Nous

et les nouvelles policières de

Didier Daeninckx

 

 

Notre première rencontre avec Didier Daeninckx:

 

La Coquette

 

Les jurés, tour à tour, prêtèrent serment puis le président de la cour d’assises donna la parole au greffier pour la lecture de l’arrêt de renvoi et de l’acte d’accusation. Assis entre deux gendarmes impavides, Christian Eril se contentait de hocher la tête au rappel des faits dont l’enchaînement implacable l’avait conduit à tuer Noémie Virel. Lors de l’appel des témoins, il se permit de faire quelques signes d’amitié, et même de sourire, à des amies qui détournaient le regard, gênés par cette indécente manifestation de complicité. Il semblait comme étranger à cette assemblée qui allait pourtant décider de son sort, et son détachement intriguait le public qui s’interrogeait depuis des mois sur l’apparente gratuité de son geste. Le coup de coude d’un des gendarmes, dans les côtes du prévenu, souligna l’injonction du président.

-          Accusé, levez-vous !

Le juge attendit que le brouhaha s’apaise et laissa le temps s’appesantir sur la salle surchauffée avant de commencer l’interrogatoire.

-          Vous êtes Christian Eril, Alain, Jules, Antoine. Vous êtes né le 28 avril 1947 à Montpellier. Après des études contrariées, vous exercez le métier d’aide vétérinaire dans le cabinet Marquisio à Paris, avant d’effectuer votre service militaire au 8e régiment de chasseurs alpins. Le crime qui est reproché aujourd’hui eut lieu le lendemain d’une réunion d’anciens appelés. C’est bien ça ?

Il prit appui sur le dossier du banc des avocats.

-          Oui, je fais partie de l’amicale, et nous nous retrouvons tous les ans, à la même époque, dans un restaurant de Montmartre, Au Petit Savoyard. Il est tenu par un ancien chasseur alpin qui fait une des meilleures fondues de tout ...

Le président fit cesser les rires d’un simple « s’il vous plaît » prononcé d’une voix égale.

-          On peut éviter les détails culinaires. Que s’est-il exactement passé au cours de ce repas ?

-          D’abord, ça a mal commencé. Je suis superstitieux, et nous étions treize à table … Je ne peux rien avaler dans ces cas-là. J’ai demandé au patron de nous tenir compagnie, mais il ne pouvait pas être aux fourneaux et au moulin … Notre conversation a amusé une cliente qui mangeait seule, et elle a fini par nous rejoindre …

-          C’est donc à ce moment précis que vous avez fait la connaissance de Noémie Virel …

-          Oui, monsieur le Président. Elle s’est installée à côté de moi. On a sympathisé, elle m’a dit qu’elle avait tout juste vingt ans … Je me suis laissé griser par sa jeunesse, et en sortant du restaurant nous sommes allés à l’hôtel. Nous avons passé toute la journée ensemble, et c’est le soir à huit heures et demie, alors que je regardais la télévision dans la chambre, que je me suis aperçu qu’elle m’avait menti … Son sac était ouvert sur la table. J’ai jeté un coup d’œil sur sa carte d’identité : elle n’avait pas vingt, mais vingt-cinq.

[…..]

 

Nos fins personnelles :

Sarah Brugger:


C.E.: Bien sûr ! C’est une menteuse, cette fille-là, parce qu’elle n’a pas dit la vérité. Donc, il faut l’arrêter. Je suis innocent, mais vous – vous ne le voulez pas comprendre.

Le président commençait à rire méchamment : Attendez, monsieur, vous êtes complètement fou. Commencez à dire la vérité. Pourquoi avez-vous tué cette fille ?

C.E.: Je l’ai déjà dit. La fille, c’est la personne qu’il faut poursuivre et chercher. Elle a prétendu d’être vingt ans et donc, je m’amusais avec elle. Alors, j’ai pense qu’elle est une coquette à vingt ans parce qu’elle était si belle. Mais, maintenant – elle n’a pas l’air d’être jolie – elle est moche et vieille – il faut l’arrêter.

Maintenant, les jurés comme le président ne savaient pas quoi faire. En réalité, le cas n’était pas amusant du tout, mais ils ne pouvaient pas arrêter de rire. Le président essayait de parler d’une manière sérieuse :
Monsieur Eril, vous avez tué une personne, donc, il faut vous arrêter. Quand même, je pense que vous avez des problèmes mentaux et j’appellerai un docteur pour vous examiner.

C.E.: Merci, mais je n’ai pas besoin d’un docteur s’il y a une fondue au prison chaque semaine, je serais content.

Susanne Fricker:

-         C’est un délit très grave ! A mon avis, on doit punir toutes les coquettes. Pendant toute ma vie, les femmes ont joué avec moi. Ma sœur, ma femme, tout le monde. Et dans ce cas-là, j’en ai eu assez. J’ai senti toutes mes agressions et – je l’ai tué. C’est sa faute parce qu’elle a menti ! Et à cause de cette raison, je suis innocent.

Dans la salle on est silencieux – choqué par la vérité.

Le juge :

-         Vous avez tué Noémie Virel et vous êtes encore fier de cela ?

A mon avis vous devez être emprisonné !

Le soir même, on porte un jugement :

            25 ans en prison.

Sebastian Gottong :

Mais, monsieur le Président. C’était une situation malheureuse pour moi. Elle a menti et à cause de cela nous avons passé la journée ensemble. Si elle avait dit la vérité je n’aurais pas eu de raisons pour la tueur. Cela ne marche pas. On ne peut pas mentir se ça concerne une telle chose. Je n’avais pas de choix

-          Donc, vous dites que vous avez tué Noémi Virel?

-          Elle m’a forcé de faire cela. Je n’avais pas de choix.

Le président hoche la tête. Il ne comprend pas l’argumentation de M.Eril.

-          M. Eril, donc, voulez-vous vraiment dire que Mme.Virel vous a forcé de la tuer? Pensez-vous que vous avez vraiment raison? Si vous n’avez plus rien a dire, je pense que la situation ici est assez claire. Je vais porter le jugement dans 15 minutes…

30 minutes plus tard, on est en train de porter M.Eril en prison. C’est là, dans une petite chambre où il va passer les prochaines 25 ans de sa vie au minimum, mais cela ne peut pas redonner la vie à Noémie Virel…

Anna Hoben:

-           Alors, quand est-ce que vous l’avez rencontrée la prochaine fois?

-           C’était le jour suivant, nous sommes allés à son appartement.

-           Qu’est-ce qui s’est passé là?

