Le jambon fumé

J'ai toujours vu en Baudelaire quelque personnage austère et sérieux. En vérité Baudelaire était connu voire reconnu pour être d'un comique pinçant voire cinglant, et à la lecture de certains poèmes il arrive que la voix m'arrache un petit sourire en coin :

Humour, ironie, sarcasme — il y a cela chez Baudelaire. Au jambon fumé qui m'a saisi, le cœur bon s'apparente sans défaut, non seulement par la rime, mais surtout dans le rapprochement comique  :

cœur bon = jambon fumé

Notez que la règle de l'hémistiche a été respectée à l'exception du dernier vers :

[sé-li-mè-nœ-rou-kou — lé-di-mon-kœ-rè-bon]
[é-na-tu-rè-lœ-man — dieu-ma-fè-tœ-trè-bel]
[son-kœr-kœr-ra-kor-ni — fu-mé-ko-mun-jan-bon]
[re-kui-ta-la-fla-mé-ter-nel]