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Les Cent-Fleurs |
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Incroyable aventure dans le cyberespace est le titre d'un roman de science-fiction qui raconte l'histoire de Maïla et de ses amis: Méga, Wini, Midi Nubus, Cédé et Jay. Cette histoire est la base de la thématique des Exploratrices. Prends le temps de la découvrir... |
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Jennifer, la mère de Maïla, est une spécialiste en informatique qui est aussi bénévole pour une organisation internationale de protection de l'environnement. Elle doit s'absenter quelques jours afin d'assister à une conférence très importante. Maïla pourra communiquer avec sa mère par courrier électronique. Elle restera à la maison avec Dominique.
Maïla, après sa journée d'école, rend visite à Mme Lavigne, une vieille dame avec qui elle aime bien parler. Madame Lavigne habite une vieille maison de style victorien qui est entourée d'un vaste boisé, le seul du voisinage, où se sont réfugiés quelques petits animaux d'une espèce très rare, le zazou palmé.
Au cours de leur conversation, Mme Lavigne informe Maïla qu'elle a reçu une offre d'achat très alléchante pour sa maison et le boisé afin de bâtir des condos. Comme elle a besoin d'argent, elle réfléchit très sérieusement à l'offre. Maïla est très triste car elle sait que si le boisé disparaît, les zazous palmés deviendront en voie d'extinction.
Comme Mme Lavigne a jusqu'à vendredi pour donner sa réponse, Maïla décide de communiquer avec sa mère par courrier électronique afin de lui demander son aide.
Elle se prépare à envoyer son message. Zut! son papier tombe par terre. Elle se penche pour le ramasser. Pendant ce temps, une tempête solaire d'une force incroyable se prépare. Pendant que Maïla compose le numéro et pèse sur la touche "retour", une explosion se produit à la surface du soleil.
Tout à coup, Maïla constate qu'elle n'est plus dans le bureau de sa mère. Elle regarde tout autour le monde étrange qui se présente à sa vue. En s'assoyant, elle sent une présence derrière elle. Ce sont les "Pixels", des individus ne mesurant pas plus de 5 centimètres et de toutes les couleurs. Elle parle avec Pixie, leur chef, qui explique à Maïla qu'elle est à Pixelart. Les Pixels croient que Maïla a été envoyée par le monde extérieur pour les aider à combattre un virus qui les menace. Maïla se rend compte qu'elle est rendue à l'intérieur d'un ordinateur. Elle pense à sa mère qui s'inquiètera de sa disparition lors de son retour à New-York, puis à Mme Lavigne et à son boisé.
Elle demande aux Pixels de l'aider à retourner chez elle afin qu'elle puisse informer sa mère du problème de Mme Lavigne. Les Pixels suggèrent à Maïla de se reposer chez eux pendant que leurs sages essaieront de trouver une solution.
Le lendemain, les sages lui indiquent qu'elle doit se rendre dans un pays dirigé par un Conseil de la Mémoire Vive qui possède toutes les réponses. Ils lui indiquent le chemin approximatif pour s'y rendre. Peut-être rencontrera-t-elle quelqu'un pour l'aider à le trouver!
Les Pixels la guident vers la frontière de Pixelart. Maïla voit un grand pont suspendu: premier obstacle à franchir pour arriver au Conseil de la Mémoire Vive. Avec l'encouragement de Pixie, elle réussit à traverser le pont suspendu. Qu'est-ce qui l'attend!
Continuant son chemin, Maïla rencontre Méga qui est étendu et dort profondément. Comme il n'a pas l'air dangereux, Maïla le réveille. Méga se décrit comme étant une puce d'ordinateur dépassée par la technologie; il est à sa retraite. Il se sent inutile; il n'a pas le courage d'apprendre à faire autre chose. Maïla le secoue un peu pour ne pas qu'il se rendorme. Elle lui dit qu'elle a besoin de lui pour se rendre au Conseil de la Mémoire Vive et pour communiquer avec sa mère. Elle lui offre de lui apprendre des choses nouvelles en chemin. Finalement, il accepte car Maïla est gentille mais ne pense plus pouvoir apprendre à son âge!
