Bien triste campagne pour les Saguenéens
Huit nouvelles marques peu enviables
par Serge Emond
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CHICOUTIMI (SE) - La saison 1998-99 deviendra-t-elle la pire de
l'histoire des Saguenéens de Chicoutimi? S'il faut se fier uniquement sur les chiffres,
la réponse est évidente.
Les Saguenéens ont encore six matches à jouer avant de conclure une bien triste
campagne. Ils sont présentement en position pour établir huit nouvelles marques
d'équipe peu enviables.
Avec leur 38 points au classement, ils ont encore besoin de quatre points pour égaler la
plus faible récolte de l'histoire de l'équipe. La toute première édition des
Saguenéens, celle de 1973-74, n'avait obtenu que 42 points.
L'équipe de 1973-74 a également établi les marques pour le plus grand nombre de
défaites (49) et le plus petit total de buts marqués (269). Depuis le début de la
saison, les Saguenéens ont encaissé 44 défaites. En ce qui concerne le nombre de buts,
c'est réglé. Avec leurs 179 buts en 64 parties, il est certain qu'ils écriront un
nouveau record.
Les difficultés en attaque ont touché l'équipe autant au centre Vézina que sur la
route. Ils n'ont enfilé que 103 buts à domicile et 76 à l'étranger. Les records
d'équipe sont respectivement de 135 et 102 filets et ils ont été établis en 1974-75 et
en 1996-97. Là aussi, les marques vont certainement tomber.
Des six matches que les Saguenéens ont encore à disputer, trois seront joués sur des
patinoires adverses. Les deux prochaines semaines pourraient leur permettre de battre
trois records d'équipe qui touchent les performances à l'étranger.
En 1974-75 de même qu'en 1977-78, les Saguenéens ont encaissé 27 défaites à
l'étranger. Logiquement, ils n'ont signé que sept victoires sur la route pendant ces
deux campagnes. En ce moment, l'équipe chicoutimienne montre 25 défaites et cinq
victoires à l'extérieur de Chicoutimi.
Toujours en 1974-75 et en 1977-78, les Saguenéens n'ont récolté que 16 points sur la
route. Ils en comptent présentement douze.
Le 14 mars prochain, les Saguenéens mettront un terme à une saison difficile autant sur
la patinoire qu'à l'extérieur. Il n'y a pas un chrétien qui pleurera en fermant les
livres sur cette année de misère.
LE QUOTIDIEN, le mercredi 3 mars 1999