-           La maison dans laquelle Noémie vivait, était très vieille et très laide. Nous sommes montés l’escalier et elle a ouvert la porte. Ce que j’ai vu le moment suivant, ce n’était pas possible... C’était l’enfer! De tous les coins de l’appartement, des milliers de chattes se jetaient sur Noémie et sur moi. Toutes les chattes étaient noires, comme des petits diables. Elles braillaient et criaient. Je les comptais - c’étaient exactement treize. Il faut que vous me compreniez, Monsieur le président - je n’avais pas de chance de survivre! Il me fallait les tuer. J’ai ouvert la porte et j’ai commencé à les lancer de l’escalier. Le bruit était insupportable. A la fin, il y avait seulement une chatte qui restait. Elle me regardait; elle avait les cheveux noirs et les yeux verts et étincelants. Je l’ai empoignée et je l’ai lancée de l’escalier. Elle restait couchée là-bas. C’était la quatorzième chatte.

Sandra Hug:

-         Non, il ne faut pas. Je ne pense pas qu’il fallait la tuer. C’était une autre victime de sa coquetterie.

-         Mais vous ne pouvez pas témoigner ça…

-         Non, mais c’est absolument clair. Est-ce que j’ai l’air d’un gangster? Elle ne m’a pas volé quelque chose et elle ne m’a pas injurié non plus. Je pense que c’était une autre victime de sa coquetterie comme j’ai dit. Il n’a pas plu à l’autre qu’elle a passé toute la journée avec moi. Alors, il est devenu fou et il l’a tuée.

-         Mais ce n’est pas normal…

-         Oui, mais vous ne connaissez pas la coquette. Elle a tellement de charme que chacun de nous pourrait devenir absolument fou.

-         Ce n’est pas assez. On ne peut pas justifier qu’on n’est pas coupable comme ça. Nous avons seulement trouvé vos empreintes digitales sur l’arme du crime. Vous seriez arrêté!

Sabine Morgenbesser:

«D’accord et qu’est-ce qui s’est passé après? Vous lui avez dit que vous savait son vrai âge ? »

« Non, pas tout de suite. Nous avons passé le meilleur part du soir, si vous avez ce que ça veut dire Monsieur Président. Mais après quelque temps je ne pouvais plus attendre. Je lui ai demandé encore une fois : Quel âge as-tu, ma chérie ? D’un ton qui montrait que je le savais déjà. Alors elle m’a dit la vérité. Mais Monsieur Président, elle m’a raconté encore plus ! Je n’ai pas fait attention pour deux secondes et elle a braqué un pistolet dans ma direction. Ce n’était pas une situation trop agréable. Donc, elle me disait tout de suite qu’elle n’avait pas de raison de me tuer si je l’aidais. »

« D’accord, mais comment? »

« Elle m’expliquait qu’elle est un espion en fuite. Elle a dit qu’elle devait changer son identité et qu’elle avait besoin de quelqu’un chez qui elle pouvait habiter pour les prochaines semaines. Elle avait presque fini sa phrase quand une personne, habillé tout noir courait dans la chambre et tirait sur elle.

Je peux être très heureux que moi, je pouvais me rouler sous le lit où personne ne me trouvait jusqu’à l’arrivé de la police. »

Florian Ott :

- Non, non . Je n’ai pas dit cela.

- Alors, continuez

- J’ai vu sa carte d’identité et là je savais qu’elle avait 25 ans.

 « Pas si grave », je me suis dit, alors au dîner je lui ai proposé de la marier.

Dans la sale, on pouvait entendre des rires. Il était simplement trop joli de s’imaginer Christian Eril, qui a l’âge de 55, se marier avec une jeune femme. Même le président ne pouvait pas vraiment se retenir.

- Mais si l’avez aimée, pourquoi est-ce que vous l’avez tuée ?

- Je n’ai pas dit  que je l’ai tuée !

- Mais qu’est-ce qui c’est passé ? Maintenant elle est morte et vous avez été trouvé devant son
  cadavre.

Le président fit un geste avec la main.

- Continuez !

Cinq secondes se passent avant que Christian Eril ait recommencé à parler.

- Elle a accepté. Elle a vraiment accepté de se marier avec moi.

On pouvait entendre des « Mon Dieu ! » dans la salle. Tout le monde était surpris.

-Et après ?
-Oui, je lui ai parlé de mon service militaire et que j’aime bie les armes. Il semblait qu’elle s’intéressait à ces choses et alors je lui ai offert de lui montrer mon nouveau pistolet. Comme elle était d’accord on est rentré à l’hôtel.

La salle était absolument tranquille. Maintenant on attendit le grand meurtre.

-Vous ne me voulez pas raconter que c’est à cause de cela que vous l’avez tuée !
-Mais oui, elle a voulu savoir, si on meurt d’un seul coup. Et maintenant elle le sait.

Roman Pichler:

Christian Eril répliqua à cette blague avec une espèce de répugnance en répondant :

-         Ce n’est pas ça. Vous ne comprenez pas. C’est quelque chose de différent.

A ce moment, il semblait avoir perdu toute son indifférence. Il avait l’air d’être très ému et agité.

-         Je n’ai pas tué cette fille-là, parce qu’elle était une coquette. Je sais, qu’il y a beaucoup de jeunes femmes qui sont toujours préparées à influencer les hommes d’une façon telle que ceux-ci les admirent. Je ne me sens pas trompé bien qu’elle n’ait pas dit la vérité en ce qui concerne son âge. Les vraies raisons – vous ne les comprendrez jamais ; c’est une histoire trop longue.

Le président, qui n’aimait pas qu’un des accusés lui dise, qu’il ne pouvait pas comprendre quelque chose, fut très énervé.

-         Est-ce c’est possible d’abréger cette histoire, même si nous ne la comprendrons jamais ?

Christian Eril s’était calmé et maintenant il sembla réfléchir comment il pouvait convaincre les jurés. Après deux minutes à peu près, il commença :

-         Il y a onze ans que je connaissais une femme à l’âge de vingt-cinq ans. Elle a été la femme la plus belle que j’ai jamais connue. Le fait c’est que nous avons voulu nous marier. Mais puis, elle était morte, tuée dans un accident de voiture. Pour moi, le temps suivant était l’enfer. Je criais tous les jours et je me sentais terriblement abattu et déprimé. Noémie Virel était la première fille que j’ai rencontrée depuis la mort de mon vrai amour. Noémie m’a dit qu’elle a eu vingt ans. Par hasard, je découvre qu’elle a menti, qu’elle a vingt-cinq ans – vingt-cinq ans comme mon amour, qui était anéanti dans un accident. Je savais toute de suite que cela n’était pas un hasard. C’était la volonté du diable. Une angoisse très grave m’a saisi et puis je ne peux plus me souvenir. A la fin, Noémie était morte.

Je peux vous assurer que la mort de mon premier amour est vengée.