Maïla et Méga arrivent à la croisée de deux circuits. Lequel suivre? Elle demande à Méga de la conseiller. Tout en réfléchissant, ils remarquent que quelqu'un les épie. C'est Wini qui s'était caché pensant qu'ils étaient associés au virus. Maïla le rassure et lui dit ne pas avoir vu le virus. Le temps presse. Elle lui demande comment se rendre au Conseil de la Mémoire Vive. Tout exubérant, Wini dit connaître un raccourci: "tout droit puis tournez à droite et le tour est joué." Méga est sceptique car si le raccourci proposé n'est pas le bon chemin, ils auront perdu beaucoup de temps.
À contrecoeur, Méga décide de s'engager sur le circuit avec Wini et Maïla. Wini n'avait pas dit à ses nouveaux amis que son grand optimisme le portait à faire des gaffes. Rendus au sommet de la colline, ils aperçoivent un phénomène étrange: un faisceau de particules traversant le circuit qu'ils suivent. Wini s'en veut d'avoir entraîné ses nouveaux amis sans être sûr du chemin. Il a peur que Maïla et Méga soient fâchés et qu'ils l'abandonnent. Il a aussi peur de rencontrer le virus. Parce que Méga et Maïla lui font confiance, il décide de leur avouer qu'il ne sait pas si cela est sécuritaire de traverser la faisceau. Maïla est déçue mais apprécie sa franchise. Méga suggère de mettre leurs idées en commun. "C'est vrai", dit Maïla, "ensemble et en se faisant confiance, on va arriver au Conseil de la Mémoire Vive." En disant ceci, le faisceau s'immobilise. Deux petits personnages font leur apparition: des jumeaux leur suggèrent de monter à bord à cause du virus en liberté. Ils décident de monter ne sachant où cela les mènera.
Au terminus, ils doivent descendre du faisceau. Sont-ils arrivés au Conseil de la Mémoire Vive? Quelle surprise! Il fait un froid glacial. Leurs vêtements se transforment pour affronter l'hiver. Ils cherchent rapidement un abri. À gauche, ils voient un igloo. Ils y entrent, se retrouvent devant un comptoir derrière lequel Georges, un pingouin, les accueille au bar laitier "Distinction".
Maïla est très déçue qu'ils se soient trompés de chemin. Georges leur vante les créations du chef, Émile, un ours énorme. Comme le faisceau ne passera avant 20 minutes et pour ne pas risquer de rencontrer le virus, ils acceptent l'offre de Georges de déguster une coupe de crème glacée.
Ils lui expliquent qu'ils sont en route pour le Conseil de la Mémoire Vive et que leur temps est compté. Il est déjà temps de partir. Ils remercient Georges pour son hospitalité et Émile pour ses délices glacés.
Soudain, en route vers la gare, ils entendent un bruit étrange. Ils regardent partout pour en trouver la cause. Sans avis, la glace se met à bouger sous leurs pieds. Maïla leur crie de courir vers la gare. Pris de panique et son sens de la direction faisant défaut, Wini court en direction opposée à la gare, vers une crevasse qui s'ouvre dans la banquise. Il glisse vers la crevasse en criant de toutes ses forces. Leur ami étant disparu, Méga et Maïla tentent de se consoler lorsqu'ils entendent une voix venant de loin et demandant de l'aide. "Mais c'est Wini! Il est toujours vivant!"
Se couchant sur la glace, Méga et Maïla s'approchent de la crevasse et se rendent compte qu'ils doivent trouver une échelle. Comme ils n'en n'ont pas, Émile propose d'en faire une en crème glacée. Quel défi, une création pour sauver une vie! L'échelle prenait forme lorsque Georges les avisa qu'il ne restait plus de crème glacée. Méga calcula, à l'aide de son processeur mathématique intégré, la longueur de l'échelle et savait qu'il manquerait un mètre pour rejoindre Wini. Georges alla chercher du yogourt glacé même si c'est moins solide que la crème glacée.
Lorsque l'échelle fut terminée, Wini hésita à monter mais la crevasse s'élargit à nouveau. Il risqua et s'aventura sur l'échelle. Heureusement qu'il n'était pas trop lourd. Au sommet, un barreau de yogourt glacé céda. "Dépêche-toi Wini!" Méga n'eut que le temps d'étirer le bras, d'agripper la main de Wini et le remonter avant que l'échelle ne s'écrase. "Dommage, ça aurait été bon à manger!" Les amis remercièrent Georges et Émile et se dirigèrent rapidement vers la gare.
