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Kyo est un groupe composé de quatre personnes. Pouvez-vous vous présenter et expliquer quelle est votre fonction respective au sein du groupe??
Florian Dubos : Florian, 22 ans et je suis guitariste.
Benoît Poher : Moi, c'est Ben, j'ai 23 ans et je suis chanteur.
Fabien Dubos : Moi, c'est Fab, j'ai 24 ans et je suis batteur du groupe.
Nicolas Chassagne : Et moi, c'est Nico, j'ai 24 ans et je suis guitariste.
Le groupe a poussé son premier cri dans les Yvelines en 1994. Comment vous êtes vous rencontrés ??
Fabien : En fait, on s'est rencontré à l'école, au collège. Flo est mon frère, ça fait donc un bout de temps que l'on se connaît tous les deux ! J'ai rencontré Nico en troisième, il est venu me voir, il savait que je faisais de la batterie. Lui, il faisait de la guitare, on a décidé de jouer ensemble. Lors d'une répétition, un après-midi, Flo était là, il est venu jouer avec nous et le groupe a commencé comme ça. L'année d'après, Benoît était dans ma classe, il faisait de la basse. Il a intégré le groupe assez rapidement et depuis, on ne se quitte plus.
Kyo, que signifie ce nom ? Comment et pourquoi l'avez-vous choisi ??
Benoît : On est assez fan de jeux vidéo et de mangas. Kyo, c'est un prénom asiatique qu'on retrouve dans pas mal de mangas et de jeux vidéo. A la base, c'est comme ça qu'on l'a choisi. Après, il y a une légende sur ce nom ! La légende dit que ce nom faisait partie d'une prière Bouddhiste et c'est là que Fabien intervient parce qu'il la connaît par coeur...
Fabien : Dans cette prière, Kyo veut dire : le son universel qui représente toutes les activités de la vie...
Benoît : Alors, quand on a vu ça, on s'est dit : " voilà, on a trouvé le bon nom"
Quelles ont été les étapes importantes dans la vie du groupe de sa création jusqu'à la sortie du premier album, un album éponyme ??
Benoît : Notre parcours depuis la formation du groupe a été assez classique. Au début, on a fait des concerts où il y avait juste deux personnes, genre ton frère et ta mère qui viennent pour te soutenir, même s'ils n'aiment pas la musique que tu fais. Et puis, après, petit à petit, ça a été de plus en plus de succès et on a commencé à remplir de toutes petites salles. Un jour, en 1997, on a fait un tremplin. On avait fait une maquette qui tournait un petit peu dans la région et on nous a appelés pour un tremplin rock. Nous étions les plus jeunes, on n'a pas gagné, on est arrivé quatrième et c'était les trois premiers qui gagnaient des trucs ! Mais, c'est là que notre manager nous a découvert. Il a trouvé ça bien et puis il nous a fait travailler, répéter et écrire beaucoup de chansons. Ensuite, on a signé assez rapidement, ce qui nous a d'ailleurs pas mal surpris. On croyait que c'était beaucoup plus dur et d'ailleurs ça l'est, c'est juste du bol qu'on a eu. Enfin, on a sorti le premier album en mars 2000.
Paradoxalement, votre premier album a beaucoup moins fait parler de vous que votre nouveau single "Le Chemin" extrait du nouvel album. Avez-vous été déçu de constater que le premier album n'ait pas suscité autant d'intérêt ??
Fabien : Aujourd'hui, on est vachement content parce que l'on pense que ce que l'on fait actuellement, c'est vachement mieux, nous, on aime plus. Maintenant, ça ne veut pas dire que l'on renie ce que l'on a fait auparavant. Je crois qu'à l'époque, on a donné le meilleur que l'on pouvait faire à ce stade de maturité là. Depuis, on a écouté plein d'autres choses, on s'est inspiré de pleins de trucs. A l'époque du premier album, on a beaucoup répété, travaillé, on a fait des tournées et cela a vachement changé notre vision de la musique. Ensuite, on a fait des morceaux qui sont plus adaptés à la scène, qui sonnent mieux et les textes ont aussi évolué. Je crois qu'on a pas mal évolué et visiblement, vu le succès du premier single, c'est une bonne évolution.
