le cheval (suite)

Le haras de Balbona (dans l’ancien empire austro-hongrois), berceau de l’arabe shagya, se lance dans l’élevage de chevaux de cavalerie légère. Le croisement de ses poulinières avec des étaIons orientaux s’avère judicieux. En 1836, Shagya, puissant étalon pur-sang arabe, est racheté par le haras. Son influence sur le type sera déterminante et ses produits athlétiques vont lancer la dynastie des shagyas. Au début du XXe siècle, la race jouit d’une renommée prestigieuse, mais les difficultés économiques des pays de l’Est déciment les effectifs. A l’heure actuelle, la race ne compte pas plus d’un millier de reproducteurs au niveau mondial, dont une trentaine en France

Caractéristiques

Fruits d’une sélection sur 150 ans, ces chevaux sont harmonieux et équilibrés. Ils se distinguent du pur-sang arabe par une taille plus élevée (entre 150m et 1,60m) et une ossature plus forte. La robe est souvent grise, même si on peut trouver d’autres couleurs. Avec une tête très typée et des oreilles écartées et pointues, le shagya possède un front large et légèrement bombé. Encolure et ligne supérieure sont bien dessinées, la croupe est longue, la queue bien portée, les membres secs et solides. Ses mou­vements sont amples et élastiques

Utilisation

Il est idéal comme cheval de loisirs, de dressage, d’obstacles, d’attelage léger ou d’endurance. ires polyvalent, le shagya est utilisé comme améliorateur de race. On trouve du sang shagya dans les origines de nombreux performers comme Sissi de la Lande, que montait Michel Robert, ou le regretté Milton. En France, l’on des plus célèbres shagyas est Out Law Persik, champion national et international d’endurance et fils de Persik (pur-sang arabe). 

FAIT PAR ALEXANDRA

LE 18 NOVEMBRE 2002

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Mis à jour le 19 novembre, 2002