Maïla était très inquiète de ne pas arriver au Conseil de la Mémoire Vive comme le temps filait vite. Le faisceau arriva au terminus. À la sortie, ils demandent leur chemin à un jeune homme se prénommant Jay, un australien, qui ne comprend pas comment il s'est retrouvé là. Ils décident de prendre le "Kangourou Express", train à haute vitesse pour se rendre à Sydney. À bord, ils entendent un bruit horrible venant du wagon-restaurant. C'est Midi, un chanteur qui termine sa chanson. Il leur explique que son gérant et pianiste Nubus a accepté ce contrat afin de se rendre à Sydney pour participer à une audition. Il peut toujours rêver, avec cette voix-là, pensent Maïla et Wini. Nubus, qui avait pourtant beaucoup de contacts dans le monde du spectacle, ne parvenait pas à décrocher un contrat pour Midi, malgré tous ses efforts. Pendant les pauses, ils content leurs péripéties à Nubus et à Midi. Soudain, ils sont tous projetés par terre. Wini atterrit dans une tarte à la crème. Ils aperçurent qu'un troupeau de moutons bloquait la voie. Le virus pouvait-il être responsable de ce fait?
Maïla était exaspérée par ce contretemps. Allaient-ils se rendre à temps au pays du Conseil de la Mémoire Vive. Midi, lui, se demandait s'il raterait sans audition. À la demande de Méga, Midi se dirigea vers l'arrière du troupeau malgré sa peur du virus et parce qu'il faisait confiance aux gens qui les surveilleraient.
Il avait décidé de risquer pour réaliser son rêve d'enregistrer un disque. Méga lui demanda de chanter la chanson d'opéra la plus difficile à chanter. En quelques minutes, la voie était libre et le train reprit sa route. Midi avait beaucoup de peine car il ne pensait pas chanter si mal. "Avec de la pratique, tu y arriveras!" lui dit Méga. "Aie confiance en tes capacités." Nubus le rassura en disant qu'il connaissait les meilleurs professeurs de chant et qu'il avait toujours confiance en lui. Quelques minutes plus tard, le train arriva en gare. Ne se sentant pas prêts pour l'audition, Midi et Nubus décidèrent d'aider Maïla et ses amis à localiser la gare qui les mènerait au Conseil de la Mémoire Vive. Nubus les amena chez l'un de ses copains, Cédé, un génie du cyberespace. Seul problème, quand Cédé est gêné, il bloque. Il leur offrit de les accompagner à la gare de Sydney pensant qu'avec moins de gêne, les informations requises lui reviendraient. Les rues étaient désertes tellement les gens avaient peur du virus. Ils furent soulagés d'arriver à la gare.
Pour reprendre son calme, Cédé se ferma les yeux et s'imagina être dans son salon à feuilleter le guide de tous les faisceaux du cyberespace. Cédé se mit alors à défiler l'information avec grande précision. Le groupe s'engouffra dans le faisceau menant au Conseil de la Mémoire Vive. Les conseillers pourraient-ils aider Maïla?
Ils arrivèrent enfin au pays du Conseil de la Mémoire Vive. Mais où devaient-ils aller pour trouver la cité du Conseil de la Mémoire Vive. Quelle chance! Nubus avait un autre copain dans cette ville. Avant qu'il ne l'appelle, Cédé, qui avait de plus en plus confiance en ses capacités, leur avait indiqué le chemin. Ils arrivèrent devant un mur très haut et qui s'étendait à perte de vue. Une porte massive semblait être la seule entrée mais elle était fermée et il ne semblait pas y avoir de mécanisme pour l'ouvrir. Nubus découvrit des symboles gravés sur le mur mais ces symboles lui étaient inconnus. Personne ne les reconnaissait. En l'examinant davantage, Nubus y voyait une porte avec quelqu'un qui la traverse. "Ce doit être la clé permettant l'accès à la cité." Nubus offrit donc d'appeler un copain archéologue. Malheureusement, il constata que la pile de son téléphone cellulaire était déchargée. Il n'osa pas le dire à ses amis.