Andrea Rütschle:

                                                                                                                 

- Après j’ai fait la découverte, qu’elle avait vingt- cinq ans j’étais un peu furieux mais aussi déçu parce que je n’aime pas les gens qui mentent et parce qu j’ai eu de confiance en Noémie. Dans la télévision il y a eu le film «King Kong» et c’était aussi la raison pour laquelle j’ai tout de suite eu une idée pour me venger d’elle du mensonge. J’ai pris mon costume de King Kong que j’avais eu du dernier bal costumé et quand elle quittait la salle de bains je lui faisait peur ! Mais l’effroi était trop fort et en criant elle tombait par terre. Elle était morte tout de suite mais ça n’était pas mon intention. Je ne suis pas un tueur je suis un homme avec beaucoup d’humeur !

- Bon, merci M. Eril. Votre histoire est peu digne de foi et c’est pourquoi les jurés et moi vous condamnent à trois ans de prison.

Dorothea Triftshäuser:

« Je ne l´ai pas tué à cause de coquetterie ! J´ai commencé à fouiller son sac et j´ai trouvé une photo qui montrait deux petits enfants et Noémie Virel.

Puis j´étais sûr que tout ce qu´elle m´avait dit était faux. Elle n´était pas la jeune femme sans famille et sans amis. Elle a joué avec moi ! Dans sa bourse était beaucoup d´argent.

Enfin j´ai commencé à tout comprendre. C´était mon argent qu´elle avait volé.

J´allais à la salle de bains pour parler avec Noémie. Mais elle niait tout et continuait à raconter des mensonges. C´était assez ! J´étais très, très furieux et à cause de ça, je l´ai bouscule.

Noémie a glissé et s´est trouve par terre. »

« Et puis ? Qu´est-ce que vous avez fait ? »

« J´avais peur- il y avait du sang. J´ai quitté l´hôtel. …Ce n´est pas ma faute ! Elle m´avait menti. »

 

Et voilà comment Monsieur Daeninckx finit la nouvelle :

[….]

Le président ne put réprimer ni un sourire ni un haussement d’épaules.

-          S’il fallait tuer toutes les jeunes femmes pour délit de coquetterie !

Les ongles de Christian Eril crissèrent sur le bois verni. Un rictus déforma ses traits.

-          Une  coquetterie à 30 millions de francs ! Trois milliards de centimes ! Toutes les semaines je joue ma date de naissance au loto : 28-4-47, le numéro de mon département 34, j’avais rajouté le 8 pour mon régiment et le 13 du nombre des convives. Plus le 20 de son printemps … C’est le 25 qui est sorti en complémentaire. Si elle m’avait dit la vérité, je serais milliardaire au lieu d’être dans ce box.

Le soir même il fut condamné à vingt ans de réclusion criminelle. Le procureur en avait requis vingt-cinq.

Didier Daeninckx / Lire (octobre 2000)

Après cette histoire on a essayé d’écrire une histoire policière nous-mêmes à partir de quelques Faits divers:

 

FAITS DIVERS : quatre jeunes hommes, dont deux mineurs, ont été interpellés, lundi 21 avril, au lendemain du meurtre d’un autre jeune homme commis à Fay-aux-Loges, près d’Orléans (Loiret). Ils devaient être mis en examen mercredi pour « complicité d’homicide volontaire et violence avec arme ». Le meurtrier présumé était toujours en fuite, mardi soir.

Le Monde du 24 avril 2003

FAIT DIVERS :

Un jeune homme de 20 ans et un mineur de 15 ans ont été mis en examen et écroués, dimanche 8 septembre à Nîmes (Gard). Placé en garde à vue vendredi, Michaël Moreno a reconnu avoir frappé puis poignardé la victime, une infirmière à la retraite qu'il connaissait pour lui livrer régulièrement des fruits et légumes. Il aurait ensuite appelé l'un de ses amis, mineur, pour dérober quelques objets et serait revenu le lendemain pour tenter de camoufler son meurtre en allumant le gaz.

Le Monde du 10 Septembre 2002

écrouer qqn. = jmd. inhaftieren

FAIT DIVERS :

Le corps de Marianne Listoir, étudiante valenciennoise de 18 ans, portée disparue depuis le 19 octobre, a été retrouvé mardi soir 29 octobre à Marly (Nord), sur l'autoroute A2.

Le Monde du 31 Octobre 2002

 

Et voilà nos premiers polars :

Sarah Brugger:

Un jour nuageux

C’est un jour nuageux et il fait un peu froid. Les trois étudiantes, Julie, Stéphanie et Marianne, quittent l’école. Comme tous les jours, Julie - la plus vieille d’eux - qui possède une voiture, rentre les autres deux. Mais ce jour-là, c’est différent. Normalement, c’est Stéphanie qui s’assoit à côté de Julie. Ces deux filles sont des amies depuis long temps et elles n’acceptent pas vraiment Marianne. Marianne, c’est une fille très timide mais très intelligente. Donc, elle rend toujours ses devoirs aux autres. C’est pourquoi Julie et Stéphanie ne lui disent jamais qu’elles la détestent. Stéphanie et Julie rient d’elle parce qu’elle porte par exemple des vêtements moches – ses parents n’ont pas beaucoup d’argent. Bien sûr, Marianne s’en rend compte, mais elle ne dit jamais rien, parce qu’elle ne connaît personne. Pourtant, ce jour-là, Stéphanie s’assoit à côté de Marianne sans parler avec elle. Tout le monde est silencieux. Même quand Julie prend une différente toute – l’autoroute AZ. Maintenant, il fait froid et de plus, Julie a ouvert toutes les fenêtres de la voiture. Marianne, a peur et elle commence à réfléchir si elle a fait une faute. Tout á coup, elle s’en souvient. Aujourd’hui, il y avait un examen de français. Julie l’a demandée une question, mais elle ne l’a pas comprise. Soudain, Julie donne un coup de frein et la voiture s’arrête. Après, Stéphanie ouvre la porte de la voiture et pousse Marianne d’une manière violente. Marianne tombe dans la rue et la voiture derrière les filles écrase Marianne. Stéphanie et Julie ne le remarquent pas. Elles commencent à conduire. Mais l’homme qui a écrasé Marianne est choqué. Il sort tout de
suite de sa voiture mais c’est trop tard – Marianne est morte. L’homme a peur que quelqu’un puisse penser qu’il est l’assassin. Donc, il cache le corps dans la forêt à côté de l’autoroute.

Susanne Fricker:

L’anniversaire fatal

 

C’était l’anniversaire de son frère Paul et Marianne, une jeune femme à 19 ans, va dans la ville pour acheter un cadeau pour lui. Mais d’abord elle a besoin de l’argent, c’est pourquoi elle va à la banque. Quand elle entre le bâtiment, tout est calme, très curieux.

« Mettez-vous par terre et ne bougez pas! »

Elle entend la voix d’un homme. Tout à coup elle sent un pistolet dans son dos.

