Au centre d'une controverse

Marc Tremblay en a soupé des attaques personnelles

par Martin Tremblay

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CHICOUTIMI (MT) -Le président des Saguenéens de Chicoutimi, Marc Tremblay, se retrouve encore au centre d'une controverse avec cette décision du président de la ligue, Gilles Courteau, d'imposer une amende de 100 000 $ à son équipe et de lui enlever ses premiers choix de repêchage pour les deux prochaines années. Sans commenter directement les faits du dossier (autre texte), Marc Tremblay souligne qu'il se sent las de toutes ces attaques personnelles.

«Quand on parle de l'équipe de hockey, ça va, mais quand on tente de faire allusion à ma vie privée et à mon intégrité, ça ne va plus. Dans cette histoire de transaction, j'ai agi en toute bonne foi, et peu importe ce que les gens peuvent dire, je tiens à réaffirmer qu'il n'y a pas eu d'argent d'impliqué dans cette transaction avec Acadie-Bathurst. Quand nous avons effectué la transaction, nous avions décidé de reconstruire l'équipe et je pense que le temps nous donne raison dans cette histoire là.»

Absence motivée

On a parlé de l'absence de Marc Tremblay lors de la réunion des gouverneurs de la ligue, à Montréal, vendredi dernier le 17 décembre, au moment où la décision de Gilles Courteau a été annoncée.

«J'ai reçu la convocation le jeudi soir, 16 décembre, à 17h00, convocation qui me demandait d'être présent à Montréal, à 9h00 vendredi le 17 décembre. Les statuts et règlements de la ligue stipulent qu'une convocation doit parvenir au moins 24 heures avant la date de la réunion. Je ne suis pas allé à cette réunion parce que ce délai n'a pas respecté.»

Analyser la transaction

Marc Tremblay affirme être prêt à prendre les coups, mais il trouve drôle que la transaction, qui suscite tant d'intérêt, ne fasse jamais l'objet d'une certaine analyse.

«Lors de cette transaction, le Titan d'Acadie-Bathurst a remporté la Coupe du président et a participé à la Coupe Memorial, mais quand on y regarde de plus près, nous constatons que la transaction est en train de nous donner raison. Nous voulions reconstruire l'équipe et repartir sur des bases solides, et c'est ce que nous avons fait.

«Pour ce faire, nous avons engagé Martin Daoust et Jean-Daniel Saint-Martin. Daoust effectue un travail colossal et le second est devenu entraîneur en chef des Elites de Jonquière. Saint-Martin n'était sûrement pas un mauvais choix.

«Parmi les joueurs que nous avons donnés au Titan, Ramzy Abid est parti et le joueur qui a été donné lors de cette transaction, ne défonce pas les murs avec le Titan. Marc Bouchard et Jérôme Dumont ne sont plus là. Quant à Mathieu Benoît et Jean-Sébastien Trudelle, ils en sont à leur dernière saison.

«Chez les Saguenéens, nous avons des valeurs sûres avec la présence de Jonathan Francoeur, 18 ans, Eric Bétournay, 18 ans, David Girard, 19 ans, Sébastien Lucier, 18 ans, et Alain Chénard, un choix de repêchage de cette transaction, et Joey D'Amico qui est une déception. Ces joueurs ont tous été le résultat de cette «terrible» transaction.

«Il y a des joueurs qui n'ont pas voulu venir jouer à Chicoutimi, comme Pierre-Olivier Mailhot, Eric Laurendeau et un autre, Jean-François Bélanger, qui n'a pas réussi à se tailler un poste avec l'équipe. Ces joueurs nous appartiennent toujours et ils pourraient servir de monnaie d'échange dans une autre transaction. En plus, nous avons le deuxième choix du Titan de cette année, ce qui devrait nous procurer un joueur de qualité.

«Qui plus est, nos gars ne jouent pas si mal et ils ont même réussi à passer devant le Titan au classement général, ainsi que Val-D'or. Nous sommes aussi à seulement 3 points du Cap-Breton. Serions-nous en train d'avoir raison avec cette transaction? Je pose la question.»

Le Quotidien, 21 Décembre 1999


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