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À propos du plagiat À mon sens, il faut être pas mal culotté pour plagier quelqu'un, c'est-à-dire s'approprier ses idées et / ou copier ses textes, son uvre, que ce soit pour des fins lucratives ou non. Il n'y a pas grand mérite à le faire. J'ai toujours eu pour mon dire qu'il vaut mieux paraphraser quelqu'un que de s'attribuer ses propos. On fait ainsi non seulement preuve de courtoisie, mais en plus on démontre qu'il y a (eu) travail de réflexion entourant des paroles et / ou des idées. Faut pas se leurrer cependant : il paraît qu'une bonne proportion de gens ont recours au plagiat. Bien entendu, m'exposant ainsi sur le web, comme on dit, diffusant mes idées, mes réflexions, je suis susceptible d'être plagié. Est-ce que cela me dérange ? Est-ce que cela me fait peur ? Oui et non. Oui dans la mesure où ce que j'affirme résulte de plusieurs années de recherches et de réflexions ; non considérant ceci : J'ai lu sur le forum de Poésie-Québécoise (à l'époque) qu'on s'inquiétait à propos des droits d'auteurs (propriété intellectuelle), et du pillage (pour ne pas dire gas-pillage) des textes à l'état de pré-publications. Que valait-il mieux faire ? Acheter un brevet ? Se poster (à soi-même) le manuscrit ? Je ne sais pas ce que ces preuves valent devant les tribunaux, dans l'éventualité d'un plagiat. Toutefois, songeant à tout cela ainsi qu'à mes propres inquiétudes (et, bien sûr, mes propres textes, dont ceux qui figurent sur ce site), je me remémore ces confidences de Philippe Haeck : « C'est facile de démontrer qu'on en est l'auteur. » Je m'explique. À supposer qu'on me plagie, qu'on s'attribue quelque texte de mon cru, et que, par la suite, sans le savoir, je publie un recueil où figure ce même texte, et que l'éditeur remarque des similitudes voire une ressemblance manifeste et / ou parfaite avec la version concurrente, et qu'il s'interroge quant à l'authenticité du manuscrit soumis (puisqu'il s'agit là d'une des clauses d'un contrat, car les éditeurs qui se respectent voient à garder leur réputation), hé bien, en tant qu'auteur, je peux fournir une preuve que le manuscrit est bien de moi. Cette preuve, c'est la genèse, c'est-à-dire tous les états (ou stades d'évolution) d'un même texte, depuis le premier jet jusqu'à la version soumise à un comité. Chez moi, ces genèses (car tous mes textes en ont une) peuvent compter / comporter plus d'une cinquantaine d'états, ce qui veut dire qu'un plagieur potentiel serait dans l'obligation, pour que la prétention entourant l'authenticité du manuscrit tienne, de re-constituer une genèse fictive comportant autant de manuscrits et ici j'insiste sur le terme manu-scrits , ce qui fait que le plagiat en soi se révélerait aussi pénible que l'écriture-même du texte original. Ai-je peur d'être plagié ? Peur : non je le suis sans doute déjà. Est-ce que cela me dérange, me contrarie ? Oui, un peu, dans la mesure où j'ai travaillé pendant des années pour en arriver là. Mais bon le fait d'être plagié n'enlève rien à mes recherches (qui se poursuivent), pas plus que cela ne m'empêche d'écrire. Au moins je peux prétendre (sans honte) au mérite qui découle de l'écriture et / ou de mes recherches si mérite il y a , tout comme, en tant qu'auteur, j'en assume la responsabilité, ce qui veut dire que je m'expose non seulement aux plagieurs, mais aussi aux critiques. (2003) |
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