« Donnez-moi tout l’argent ou la femme est morte! »

Et il tire deux fois dans l’air. Marianne tremble de peur. Maintenant l’homme tourne vers la femme au guichet. Il lui donne un sac pour l’argent et braque le pistolet sur la tête de Marianne.

« Dépêche-toi ou je tire! »

La femme lui donne le sac plein d’argent. L’homme prend le sac et pousse Marianne vers la porte.

Dehors, il la pousse dans une voiture et monte dans la voiture.

Après une heure, ils se trouvent sur l’autoroute A2 près de Marly. Marianne n’ose pas parler, parce que l’homme à l’air d’être très sévère. Elle a peur.

Tout à coup il arrête la voiture. Il la fait quitter la voiture et s’enfuit. Marianne est toute seule maintenant. Elle commence à marcher, pour trouver quelqu’un qui  peut l’aider. Tout à coup elle entend un bruit. Marianne se tourne et voit une voiture qui roule en direction d’elle. Et tout est noir.

Une semaine après, on la trouve sur l’autoroute – morte.

Sebastian Gottong:

 

Marianne et Michel

 

Michel s’assit à côté de son avocat. Dans des minutes on alla le condamner. D’après l’avocat cela était sûr.

Michel se souvenait de cette journée en octobre quand il fit la plus grande faute de sa vie…

C’était dans une petite discothèque ou il rencontra Marianne Listoir. Elle y travaillait comme serveuse. C’était 3 jours plus tard qu’il lui déclarait son amour. Marianne l’aimait aussi et voulait passer le week-end avec Michel.

Or, dans un petit chalet quand Marianne réalisa que Michel était alcoolique. Elle n’avait pas réalisé ça à la discothèque mais quand Michel n’arrêta pas avec l’alcool Marianne eut peur.

Michel se souvenait de ces moments de panique quand Marianne voulait fuir. Il ne comprenait pas sa réaction dans la cuisine quand il jetait les couteaux à cette fille aimable. Peut-être il fallait réaliser à ce moment qu’on allait l’arrêter, mais Michel avait bu trop ce soir-là et c’était le prochain matin quand il réalisa sa situation sans issue.

Michel ne pensait plus du travail. Il restait 9 jours dans le chalet. Le corps de Marianne caché dans un sac dans le congélateur.

Michel se souvenait que c’était mardi 29 octobre quand il fallait quitter parce que le propriétaire du chalet retourna. Désespéré, Michel essaya de se débarrasser du corps sur un parc de stationnement sur l’autoroute A2…

2 jours plus tard la police l’arrêta. On l’avait trouvé à cause des informations des témoins.

Michel rouvrit ses yeux quand le diffuseur proclamait le début de la session. Il regarda sur sa montre : Dans 30 minutes on alla l’emprisonner.

Sandra Hug:

Un polar

Michael Moreno avait 20 ans. Il n’était jamais bon à l’école. Ainsi, il livrait seulement des fruits et des légumes aux vieilles femmes qui ne pouvaient plus marcher. Naturellement, il n’était pas content avec ça. Une cliente, qu’il détestait vraiment, était Mme Forestier. Elle vivait dans une grande villa, portait des bijoux très chers, mais elle ne lui donnait jamais de pourboire. Un jour, elle fut si impolie et impudente, il y eut une dispute. Michael en eut assez. Il entra très furieusement. Il jeta Mme Forestier parterre. Il vit un couteau. Il le prit, il frappa Mme Forestier comme fou. Tout à coup, il réalisa qu’elle était morte. Il sortit de la villa, il courut à la voiture. Après une heure, Michael revint avec un ami. Ils dérobèrent toutes les choses chères, allumèrent la villa et sortirent. Quelque temps passait jusqu’à ce que les pompiers et la police arrivèrent. Ils virent que quelqu’un avait commit un crime.

Le soir, un inspecteur sonna chez les Rochel. Il dit qu’aucun des voisins n’avait vu quelque chose. Mais les Rochel étaient une grande aide. Mme Rochel avait vu le garçon qui livrait des fruits et des légumes ce jour sortir en courant. Ainsi, la police pouvait arrêter Michael.

Sabine Morgenbesser:

Lundi après-midi, Marianne a quitté à l’école après ses cours pour aller chez son copain. La journée était très dure et à cause de cela elle était très fatiguée et heureuse d’avoir un peu de repos. Elle montait dans sa voiture et partait.

En route chez son copain elle devait passer 10 kilomètres par la campagne sur une rue éloignée. Pendant qu’elle conduisait sans penser à quelque chose elle vit un auto-stoppeur à côté de la route. Elle n’était pas sûre ce qu’elle devait faire mais car il n’y avait pas beaucoup d’autres voitures ici et il faisait 5 kilomètres jusqu’au prochain village, elle décida de s’arrêter. Il demanda la direction et monta à côté d’elle. Tout de suite il commença à parler. Il se présenta comme Pierre, il avait 27 ans et venait juste d’un voyage d’Italie.

Après cinq minutes elle commença déjà à penser que quelque chose ne tournait pas rond. Il n’y avait pas longtemps que le garçon était encore gentil mais tout à coup il changea à un ton très impérieux.

Il lui ordonnait de rouler au bord de la rue et de tourner dans un petit chemin. A partir de ce moment-là on n’avait plus rien vu de cette fille…jusqu’au 29 octobre.

Florian Ott:

La mort d'une jeune femme

 

 

La nuit était noire, à cause des nuages on ne pouvait pas voir les étoiles.

« La fête était génial », pensait Marianne Listoir. Elle marcha à la maison après une fête, l’anniversaire d’un ami. La rue était absolument vide, seulement une camionnette était visible. Tout à coup, la camionnette s’arrêta près de Marianne. Quatre hommes sortirent et tirèrent Marianne dans la voiture. Après ils partirent.

Le commissaire Bernard était fatigué. Maintenant il était 6:15 heures le matin, trente minutes après qu’il avait été réveillé par le téléphone. On avait trouvé le corps d’une jeune femme près de l’autoroute. On lui avait dit que c’était une femme qu’on avait déjà cherchée partout. On l’avait trouvée exécutée par un coup d’un revolver. On ne savait pas pourquoi.

Brrrh ! Brrrh !

Un vieil homme ouvra la porte. Il portait un pyjama.

« La police ? Q’est-ce que je peux faire pour vous ? »

Commissaire Bernard toujours détestait ces choses. Il avait dû faire cela trop souvent.

« Etes-vous monsieur Listoir ? »

« Oui, c’est moi. » L’homme semblait un peu nerveux.

« Moi, je suis commissaire Bernard. Je regrette, mais je dois vous dire que votre fille est morte. On l’a trouvée près de l’autoroute. »

Monsieur Listoir ne put plus. Tout à coup il commença à pleurer.