Le deuxième album sort le 14 janvier. Vous le considérez donc comme plus mature. Comment cela se traduit-il ??
Fabien : C'est un peu plus rock. Sur le premier album, il y avait des trucs électroniques mais à moitié camouflé. C'était plus pour donner un son, une certaine modernité. Là, ce n'est plus dans cette optique. Quand on a un truc électronique, c'est vraiment un choix. Ces derniers temps, Nico s'est vachement investi là-dessus, il s'est mis à faire des programmations. Maintenant, on travaille dans l'optique des morceaux, sans vraiment vouloir avoir une sonorité particulière, c'est juste les morceaux qui comptent.
Nicolas : C'est clair, l'expérience qu'on avait avant, c'était les concerts ou l'écriture des chansons. L'expérience du studio, savoir comment construire les morceaux pour qu'ils sonnent vraiment comme on le voulait, ça on ne l'avait pas trop. Le premier album et la scène nous ont amenés pas mal de clefs pour apprendre à les construire et je trouve que nos nouveaux morceaux sont plus à la base d'une créativité riche.
Pouvez-vous décrire la pochette de l'album et expliquer pourquoi et comment vous l'avez choisie ??
Fabien : On a longtemps hésité à mettre nos tronches dessus. On acceptait de le faire si la photo était intéressante et si elle nous plaisait artistiquement, or c'est le cas. On a trouvé un photographe qui déchire tout. On est les pieds dans l'eau dans une sorte d'appartement. C'est une photo un peu étrange, tu as l'impression d'être dans un univers un petit peu particulier et je trouve que c'est artistiquement très beau. Le concept de cette photo, c'est que c'est tiré d'une phrase du single "Le Chemin", une phrase qui dit : "Je vis dans une maison de verre à moitié remplie de ton eau sans s'arrêter le niveau monte".
Comment s'est déroulée la conception de l'album ? De quelle manière travaillez-vous ensemble ??
Fabien : On s'est équipé en matériel et on a fait des petits home studios chez nous, ce qui nous a justement permis de travailler beaucoup plus sur les morceaux. Chacun amène ses morceaux et ensuite, on travaille ensemble dessus, même chose pour les textes et la production. Chacun amène un peu son grain de sel. Nico est spécialisé dans les sons un peu bizarres, étranges, Florian, c'est le roi des réalisateurs et Benoît écrit de super paroles.
Florian : Chaque morceau a son histoire mais, en général, on sait que ce qui marche le mieux, c'est quand chacun se l'est approprié et l'a transformé un petit peu à sa manière. Quand chacun y a mis son grain de sel, au final, ça donne une bonne chanson.
Le premier titre extrait de l'album s'intitule "Le Chemin", featuring Sita. Comment l'avez rencontrée et comment s'est déroulée votre collaboration??
Benoît : On avait composé cette chanson comme toutes nos chansons : guitare acoustique voix. Cette chanson parlait d'une relation entre un couple, alors on s'est dit que ça apporterait une richesse supplémentaire de le faire en duo. On a donc cherché des filles qui pourraient chanter avec nous. On connaissait quelques filles qui chantaient pas mal, mais on avait envie de quelque chose de mieux. Un jour, on est venu à la maison de disques et on a vu le clip de Sita à la télé. Sita est à Zomba Record Hollande, dans la même maison de disques que nous. On ne la connaissait pas, mais on l'a trouvée parfaite pour le rôle, Elle chante magnifiquement bien et son attitude assez rock collait bien avec l'univers de Kyo. On lui a envoyé la maquette de la chanson, elle a bien aimé, elle est venue très vite. On l'a rencontré et elle a enregistré très rapidement. Elle ne connaissait pas un mot de français, mais c'était bien tout de suite. Le choix était bon !
Dans cet album, quelles sont vos chansons préférées et pour quelles raisons ??
