une seule cigarette pour me détendre ».
Si cela se produit, arrêtez-vous et réfléchissez!
Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui
me concerne, je pense avoir déjà fumé suffisamment de cigarettes qui, mises
bout à bout, m’amèneraient sur Mars, je ne vois vraiment pas ce que j’irai
foutre en plus sur Jupiter !
Si vous vous inquiétez de
prendre du poids, il se peut que vous pensiez « je préfère être mince,
même si cela signifie que je dois fumer ». Souvenez-vous que prendre un
peu de poids mettra moins votre vie en danger que le fait de fumer. Par
ailleurs, vous pouvez maintenir le poids que vous aviez avant d’arrêter de
fumer en adoptant une alimentation saine qui comprend des aliments à faible
teneur en calories.
Avez-vous déjà croisé des lapins obèses,
moi non, et pourtant ils ne fument pas que je sache, brouteraient-ils des
carottes pour compenser, peut-être bien que oui !
Soyez
positif. Lorsque vous éprouvez une forte envie de fumer,
rappelez-vous que vous êtes non-fumeur, que vous ne voulez pas fumer et que
vous avez de bonnes raisons pour arrêter de fumer.
Évitez de vous retrouver dans des contextes qui
pourraient vous inciter à fumer
Changez votre routine en ne laissant aucune place pour
la cigarette
Si vous êtes un danseur de tango,
apprenez la java, et si ça ne suffit pas, foncé sur la rumba !
Les
symptômes du sevrage.
Les symptômes du sevrage de la nicotine varient d’une
personne à l’autre. Il ne faut pas paniquer lorsqu’ils apparaissent. Il faut
apprendre à les reconnaître et se rappeler que, même s’ils dérangent, ils
annoncent surtout la fin d’une habitude nuisible qui sera bientôt remplacée par
une meilleure santé.
C’est un peu comme une cicatrice, quand
ça commence à gratter, c’est pas loin d’en finir !
Il est normal d'éprouver des symptômes de sevrage. Ces
derniers comprennent la nervosité, l'irritabilité, la faim, les maux de tête,
les troubles de concentration, l'insomnie et les symptômes semblables à ceux
d'une grippe. Les symptômes de sevrage disparaissent après quelques jours ou
quelques semaines. L'envie de fumer est généralement plus longue à disparaître,
mais il devient plus facile de résister à la tentation à mesure que le temps
passe.
Habituellement, le temps qui passe nous
fait vieillir, nous interroge, mais dans ce cas-ci, le temps qui passe nous
donne des ailes, nous rajeunit…
Si vous ressentez une dépression sévère, ou si une
dépression légère ne semble pas
disparaître trois semaines après avoir arrêté de fumer, consultez votre
médecin.
Ce ne fut pas mon cas, mais si cela vous
arrive, consultez.
Certaines personnes toussent d'avantage et souffrent
de maux de tête pour quelques jours ou quelques semaines après avoir cessé de
fumer. Ceci n'est pas dû au sevrage de la nicotine. Vos poumons cherchent
plutôt à se nettoyer d'eux-mêmes.
Pour nos poumons, c’est à peu près le
même principe qu’un four autonettoyant, sauf qu’un four autonettoyant ça ne
tousse pas !
Quand vous éprouverez une
envie de fumer :
- Prenez une grande
respiration.
- Si possible, allez prendre une marche,
sinon faites quelque chose pour vous changer les idées.
- Mâchez un morceau de gomme sans sucre, buvez de
l'eau froide, mangez un morceau de légume.
Heureusement, ces fortes envies de fumer ne
durent pas plus que 3 ou 4 minutes.
Prenez le temps de réaliser à quel point vous vous sentez bien sans
fumée.
Autre avantage de vivre sans fumée, quand
un moustique vous fonce dessus, on le voit arriver !
Nettoyez votre organisme.
Durant les premières
semaines, buvez beaucoup d'eau, de tisane, de jus ou de boissons sans sucre.
Mettez de la glace concassée dans votre eau. Cela vous aidera à vous
débarrasser plus rapidement de la nicotine dans votre organisme. Boire de l'eau
glacée aide aussi à mieux supporter les violentes envies de fumer. Prenez
souvent des douches ou des bains chauds.
Des bains, des bains, et encore des
bains, c’est radical, avez vous déjà tenté de fumer une cigarette les doigts
mouillés ?
Cesser
de fumer sans prendre de poids
La plupart des gens s’inquiètent de prendre du poids quand
ils arrêtent de fumer. En fait, il peut arriver que certaines personnes
prennent de 2 à 4 kg (5 à 10 lb).
Quatre kilos, c’est à peu près le poids
d’une dinde de Noël, restons calme, on est bien loin de l’éléphant !