« Ce ne peut pas être la vérité ! Nooon ! »

Encore la nuit. Deux hommes, habillés en noir et avec des pistolets dans les mains, quittèrent une voiture et s’approchèrent d’une maison. Ils étaient absolument calmes quand l’un ouvra la porte. Ils entrèrent dans la maison sans allumer la lumière. Ils cherchèrent une chambre et quand ils la trouvèrent, ils entrèrent et allèrent devant le lit. Après la lumière fut allumée. Monsieur Listoir se réveilla.

« Qu’est-ce qui se passe ici ? », il voulait savoir, mais sans un mot les deux hommes l’attrapèrent et partirent avec lui.

« Mais monsieur Bornet, pourquoi est-ce que vous avez fait cela ? », monsieur Listoir voulut savoir.

Monsieur Bornet était une personne louche. D’un côté il était un homme d’affaires avec beaucoup d’argent, d’autre côté il était le patron d’une organisation criminelle. Monsieur Listoir avait travaillé pour lui, mais quand il avait vu qu’un homme avait été tué, il voulait aller chez la police. A cause de cela on a tué sa fille.

« Je ne veux pas que vous allez chez la police. »

Brrrh. Brrh.

La porte s’ouvra.

« Bonjour commissaire Bernard, comment est-ce que je peux vous aider ? »

« Bonjour monsieur Listoir, peux-je parler à vous ? »

« Mais c’est un peu problématique. » Il semblait nerveux. « Je suis surveillé ».

« Par qui ? »

« Pas de questions maintenant. On se rencontra à la gare à neuf heures le soir. »

La porte se ferma et commissaire Bernard partit. « Qu’est-ce qui se passe ici ? », il se demanda.

La troisième nuit. Dans la gare on trouvait encore beaucoup de gens, alors il n’était pas si facile de trouver une seule personne. Commissaire Bernard attendait à un kiosque.

« Bonjour commissaire. »

Commissaire Bernard se tourna. « Qu’est-ce qui se passe ici ? Pourquoi est-ce qu’il faut qu’on se rencontre à la gare ? »

« Comme je vous avait dit, je suis surveillé. »

« Par qui ? »

« Venez avec moi et je vais vous raconter une histoire. »

« Et bien ? »

« J’ai travaillé pour un criminel. Son nom est Bornet. Quand un homme a été tué, je voulais aller chez la police. Mais ils ont tué ma fille. »

« Je peux vous aider. Si vous allez avec moi on pourra vous protéger. »

« Je ne pense pas que c’est possible. »

Avec ces mots Monsieur Listoir courra et commissaire Bernard ne put pas le suivre. « Qu’est-ce qui va se passer ? » il se demanda.

Nuit à une heure. Un homme habille en noir s’approcha d’une maison, de la maison de monsieur Bornet. Calmement il ouvra la porte et alla dedans. Bien qu’il cherchât une chambre il n’allumait pas la lumière.

« Qu’est-ce qui se passe ici ? », monsieur Bornet s’était réveillé à cause de la lumière.

« C’est moi », monsieur Listoir dit, un pistolet dans la main.

« Monsieur Listoir ! Vous ? Vous êtes mort ! »

« Non, c’est vous qui êtes mort ! » monsieur Listoir pressa la détente.

Commissaire Bernard était assis devant la télé et regarda les nouvelles.

« Hier soir, on a trouvé le corps de monsieur Bornet dans sa maison. Un homme inconnu l’a tué avec un pistolet et s’est enfuit. On nous a aussi dit qu’il manque de deux millions d’euro des affaires illégales qui s’avaient trouvés dans la maison. »

Commissaire Bernard éteignit la télé et alla se coucher.

Eva S. Pfeiffer:

Le pharmacien

Il est dix heures et demie. Un homme mystérieux entre dans la pharmacie au coin.

-         Bonjour Monsieur.

-         Bonjour Monsieur. Qu’est-ce que je peux faire pour vous?

-         Vous pouvez me répondre quelques questions.

-         Pourquoi Va?

-         Je suis inspecteur Müller et nous cherchons une jeune femme de 18 ans. Regardez cette photo. Vous connaissez cette femme?

-         Non, je ne l’ai jamais vue.

-         Vous mentez! On vous a vu avec elle quelques jours plus tôt. Qu’est-ce qui s’est passé?

Elle avait disparu et on l’a trouvé morte ce matin sur l’autoroute A2.

-         J’en sais rien.

-         Alors monsieur, vous n’avez pas de chance.

-         D’accord, d’accord! Je la connais. Elle était ici il y a dix jours. Elle était un peu bizarre, mais très jolie. Elle m’a raconté, qu’elle s’est cassée de leurs parents et qu’elle dort dans une tente en moment. Mais comme il pleut depuis une semaine elle a eu très froid, faim et un rhume. J’ai dit qu’elle pouvait se remettre ici dans ma chambre d’amis.

-         Et ensuite?

-         Rien, elle m’a aidé dans la pharmacie et restait ici et ce Va. Jusque...

-         Quoi?

-         Jusque je l‘ai trouvé morte dans sa lit ce matin. Je me suis demandé pourquoi elle ne venait pas pour le petit déjeuner. J’ai paniqué et comme Va, je l’ai portée dans ma voiture et je suis allé sur l’autoroute où je l’ai mise sur la rue et puis, je suis parti.

-         Pourquoi vous n’avez pas téléphoné à un médecin? Si quelqu’un a rien à cacher, c’est normal. Alors que est-ce que vous avez fait avec elle?

-         Rien!!! Vraiment rien!!

-         Je ne vous crois pas. Vous l’avez assassinée!

-         NON!

Un portable sonne. L’inspecteur le décroche.

-         Oui, ah oui. D’accord. Merci. J’ai compris.

Je dois m’excuser. Tout est clair maintenant. Elle vit! Elle voulait se suicider avec des choses de votre pharmacie. Mais elle a pris une substance qui fait seulement perdre conscience pour un certain temps, on a l’air mort avec Va. C’est tout. Excusez-moi. Je suis désolé pour toute l’agitation. Au revoir.

Roman Pichler:

Un meurtre peu extraordinaire – Marianne Listoir

FAIT DIVERS : Le corps de Marianne Listoir, étudiante valenciennoise de 18 ans, portée disparue depuis le 19 octobre, a été retrouvé mardi soir 29 octobre à Marly (Nord), sur l’autoroute A2

Le Monde du 31 Octobre 2002

L’inspecteur, qui devrait poursuivre le meurtrier de Marianne Listoir, était M. Valentine de la brigade criminelle à Marly. M. Valentine examina le lieu où on avait trouvé le corps de Marianne, mais il ne pouvait pas découvrir d’indices. Comme le corps était maintenant à l’autopsie, il s’informa sur la vie de Marianne. Bien sûr, il avait commencé à faire ceci après qu’elle était portée disparue, mais maintenant il rendit visite à l’amie de Marianne, qu’elle avait vu le 19 octobre. Peu après qu’elle fut disparue.