Florian : "Je Saigne Encore". Je l'aime bien parce qu'elle est assez représentative de l'album et de ce que l'on aime bien faire. Je pense que sur scène, elle devrait être assez agréable à jouer. En plus, c'est une chanson qui est arrivée juste avant de faire l'album, elle n'était absolument pas prévue. Benoît est arrivé, il nous l'a jouée comme ça, dans le studio, alors qu'on avait déjà tout booqué. On s'est dit, celle-là, il faut la faire. On l'a faite et elle est "chanmée".
Benoît : Pareil pour moi, c'est ma préférée. Elle est assez noire, il y a énormément d'émotions et elle a une intensité particulière. J'ai aussi vraiment hâte de la jouer sur scène. C'est une chanson qui monte petit à petit et à la fin, ça pète tout.
Fabien : Moi aussi, "Je saigne Encore" est ma chanson préférée ! Je l'aime bien car lorsque je l'entends, à certains moments, j'ai un frisson qui me parcourt tout le corps et il n'y a que cette chanson là qui me fait cet effet. Mais, il y a une autre chanson que j'aime aussi beaucoup, c'est "Tout Envoyer En L'Air". Elle est super rapide, super énergique, limite punk et je trouve qu'en la jouant, elle envoie grave. Pour moi, c'est un vrai bonheur de la jouer en tant que batteur.
Nicolas : Ma préférée, "C'est Tout Reste A Faire". Elle a une ambiance un petit peu plus poussée que les autres, il y a vraiment des sons super intéressants dedans. Et puis, elle est très noire et très triste, comme je les aime bien.
Alors justement, en écoutant les textes des douze morceaux de l'album c'est souvent très noir et très triste...?
Benoît : Mais, on est malheureux ! Et tu nous relances là-dessus ! Ca y est, on saigne encore ! Oui ! En fait, ça ne me paraît pas très intéressant de dire : tout va bien, je suis amoureux, ma meuf est bonne et la vie est géniale. J'ai l'impression que de raconter ça, ça emmerderait un peu le monde. Et puis, ce n'est jamais tout rose pour la vie de personne. A mon avis, ce qu'ils aiment bien, c'est le fait de pouvoir se retrouver dans ces chansons et de vivre un peu les mêmes expériences ou, en tout cas, de les comprendre. C'est universel, ce sont des trucs que tout le monde peut vivre à sa manière. Quand on voit les mails que l'on reçoit, on s'aperçoit que c'est ce qui plait dans notre musique.
Florian : Quand tu écris, tu as un peu plus envie d'aller chercher le côté un peu torturé, là où il y a des failles...
Benoît : C'est quelque part une forme de thérapie. Je ne veux pas pousser le truc trop loin parce qu'il ne faut pas dire n'importe quoi non plus, mais j'ai l'impression que ça aide aussi de parler des petits soucis, des blessures, de pouvoir extérioriser avec la musique, c'est important.
Dans la présentation de votre nouvel album réalisée par votre maison de disque, vous expliquez que vous avez écrit beaucoup de textes un peu sombres car à la fin du premier album, après toute une série de concerts, vous avez tous traversé une période un peu difficile. Votre vécu est-il donc aussi à l'origine de la tristesse de vos textes ??
Florian : En général, c'est assez vécu les trucs dont on parle... C'est vrai qu'au retour des tournées qu'on a faites... Ensuite, tu retournes chez toi et là tu te dis : " bon, maintenant qu'est-ce que je fais ? C'est vrai que notre vie était difficilement compatible avec des relations stables. Il y a des jeunes filles qui sont parties en nous laissant un petit peu sur le carreau et c'est vrai qu'on était un peu tristes ".
Benoît : Mais, je peux te dire que pour les filles, maintenant, elles reviennent ! On est très heureux, on a plein de femmes, c'est les orgies tous les samedis soir...
Florian : Oui ! Mais, de toute façon, on aurait tout de même écrit sur ça, même si ça ne nous était pas arrivé.
Dans cet album, il y a un titre qui s'appelle "Je Te Vends Mon âme". Est-ce que vous avez justement réussi à ne pas la vendre depuis le début de cette aventure musicale ??