L'arrêt
du tabac diminue la dépense énergétique " des nouveaux non fumeurs "
de 200 Kcal en moyenne, ce qui équivaut à 2 verres d'alcool, 4 carrés de
chocolat ou 60 g de fromage…
Au
lieu de se restreindre au niveau alimentaire, solution frustrante, il s'agit
plutôt d'équilibrer son alimentation et de pratiquer une activité physique pour
compenser la diminution de dépense énergétique.
Allez donc suspendre votre télécommande à
la cime de l’arbre d’en face, et zapper deviendra sport !
Une alimentation équilibrée
Varier votre alimentation le plus
possible
Mangez plus de fruits et de légumes
Consommez moins de sauce et de gras
Laissez tomber les frites, mais pas sur
le plancher, vous risquez déraper !
Moins de sel et de sucre
Ou alors inversé, du sucre pour du sel, du
sel pour du sucre, sevrage garanti à moins d’être British !
Prenez à chaque repas une source de
protéines. Les protéines stabilisent le
niveau de sucre dans le sang, ce qui aide à prévenir les fringales.
Manger lentement dans le calme en
mastiquant bien
Faire 3 repas par jour et voir même
une collation dans l'après-midi pour éviter les grignotages. Une collation renfermant peu de calories
(fruits et bâtonnets de légumes)
Ne jamais sauter de repas
Et si par hasard vous mangez du mouton,
même cette fois, de grâce, ne sautez pas non plus !
Éviter ou limiter les plats épicés
et les boissons excitantes (café, alcool) qui excitent l'appétit.
Boire abondamment en dehors des
repas au minimum 2 litres/jour. Toutes les eaux plates, minérales ou gazeuses
sont conseillées.
A éviter absolument : les sodas,
les sirops de fruit et les jus de fruits qui sont très caloriques.
Éviter les grignotages
Au pire, ronger son frein, basse teneur
calorique garantie.
Mangez par faim et non par ennui
Pensez à votre condition physique
L’activité physique est essentielle quand vous arrêtez
de fumer.
Elle offre deux gros
avantages :
- vous aide à contrôler votre poids;
- vous aide à vous relaxer et à oublier de fumer.
Il n’est pas nécessaire de devenir membre d’un club de
conditionnement physique. Une marche de 20 minutes, au moins 3 fois par
semaine, est un moyen abordable et facile de vous remettre en forme.
Voici quelques
suggestions :
Empruntez les escaliers au lieu de l’ascenseur.
Descendez de l’autobus quelques rues avant votre destination et continuez à pied.
Allez marcher à l’heure du dîner, 3 à 4 fois par
semaine.
Ou plus, allez porter vous-même votre
lettre à son destinataire.
Apprenez à relaxer sans fumer
Si le stress, l’anxiété ou l’ennui vous incitent à
fumer, l’exercice suivant peut vous
aider à vous relaxer sans fumer.
Asseyez-vous dans un endroit paisible où l’on ne vous
dérangera pas pour quelques minutes.
Pensez à quelque chose qui vous fait plaisir.
Détendez vos épaules. Fermez les yeux et la bouche.
Inspirez par le nez aussi lentement et profondément
que possible. Gardez les épaules
détendues.
Retenez votre souffle et comptez lentement jusqu’à
quatre.
Expirez doucement par la bouche jusqu’à ce qu’il n’y
ait plus d’air dans vos poumons.
Retenez votre souffle et comptez lentement jusqu’à
quatre.
Répétez lentement ces étapes 5 fois.
Oui, ça marche, et même si pour cela on
doit rester assis.
Récompensez-vous!
Enfin, la partie agréable! Vous méritez des
récompenses pour avoir arrêter de fumer. Alors, faites-vous plaisir :
En achetant de nouveaux DC, cassettes, livres ou
revues
Alors là, oui, pour m’être récompensé, je
me suis récompensé, j’ai pas donné ma
place, et plutôt dix fois qu’une ! Et
la dernière en date, « Double
enfance » le dernier album de Julien Clerc. Fantastique ! Ca valait
la peine de souffrir un peu.
En restant au lit plus longtemps
En allant au cinéma
En mangeant quelque chose de spécial que vous aimez
En vous offrant une petite gâterie
En laissant les corvées à quelqu’un d’autre pendant
quelque temps.
Jamais de la vie ! Les corvées sont devenues à présent pour moi
des prétextes à bouger. Ce n’était pas moi qui rechignais à sortir chien, vider
poubelles, laver vaisselle, mais de toute évidence cette feignasse miss
Nicotine !
Initiez-vous à de nouvelles activités
Tâchez de ne pas prendre les choses trop au
sérieux et de vous en faire pour tout. Apprenez une ou plusieurs méthodes de relaxation.