Quand M. Valentine entra dans l’appartement de l’ami, qui était un jeune homme de 24 ans, il vit toute de suite une autre jeune femme, qui était à l’âge de l’ami de Marianne. Celui-ci s’appelait Jean- Georges. Comme M. Valentine sembla être un inspecteur très simple et ordinaire, il demanda maintenant à Jean-Georges ce qu’il avait fait le 19 octobre. Pour M. Valentine, le meurtrier fut Jean-Georges, qui avait tué Marianne après qu’elle l’avait quitté. Cela était sa présomption.

Mais la réaction de Jean- Georges fut différente que M. Valentine l’avait espérée. Jean- Georges semblait profondément abattu, quand l’inspecteur lui reprochait le meurtre.

Exactement à ce moment la jeune femme, qui avait passé quelque temps chez Jean- Georges, dit au revoir en lui donnant un baiser et quitta l’appartement.

En pleurant Jean- Georges raconta ce qu’il avait fait le jour de la disparition de Marianne. Il avait l’air si triste que même M. Valentine aperçut la sincérité de ses sentiments.

Mais toute à coup M. Valentine eut un de ses traits de génie, qui lui venaient très rarement. Quel rôle jouait cette fille qui avait quitté la chambre ? Jean- Georges avoua qu’elle fût sa nouvelle amie.

Le lendemain la personne coupable fut arrêtée.

Andrea Rütschle:

Le grand chapeau

C’était le 19. Octobre peu plus de dix heures et le brouillard passait vers la rue. Un petit chat noir glissait à la ruelle St. Ludo où il s’ouvrait en grinçant une port d’un vieille maison. Un homme avec un grand chapeau sortit sur le trottoir et s’alluma une cigarette en observant la ruelle.

Quelques minutes après Marianne Listoir une jeune étudiante de 18 ans quitta le café «La côté rose» où elle se rencontrait chaque semaine avec ses copains de l’université. Elle tremblait de froid quand elle vit le brouillard flottant.

La lumière du réverbère vacillait et Marianne vint dans la ruelle St. Ludo. Là il était sombre et parce qu’elle vit une cigarette qui était allumée et aussi une silhouette d’un homme elle pressa son pas. Son cœur bondit quand elle passa l’homme et ses talons claquaient dans l’asphalte mais sans cela il faisait calme.

Marianne était un peu soulagée en arrivant à sa voiture et pensa qu’elle fut en sécurité. Mais soudain elle sentit un coup dans son dos et cria avec sa dernière force et tomba sur la rue.

Un vieil homme qui était éveillé par le cri vit seulement une personne avec un grand chapeau.

«La personne est parti très vit avec la voiture», raconta le vieil homme à l’inspecteur M. Hugo qui chercha des témoins parce que la police avait retrouvé mardi soir le 29. Octobre à Marly sur l’autoroute A2 Marianne Listoir.

Mais jusqu’aujourd’hui M. Hugo n’éclaircit pas ce meurtre mystérieux et le meurtrier avec le grand chapeau est toujours en liberté.

Amelie Widenhorn:

Marianne Listoir était une jeune femme de 18 ans. Le 19 octobre elle voulait aller chez sa copine après l`école. Sur son chemin elle dut traverser une forêt. Marianne ne pensait rien de mauvais quand un homme avec un masque sauta d`un buissons. Il emporta Marianne et quand ils arrivèrent dans une petite maison, Marianne devait rester dans une chambre. Elle avait peur mais elle ne disait rien.

Les jours passaient. L`homme apportait tous les jours quelque chose à manger, mais il ne disait rien. Pendant ce temps il demanda de rançon pour la jeune femme.

La police et des parents de Marianne avaient peur et voulaient lui donner ce qu`il voulait. L´homme leur disait où la famille devait cacher l´argent. Pendant la prochaine nuit il prit l´argent mais il ne donna pas la liberté à Marianne. Avec l`argent il devint fou. IL ne donna rien à boire et rien à manger à Marianne

Le 29 octobre un homme trouva le corps de Marianne dans la forêt. Mais la police ne trouvait pas l`homme qui faisait ce mort terrible.

Et encore une histoire de Daeninckx :

Le 18 juillet 1989, un homme entra dans le bureau de poste de Mosles, un village perdu au fond du Calvados, et fit chuter la maigre population de 393 à 391 habitants. Il brandissait un fusil de chasse et tua net les deux vénérables agents de poste que l'administration maintenait en place jusqu'à leur retraite, avant de fermer ce bureau déserté. Il s'assit dans la cabine téléphonique et attendit les gendarmes, son fusil sur les genoux, observé par une bonne partie de la population de Mosles. Il déclara s'appeler Bernard Fessin et être venu spécialement de Banville, dans le Pas-de-Calais, pour tuer ces deux femmes qu'il ne connaissait pas.

Bernard Fessin tira le rideau et s'installa devant sa table de travail, son bloc de correspondance disposé légèrement de biais. Il prit une liasse d'enveloppes bleues dissimulée au fond d'un tiroir et déplia la lettre qui se trouvait au-dessus de la pile. Il la plaqua contre son visage et respira longuement le souvenir du parfum. C'était la trentième qu'il recevait de Colette et à chaque message le ton devenait plus chaleureux, plus intime. Il lisait depuis longtemps les annonces rencontres de Toutes-Boîtes, le gratuit de son département, en cachette, du vivant de sa femme, mais il avait mis des années pour se décider à répondre aux correspondantes mystérieuses qui tissaient leurs filets au moyen de quelques mots. «Jne fme blde, 38 a., yx verts, 1,70 m, div. ss enf. renc.  H 50 max pour sort. et + si aff.»

Il lui avait fallu plusieurs mois pour apprendre à déchiffrer les abréviations, comprendre que bonne santé signifiait immanquablement obésité, qu’élancée se traduisait par squelettique, repérer les professionnelles infiltrées dans le réseau et monnayant leur venue dans n’importe quel coin de France, sous quarante-huit heures et au tarif de luxe ... Puis il était tombé sur le message de Colette : «Étoile éteinte, coeur pur, attend navigateur solitaire prêt à brûler tous ses vaisseaux.» Elle habitait une ferme de Mosles, dans le Calvados, et n'avait pas hésité, après le premier courrier de Bernard envoyé en poste restante, à lui avouer qu’elle était mariée à un rustre qu’elle n’aimait pas, et que ce pauvre message confié aux lecteurs inconnus de Toutes-Boîtes était une sorte de bouteille jetée à la mer. Il ne s'était pas trop découvert, encore meurtri par les expériences précédentes.

