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LE SERPENT(suite) Choroïdopathie géographique hélicoïdale péripapillaire
La serpigineuse progresse telle un serpent
DéfinitionLa choroïdite serpigineuse (serpiginous choroiditis) est une affection grave située au fond d'oeil et qui atteint des adultes d'âge moyen (autant d'hommes que de femmes). Elle se nomme aussi choroïdopathie géographique hélicoïdale péripapillaire (Geographic Helicoid Peripapillary Choroidopathy). Cette maladie est rare, chronique, progressive et bilatérale, prédominant sur un oeil. Elle va altérer progressivement la chorio-capillaire, l'épithélium pigmentaire et la rétine neuro-sensorielle, donnant une acuité visuelle souvent très basse. La maladie de nature inflammatoire semble en rapport avec une ischémie choroidienne localisée d'origine immunitaire. On ne connaît pas l'origine de cette affection oculaire. DiagnosticLe patient constate une baisse de vision unilatérale généralement brutale. L'examen met en évidence une lésion blanchâtre de la région maculaire, en forme de carte de géographie, proche de la papille. On peut parfois trouver des lésions minimes sur l'oeil adelphe, sans qu'il y ait eu de signes fonctionnels.
On note souvent une zone d'atrophie de l'épithélium pigmentaire et de la choroïde autour de la papille comme sur l'image ci-dessous.
Les zones en doigts de gant correspondent à une décoloration de l'épithélium pigmentaire. L'angiographie montre une hypofluroescence très prolongée pour les lésions actives avec une imprégnation inhomogène tardive. Quand la maladie est en cours de cicatrisation on voit apparaître un liseré d'hyperfluorescence sur les bords. Une Evolution et traitementL'évolution conduit à une cicatrisation en 2 à 7 semaines avec de possibles poussées épisodiques. La survenue d'une poussée est caractérisée par le signe de Jean Antoine Bernard, qui est la disparition du liseré fluorescent au niveau de la récidive. La survenue de néovaisseaux choroïdiens peut aggraver un tableau clinique déjà sévère à cause de la baisse importante de la vision. Les traitements proposés vont de la corticothérapie en flash, aux immunosuppresseurs et même aux échanges plasmatiques. fois cicatrisée, on note une hyperfluorescence inhomogène d'apparition tardive. Fait par Thomas Le 14 novembre 2002
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Mis à jour le 18 novembre, 2002 |
