-> Salut n°101
Dites donc, ça marche fort pour vous. Double disque d’or, tournée Ricard Live avec Calogero, des projets de composition pour d’autres artistes, on peut vraiment parler de consécration en ce qui vous concerne. Comment vivez vous ça ?
- Fab : Sincèrement, on est soulagés. Après avoir passé dix ans à travailler ensemble comme des forcenés pour y arriver, on se dit “Ah ! Enfin”, avec un ouf de soulagement. Et en même temps, c’est allé très vite. Quand tu penses que, lorsqu’un a signé notre premier contrat, Florian a eu besoin d’une autorisation des parents parce qu’il n’était pas majeur !
Quand vous étiez encore inconnus. Je suppose que vous imaginiez un peu quelle serait votre vie lorsque vous deviendrez des stars ?
- Kyo : On se faisait de fausses idées sur ce métier. Normal, on’ y connaissait rien ! mais ce qui est certain c’ est que, tout ce qu’on vit aujourd'hui, la tournée, le bus avec les potes, etc... On en rêvait depuis qu’on est gosses.
A quel moment prend-on conscience qu’un est devenu vraiment connu ?
- Fab : On a donné, il y a quelques temps un concert à Marne la vallée, près de Paris, et c’est la première fois qu’on avait un d’ordre assez important. Quand on est sortis, c’ était assez musclé. La foule poussait, les barrières ont commencé à céder, et ça ressemblait à un déplacement de chez d’ état ! Comme dans les films avec des talkies-walkies et des gardes du corps qui te tirent par la manche. Sur la tournée, c’est aussi un peu comme ça, et là, on commence à mesurer l’impact qu’on a sur le public.
- Ben : Nous, on est toujours les mêmes quatre potes. Ca ne nous ressemble pas trop, les scènes comme ça ! On se sent même plutôt mal à l’aise...
Même quand les filles se pâment devant vous ?
- Kyo : Quand on nous complimente sur notre musique, bien sûr, ça fait hyper plaisir, mais quand les filles se mettent à pleurer, ça nous gène...
Qu’est ce qui a changé depuis que vous avez du succès ?
- Kyo : C’ est de ne plus pouvoir aller faire nos courses tranquilles. On n’est pas encore habitués aux regards portés sur nous dans la rue.
Vous souvenez vous de votre premier autographe ?
- Fab : On avait fait un petit show-case à Béziers, et ce sont les élèves de l’ École hôtelière qui nous en ont demandés. On était un peu pris de court, d’autant que j’écris super mal. Il a fallu que je m’entraîne !
Lors de votre premier interview pour Salut, vous disiez que votre rêve serait de vivre tous les quatre ensemble. Où en est ce projet ?
- Kyo : C’est marrant, parce qu’on en a reparlé il n’y a pas longtemps. En fait, l’idéal serait d’acheter un grand étage d’immeuble et de le deviser en quatre appart’. Ce serait formidable d’autant que nos copines s’entendent très bien.
C’est à elles que vous faites écouter vos nouveaux titres en premier ?
- Ben : C’est plutôt à nos directeur artistique, manager et éditeur. Comme on compose beaucoup, nos proches on les a saoulés !
Il existe un vrai son Kyo, d’ailleurs, aujourd’hui, d’ autres artistes vous demandent d’écrire pour eux.
- Kyo : C’est vrai, après “Le chemin”, on a été très sollicités. Et, au début, on était un peu comme des fous à vouloir tout accepter. Et puis, en réfléchissant, on a compris qu’il ne fallait pas se disperser. Alors, on a travaillé pour Sita et pour Jenifer. Si on avait voulu, on aurait pu écrire pour toute la star’ac 1 et 2.
Quelle a été, a ce jour, votre plus belle rencontre professionnelle ?
- Kyo : Difficile à dire, il y en a plein. Disons que rencontrer Jean-Louis Aubert dans les coulisses du “Hit Machine” qui nous joue à la guitare “Dernière danse” c’est quand même très touchant...
Le succès a aussi des inconvénients. Cet été, par exemple, vous ne prenez pas de vacances, tournée oblige. ca vous embête ?
- Kyo : Oui ! On adooore les vacances. D’ailleurs, on avait l’habitude de partir quinze jours en Espagne. C’est la première année où l’on va devoir y renoncer.
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