J'ai pris goût à l’écriture, Écrire... Ce que l'on apprend à la maternelle mais, à notre triste époque minitellisée, qui se soucie encore d'écrire... Pourtant, qu’y a-t-il de plus merveilleux que ce tremblement qui vous prend en ouvrant la lettre d'un être cher et en découvrant, ligne après ligne, les pensées qui sont siennes ?

Il n'osait pas dire sa solitude, cet enfermement volontaire accepté comme une punition depuis quinze années que sa fille, Josiane, s'était tuée à l'entrée de Banville, en venant leur rendre visite dans ce qui était alors leur maison de vacances.  Elle était enterrée à deux pas, près de l'église, et cela faisait dix-huit mois que sa mère l'avait rejointe. Il n’avait pas réussi, peut-être même n’avait-il pas essayé, à lier quelques amitiés avec les gens du bourg. Personne ne prêtait plus attention à lui.

Colette s'était déclarée sensible à la retenue de Bernard et lui posait des dizaines de questions sur ses goûts, ses distractions, ses joies, ses peines... Le feutre courait tout seul sur le papier. Bernard lui décrivait des passions qu'il ne s'était jamais avouées à lui-même...

J'aime les longues promenades dans la nature, dans la forêt surtout. Collectionner les roches, les minéraux, les coquillages. J'aime les animaux et les livres. Et aussi les voyages: Venise, Florence, Istanbul. Je me perds souvent dans mes pensées, dans mes rêves, j'essaie d'aller au-delà du miroir, de repousser les habitudes, pour que chaque jour se révèle un peu de soleil.

Un mois plus tard il se surprenait à composer des poèmes et les déclamait, debout dans sa chambre, devant son armoire.

Je voudrais briser le Fil du Temps

Et fouler un rivage où passé, futur et présent

Se mêlent étrangement,

Où les sabliers seraient vides

Et les horloges silencieuses.

Elle le remercia, du fond du coeur, et joignit la photo qu'il réclamait depuis le premier jour. Il ne fermait plus jamais les yeux sans penser à elle, mais, bizarrement, aucun visage ne s'était formé dans son esprit.  Elle était LA femme et son apparence importait peu. Il s'agissait en fait d'une photo de groupe qu'on avait découpée, et Colette se tenait debout, en robe rouge, sur fond de feuillage. Elle avait une quarantaine d'années, de longs cheveux blonds qui battaient ses épaules, et le sourire qu’elle lui adressait creusait deux profondes fossettes sur ses joues. Un léger voile de tristesse ternissait le bleu de ses yeux. D'amoureux, il devint fou.

Colette adorée,

Toute ta douceur et toute ta sensibilité me parviennent sur ce papier parfumé pareillement que ton corps. Au pays de tes lettres mon regard vacille et mon coeur chavire. Je ne pense pas à toi, je te rêve en poèmes:

Il y eut ton image de soleil et d'eau,

Il y eut sur tes lèvres le souffle chaud

D'un amour infini

Imprégnant mon corps de nuit,

Toute la sérénité du monde

Pour faire de moi le reflet

de ton onde.

Les lettres des mots «corps», «lèvres», «peau», «jambes», «seins», apparurent et se multiplièrent.

Colette semblait plus pudique, parlant de caresses, de baisers, sans préciser où ils se posaient. Il lui fixa un rendez-vous près de chez elle, à Caen, un jour de marché, devant la gare, et fit les trois cents kilomètres qui le séparaient du Calvados. Elle ne vint pas et, sans explications, cessa de répondre aux deux, trois missives enflammées qu'il composait chaque jour.  La visite du facteur devint une torture. Il la crut morte et se décida à téléphoner à la poste de Mosles où il faisait parvenir son courrier. Une femme lui répondit.

- Bonjour... Voilà... Je suis un peu gêné mais j'écris régulièrement chez vous, en poste restante, et depuis trois semaines je ne reçois plus de réponses...

La voix était autoritaire.

- C'est à quel nom vos lettres ?

Il toussa pour se donner une contenance.

- Colette Tilly. Elle m'a toujours répondu...Il perçut un bruit de papier froissé, de paquets déplacés.

- En effet, nous avons une soixantaine de lettres qui n'ont pas été retirées... Vous désirez qu’on vous les renvoie?

- Non... Surtout pas... Elle peut arriver d'une heure à l'autre ... Vous la connaissez sûrement... Elle venait presque tous les jours...

L’employée lui coupa la parole.

- Écoutez, monsieur: si les gens se font envoyer leur courrier en poste restante, c'est pour être tranquilles. Je ne peux rien vous dire, je suis tenue par le secret professionnel. Vous me donnez votre adresse et je vous retourne vos lettres ou bien vous les laissez ici et elles seront détruites dans les délais réglementaires. À vous de choisir.

Il raccrocha, découragé.

 

Nous nous imaginons les lettres que Colette écrit à Bernard :

Sarah Brugger:


Cher Bernard,
J’étais heureuse de recevoir ta dernière lettre. Ça m’émeut toujours. Ton style d’écrire me plaît beaucoup et m’impressionne. Qu’est-ce que tu fais dans ton temps libre ? Comment doit être la femme que tu adores? Je rêve de t’embrasser et surtout de te donner des baisers. La distance sépare nos cœurs, mais nos pensées lient nos âmes.

Je t’embrasse, Colette

Sebastian Gottong:

Cher Bernard,

Merci pour ta dernière lettre. Tu sais que tes lettres sont toutes que j’attends chaque jour.

Ce que tu m’as raconté de tes voyages était très intéressant. J’aimerais bien t’accompagner mais je n’ai pas assez d’argent et mon mari serait très furieux. Ma vie est si triste! J’ai besoin de toi!

Je suis sûre que tu aimerais la région où j’habite. On y peut se promener vraiment bien.

 

     Colette

Eva Pfeiffer & Anna Hoben:

Mon cher Bernard,

J’étais heureuse de lire ta dernière lettre. J’accepte que tu ne veuilles pas parler

de ta femme; je peux te comprendre. Pour moi, c’est aussi difficile de m’ouvrir en

ce qui concerne mon mari. Quand je me suis mariée avec lui, je pensais que je

l’aimais, mais maintenant c’est l’enfer. Il est très rude - il me bat - et il n’y a 

plus de confiance entre nous.

Alors, je ne veux pas t’ennuyer avec mes histoires. Est-ce que tu peux me

raconter un peu plus de toi?

 

Baisers de ta Colette

Sandra Hug & Andrea Rütschle:

Cher Bernard,

Merci pour ta dernière lettre. Elle m’a beaucoup plu, particulièrement le poème magnifique. Tu écris toujours très joliment et tes mots vont droit à moi cœur. Je suis désolée que ta femme et ta fille soient mortes. Je comprends que c’était très dur pour toi et que tu avais besoin de beaucoup de temps à t’en remettre. Ça me rend contente que tes lettres soient quand même si jolies. Et ce que je trouve aussi super c’est que tu me racontes de tes activités de loisir. Hier, j’ai aussi collectionné des coquillages.