Florian : Franchement, oui ! Les gens avec lesquels on travaille sont vachement honnêtes. On a un directeur artistique qui, si je lui ramène une chanson et qu'il ne l'aime pas, n'hésitera pas à nous le dire et ça c'est super important. Je pense qu'il y a plein d'artistes qui vendent plein de disques et à qui on oublie de dire ce genre de choses, du coup, ils sont moins exigeants avec leur travail. En plus, nous sommes quatre. S'il y en a un qui commence à partir en vrille, il y a les trois autres pour rattraper ou pour dire ce qui ne va pas.
Fonctionner comme ça, à quatre personnes, est-ce difficile au quotidien ??
Fabien : Il faut croire que ça se passe plutôt bien ! On se connaît depuis longtemps, on sait comment se parler, on sait comment chacun est et finalement, on se ressemble pas mal et on se comprend assez bien.
Nicolas : Je pense que pour nous, c'est plus une force, enfin, on s'en sert plus comme une force. Quand on arrive quelque part, on est tous les quatre, on se connaît depuis dix ans, je ne vois pas trop qui peut venir ébranler cette union.
Benoît : J'ai l'impression que le stress est divisé par quatre. C'est vrai que quand on voit Sita, qui est là, toute seule, dans un pays qui n'est pas le sien et qu'elle est assaillie par les journalistes, les photographes et tout... Nous, on est quatre et ça permet de se sentir en sécurité.
Avec la sortie du deuxième album, est-ce que vous avez déjà prévu de faire de la scène ??
Florian : Prévu, vraiment précisément, non....
Fabien : ...Mais ça se prépare, tranquillement.
Florian : On commence à pas mal répéter. Il faut trouver le temps, mais je pense que c'est pour bientôt.
Benoît : On a fait la première partie de David Hallyday, d'Obispo et ça nous a apporté énormément de choses. Je pense qu'on n'en est pas encore à un stade où l'on remplisse un Zénith. On a pas mal discuté avec les gens qui vont nous faire tourner. On va peut-être encore faire ponctuellement des premières parties, on travaille pour ça. Mais, on va aussi se faire pas mal de petites salles, une mini tournée pour les gens qui vont acheter l'album et qui ont envie de découvrir ça sur scène. Ca, ça nous intéresse vraiment. Lorsque les gens viennent pour toi, c'est une expérience totalement différente. Déjà, ils sont plus exigeants, ils t'attendent au tournant et à la fois ils te donnent plus.
Comment vous sentez-vous sur une scène ? Qu'est-ce que cela représente pour vous ??
Benoît : Tu as deux moments différents. Il y a le moment sur scène et le moment avant de monter sur scène. Je crois qu'on est comme l'ensemble des artistes. Même les plus grands, on croit qu'ils ne flippent plus, mais en fait, c'est toujours le même stress. En général, on est bien stressé lorsque l'on est à dix minutes avant le concert, bien que le stress soit divisé par quatre. Ensuite, une fois que tu es sur scène, tu oublies tout ça et c'est un rêve. Jusqu'à maintenant, dans les premières parties, c'est toujours 35 à 40 minutes, tu les vois même pas passer. Franchement, c'est génial, c'est comme une sorte de drogue sauf que ce n'est pas nocif.
Florian : On se sent bien, on se connaît bien, donc une fois qu'on est sur scène et qu'on est tous les quatre, qu'on soit sur une grande scène, sur une petite scène, devant beaucoup de monde ou pas, finalement, on a cette familiarité que l'on retrouve à chaque fois. Tu te retournes, tu as toujours tes potes donc on se sent toujours chez nous.
Fabien : La scène par rapport à cet album, c'est un peu l'aboutissement, quelque part, c'est ce que l'on attend. Quand on est en studio, on passe du temps, on revient sur les choses, c'est plus un travail de laboratoire. C'est super intéressant, mais c'est stressant et c'est assez long si tu veux que ce soit parfait. Sur scène, tu as immédiatement le retour du public. Dès que tu joues, dès que tu as un accord, tu sens que ça répond et c'est là que l'on prend le plus de plaisir immédiat.