Écoutez de la musique douce ou des bruits de la nature. Prenez des douches ou
des bains relaxants. Apprenez à respirer profondément. Il existe des livres, CD
et brochures qui expliquent des techniques simples qui peuvent vous aider à
contrôler efficacement votre stress.
A chacun ses trucs pour s’accrocher, moi
ce fut un enregistrement de chute d’eau vraiment spécial que j’ai trouvé sur le
Net, un enregistrement sonore réalisé au Canada à partir d’une légende
amérindienne. Dans les moments difficiles,
je l’écoutais, et comme par magie, m’imaginais en pleine nature sauvage.
Et en plus cet enregistrement me relaxait à tout coup. Voici le lien pour ceux qui voudraient tenter
l’aventure : La
source du sommeil du sage
Avantages accompagnant la cessation.
Dans les 20 minutes qui suivent la dernière cigarette,
s’amorce dans l’organisme un processus qui entraîne progressivement plusieurs
modifications, celles-ci se poursuivront pendant de nombreuses années.
Ces changements ne feront qu’améliorer votre condition
de vie en général. Voici donc une liste de quelques-uns des nombreux avantages
accompagnant la cessation.
20 minutes La tension artérielle
redevient normale. Le pouls reprend son rythme normal. La température des mains
et des pieds redevient normale.
Fini les pieds froids, un avantage non
négligeable, d’autant plus si l’on est célibataire !
8 heures Le taux sanguin de monoxyde de carbone redescend à la normale. Le
taux d’oxygène sanguin remonte à la normale.
Ouf ! Nos vaillantes globules rouges vont
pouvoir souffler un peu !
24 heures Le risque de crise cardiaque
diminue.
Placez-vous devant un miroir, éteignez la
lumière, puis rallumez brusquement, même si les affres du sevrage vous donnent
un air à vous faire peur, maintenant vous risquez moins, du moins du côté cœur.
48 heures Les terminaisons nerveuses recommencent à
croître. L’odorat et le goût
s’améliorent.
Au réveil, profitez-en, allez sur le
balcon respirer la fraîcheur du matin, mais attendez avant que le camion des
poubelles soit passé pour ne pas trop décourager vos courageux et futurs
poumons roses.
2 semaines à 3 mois La circulation sanguine s’améliore. La
marche devient plus facile. La fonction pulmonaire augmente d’environ 30 %.
Une augmentation de 30%, pas beaucoup
dites-vous? Imaginez un peu que ce soit une augmentation de loyer, hein !
1 à 9 mois La toux, la
congestion sinusale, la fatigue et l’essoufflement diminuent. Les cils
vibratiles, doués de mouvement, réapparaissent dans les poumons, rejettent le
mucus des bronches et diminuent l’inflammation. Le corps reprend de l’énergie.
9 mois, vous voilà presque avec des
poumons de bébé !
1 an Le risque d’accidents coronariens est de moitié inférieur à celui
d’un fumeur.
Vous venez de couper la poire en deux sur
un plan médical par rapport au temps ou
vous étiez fumeur, faites toujours attention à ne pas jeter la bonne moitié, on
ne sait jamais, c’est si vite fait !
5 ans Le
taux de mortalité attribuable au cancer du poumon chez un ancien fumeur qui
consommait en moyenne un paquet par jour diminue presque de moitié. De 5 à 15
ans après le sevrage, le risque d’AVC diminue et se compare à celui d’un
non-fumeur. Le risque de cancer de la bouche, de la gorge et de l’œsophage est
de moitié inférieur à celui d’un fumeur.
Déjà 5 ans, et vous n’en finissez plus de
couper poires en deux sur le plan médical, bravo ! Mais rien ne vous oblige à toujours couper poires, vous pouvez
prendre pommes !
10 ans Le taux de mortalité attribuable au cancer du poumon est
semblable à celui d’un non-fumeur. Les cellules précancéreuses sont remplacées.
Le risque de cancer de la bouche, de la gorge, de l’œsophage, de la vessie et
du pancréas diminue.
Cette fois, c’est presque la fin du grand
coup de balai !!!
15 ans Le risque d’accidents coronariens
est semblable à celui d’un non-fumeur.
Ce n’était finalement pas la mer à boire
que d’arrêter de fumer, juste quelques
hectolitres de flotte… et il y a déjà 15 ans.
Et pour finir, voici quelques sites où j’ai puisé pas
mal d’inspiration :
Stop-tabac.ch - Arrêter
de fumer
Arrêter de fumer
avec j'Arrête, une méthode, un forum et des trucs ...
Tabagisme
Brochure d'information pour cesser de fumer