Pendant qu'il faisait semblant de décrire les symboles à son copain, il essayait de trouver la solution lui-même. Ces symboles seraient-ils reliés à la musique? Il expliqua sa théorie au groupe. Si Midi pouvait chanter la gamme de notes de façon parfaite, si Cédé pouvait trouver dans sa mémoire un plan d'amplificateur et si Méga pouvait fournir la puissance requise pour activer l'amplificateur, ils auraient alors une chance de réussir. Chacun y alla de ses peurs: peur de ne pas chanter juste, peur de ne pas trouver le plan, peur de ne pouvoir fournir la puissance nécessaire. Maïla les pria d'essayer. S'ils essayaient et échouaient, ils auraient au moins tout fait ce qu'ils pouvaient. La passion de Maïla les inspira et ils acceptèrent. Midi n'avait qu'à pratiquer la gamme inscrite. Nubus et Jay devaient aller à la recherche de pièces électroniques le long du circuit mais Midi objecta que le virus était peut-être dans le secteur. Nubus le rassura en emportant son téléphone cellulaire. De toute façon, personne n'avait vu le virus encore. Existe-t-il vraiment?
Une heure après, tous avaient réussi leur tâche. Il était temps maintenant de rassembler tous les éléments et d'ouvrir la porte. La porte qui semblait infranchissable voici quelques heures, n'était plus aussi imposante. Chacun devait faire face à sa crainte de ne pas réussir. Au signal, tous les éléments se mirent en marche. La porte commença à s'ouvrir. Grâce à leurs efforts, ils avaient réussi, ensemble, à relever le défi.
Wini les conduisit finalement au lieu de rencontre du Conseil de la Mémoire Vive. Double-Clic, le secrétaire de Ram qui est le conseiller du Conseil de la Mémoire Vive, leur ouvrit. Nubus lui indiqua qu'ils souhaitaient rencontrer le Conseil afin de solliciter son aide pour que Jay et Maïla retournent dans leur monde, que c'était une question de survie pour les zazous palmés. Comme il avait été formé dans la tradition du protocole diplomatique et comme le cas de ces deux personnes n'était pas à l'ordre du jour, Double-Clic leur dit de revenir un autre jour.
Maïla lui expliqua alors, avec des mots qui touchèrent le coeur de Double-Clic, les dangers qui guettaient les zazous palmés et lui demanda de prendre une décision considérant l'urgence de la situation. Double-Clic alla solliciter de Ram, une audience pour le groupe en espérant que si c'était une erreur de sa part, Ram le lui pardonnerait.
Après quelques minutes, ils furent convoqués. Vingt-quatre personnes étaient assises et les regardaient. Ram leur demanda ce qu'ils attendaient du Conseil. Maïla expliqua qu'en dépit de la menace du virus, ils avaient mis leurs ressources en commun pour arriver au Conseil. Ram les informa que le virus n'avait jamais existé, que c'était une histoire fabriquée pour amuser qui avait pris des proportions gigantesques parce que les gens n'avaient pas pris le temps de bien écouter et juger avant de le répéter. Nubus proposa d'aider le Conseil avec tous ses contacts dans les médias et d'informer les gens de ne pas s'inquiéter car le virus n'existait pas. Il aurait cependant besoin d'une pile chargée pour son cellulaire. Wini fut très surpris.
Avec l'accord des autres membres du Conseil, Ram accepta. Pendant ce temps, le Conseil trouva un moyen de retourner Jay et Maïla dans leur monde. Une autre tempête solaire était prévue et avec une adresse électronique précise de l'endroit où ils voulaient se retrouver, ils pourraient peut-être répéter le processus à l'inverse. Maïla hésitait. Retournerait-elle à son point de départ ou irait-elle rejoindre sa mère? Elle n'était plus certaine de cette dernière adresse et risquait de se perdre à tout jamais dans le cyberespace. Méga lui conseilla de se faire confiance et de risquer.
Quelques instants plus tard, Maïla se retrouva dans la chambre d'hôtel de sa mère à New-York. Jennifer n'en croyait pas ses yeux. Maïla lui expliqua le problème de Mme Lavigne et la solution à laquelle elle avait pensé.
Plusieurs semaines passèrent et le boisé était rempli de gens. L'offre du promoteur avait été refusée. Un concert bénéfice pour sauver le zazou palmé avait été organisé. Les contributions étaient généreuses et déjà Mme Lavigne n'avait plus à s'inquiéter pour le boisé. Avec les surplus, une fondation à but non lucratif s'occuperait de préserver à tout jamais le boisé.
Maïla observait le tout de loin. Elle pensait à tous les amis qu'elle avait laissés. Elle avait contacté Jay par le réseau Internet.
De la marquise, une voix sublime s'échappait. "Tiens, tiens", se dit Maïla, "cette voix ne m'est pas inconnue. Ce chanteur a sûrement dû pratiquer de longues heures pour arriver à chanter si bien!"
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