Nicolas : Quand tu fais une chanson, quelque part, le seul moment où tu as un retour du public, c'est s'il achète ton disque. Tu peux te dire qu'ils ont bien aimé et que la chanson que tu as faite, tout seul, chez toi a un impact. Quand tu es sur scène tu as un impact direct. Tu as un accord et tu as tout de suite le public qui te renvoie s'il adore ou s'il trouve ça moyen. L'osmose se fait vraiment entre toi, la chanson et le public et c'est formidable.
Au cours de vos différents concerts, vous avez, entres autres, assuré les premières parties d'Indochine, David Hallyday, Placebo, Pascal Obispo. Avez-vous un souvenir particulièrement fort ??
Benoît : Il y a une fois, on avait fait le pari que je monte en pyjama sur scène et Fabien en caleçon. Une fois qu'on est arrivé comme ça sur scène, je crois que l'on s'est senti bien con, mais c'était un pari et c'était assez marrant.
Fabien : Sinon, je me rappelle aussi d'une fois, c'était notre premier Olympia et on a décidé pour l'anniversaire de Florian de lui faire une petite surprise. Nous avons proposé au public de lui souhaiter un bon anniversaire. Tout l'Olympia avec le public a chanté "Joyeux Anniversaire".
Quel serait votre plus beau rêve musical ??
Nicolas : Ce serait des projets avec d'autres artistes que l'on respecte beaucoup. Moi, en l'occurrence, ce serait peut-être avec Massive Attack. J'aimerais bien faire un truc avec eux. Ce serait assez le délire.
Florian : Moi, ce serait que Kyo fasse quelque chose de bien, une vraie carrière avec des hauts, des bas, avec des bons moments et puis de la nouveauté. Ce serait aussi travailler avec des artistes comme, par exemple, pour moi, Tori Amos.
Benoît : Moi, j'ai un rêve extraordinaire, j'ai envie de composer une sorte d'album sauf qu'au lieu de chanter les chansons moi-même, je ferais chanter dessus tous mes chanteurs préférés. Ce serait une sorte d'album parfait qui durerait 80 minutes, sans pauses et sans tracklist.
Fabien : Moi, je voudrais juste être homme orchestre, tu sais, avec les cymbales et les feux d'artifice et jouer un peu d'harmonica, intégralement nu ! Tu vois c'est un délire, faire un concert à moi tout seul !
Au cours de cette interview, j'ai pu constater que vous ne manquiez pas d'humour... Sur l'album, il y a une chose amusante, le morceau "Tout Reste A Faire" est en dernière position. Est-ce une sorte de clin d'oeil, est-ce votre conclusion ??
(Rires et après un instant d'hésitation)
Fabien : Celle là, on nous l'a jamais sortie !
Florian : En fait, on n'y a pas pensé ! On a mis cette chanson à la fin parce que l'ambiance du morceau prêtait à ça.
Benoît : Mais c'est une suite à l'ouverture de notre carrière !
Fabien : Lorsque l'on cherchait un titre pour l'album, on ne savait pas trop quoi mettre : un truc qui n'avait rien à voir avec les chansons ou un titre de chansons ou une parole d'un titre. A un moment, on s'est demandé si ça ne pourrait pas être "Tout Reste A Faire". Et puis finalement, on s'est dit, comme titre d'album, ça ne va pas du tout ! On a alors décidé de l'appeler comme le single "Le Chemin" parce que cela en revanche ça symbolise vraiment notre parcours, la façon dont on voit les choses, ce qui est déjà fait, ce qui nous reste à faire...
Plus sérieusement, le deuxième album sort dans les bacs, dans quel état d'esprit abordez-vous cela ? Pas trop de stress ?
Florian : Non, c'est plutôt cool. Avec le single ça se passe plutôt bien, on est confiant, on croise les doigts pour que l'album ait du succès. C'est important pour faire une tournée et des concerts. On tient énormément à faire des concerts.
Fabien : On n'a pas trop de pression. Moi je suis plutôt content que l'album sorte enfin et j'en avais même hâte !
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