 

Amicalement,           

                        Colette  

Florian Ott:

Cher Bernard,

Chaque fois je suis heureuse quand j’ouvre la boîte aux lettres et quand je vois cette enveloppe bleue. J’aime bien tes lettres. Elles sont si émotionnelles. Mais ne penses–tu pas que ça va trop vite ? Je t’aime bien, mais est-ce que tu es vraiment prêt à parler de tout. Pour toi, je suis une étrangère et tu as eu une passé très dure. Je te remercie de ta confiance et je veux t’aider. Je peux comprendre comment tu te sens. Pour moi la vie est aussi très difficile. Mon mari n’est pas comme toi, si gentil, si émotionnel. Il est rude et ne comprend rien.

Réponds vite !

Colette

Sabine Morgenbesser & Roman Pichler: 

Cher Bernard

 Comment vas-tu ? J’ai passé toute la semaine dans ma chambre parce qu’il pleuvait beaucoup. A cause de ça j’avais beaucoup de temps de réfléchir sur notre relation. Je n’ai jamais vécu une telle expérience. D’où est-ce que tu as appris de dire des mots si gentils et si charmants ? Tu réussis toujours à éclairer mon visage avec un sourire.

J’attends ta prochaine lettre

Colette

Amelie Widenhorn:

Cher Bernard,

Comment ça va ? Ma semaine était bien, je dois penser à toi tout le temps.

Tu es une personne avec qui je peux parler. C`est toujours bien de lire tes lettres avec des poèmes et des l`histoires de ta vie. Je veux aussi faire quelques voyages comme toi. Je n`ai pas encore vu beaucoup du monde.

Est-ce que tu peux me raconter plus d`histoires de ta vie ?

J`attend à recevoir une autre lettre de toi.

                                        Ta Collette

 

Sabine Morgenbesser a conçu une fin heureuse pour cette  histoire de Daeninckx :

 

« Excusez-moi monsieur, nous sommes une office de poste ici et pas un bureau pour des personnes qui se sont perdues. Pourquoi vous ne l’appelez pas ? Je dois continuer mon travail maintenant. Bonne journée. »

La femme raccrocha.

Les prochains jours étaient un tourment pour Bernard. Il n’arrêtait pas à écrire des lettres mais chaque fois ils s’entendaient plus triste et sans espoir qu’elle allait répondre.

Un jour donc il ne réussit plus à rester à la maison torturé des pensées à elle et ne savant pas ce qui s’était passé. Il prit quelques ustensiles pour la nuit et montait dans sa voiture. Sur la route vers Mosles ! Pendant son voyage il avait beaucoup de temps à réfléchir : que dire, que faire, comment agir ? Pourtant quand il arrivait dans le village sa tête était vide. Le village était très petit et ce n’était pas facile de trouver la maison de l’adresse qu’il savait par cœur depuis certains mois.

Il sonnait…encore une fois…encore, encore, mais personne n’ouvrait la porte. Les maisons des voisins étaient éloignées d’un demi kilomètre. Comme il ne voulait pas quitter comme ça il sonnait aussi à la porte de la voisine et une petite vieille femme lui ouvrait la porte.

« Bonjour monsieur je peux vous aider ? »

« Bonjour madame. Mon nom est Bernard Fessin. Je suis à la recherche de Madame Tilly. J’avais attendu une lettre d’elle les derniers jours mais je n’ai rien entendu. Alors je viens de sonner à sa porte mais elle n’est pas à la maison. Est-ce que vous savez où elle est ? »

« Madame Tilly ? Oh, la pauvre femme, mais maintenant tout a une fin. Les jours étaient si durs pour elle. Chacun dans le village voulait l’aider mais elle a toujours dit qu’elle allait réussir toute seule. Elle ne voulait charger personne. »

« Mais qu’est-ce qu’il y a ? Racontez-moi s’il vous plaît ! »

« Ahh vous ne le savez pas encore ? Son mari qui était enchaîné au fauteuil roulant pour maintenant treize années est mort la dernière semaine. Je ne le veux pas dire à haute voix, mais c’était une grâce. Les deux, lui et Madame étaient très heureux et amoureux quand ils avaient déménagé ici, mais après l’accident ça changeait et chaque an encore plus. Mme Tilly restait toujours avec lui et s’occupait si bien de lui. Mais lui, il ne le remerciait pas du tout. Avec le temps il devenait plus morose et ne lui donnait plus d’amour. Mme Tilly n’avait plus de mari elle avait un homme nécessitant des soins. Il y a trois semaines qu’elle lui a accompagné à la clinique. Il avait des problèmes avec le poumon. »

« Ohh…je n’ai pas su cela. Mais elle est où maintenant ? Je dois la trouver! »

« Je ne sais pas. On l’attend les prochains jours. »

Bernard ne savait pas quoi penser. Il était tout confus. Et il ne savait pas pourquoi mais tout cela lui faisait penser à sa femme décédée. Il montait dans sa voiture et conduisait au mont près du village. Il y avait un vieux cimetière ici avec une petite chapelle. C’était exactement la place où il voulait être dans ce moment. Il allumait une bougie et s’asseyait sur la dernière banque. Il était presque seul. Seulement une femme devant lui murmurait une petite prière. L’ambiance était très calme et paisible.

Cinq minutes plus tard la femme se levait pour quitter la chapelle. Elle se tournait et le regardait directement dans ses yeux. C’était le moment. Tout les deux savaient qui était devant eux et ils ne pouvaient pas détacher les yeux l’un de l’autre et c’était un regard très affectueux et plein d’espoir.

 

Et maintenant la fin de Daeninckx :

[…]

La vieille employée des postes se tenait au fond du bureau se hissa sur la pointe des pieds pour parler direction de la bonne oreille de sa collègue.

- C'était qui cette fois ?

La matrone à la voix d'adjudant se rejeta contre son dossier.

- Le poète de Banville, tu sais, Bernard Fessin...

L’autre se mit à réciter avec emphase.

- Je voudrais briser le Fil du Temps... Justement, il en a mis du temps à réagir celui-là... D'habitude ils téléphonent la première semaine, et basta, ils passent à autre chose... Moi, je commençais à le trouver lassant avec ses envolées lyriques de plus en plus pornos... J'aimerais bien inverser les rôles...

- Qu'est-ce que tu veux dire? Son sourire lui fripa le visage.

- Envoyer une annonce à Toutes- Boîtes en nous faisant passer pour un homme... Ça ne te tenterait pas ?

Les deux postières dépourvues de travail n’eurent pas le temps de mettre en pratique ce nouvel épisode d'un jeu qui depuis bientôt dix ans peuplait leurs mornes journées. Le 18 juillet 1989, Bernard Fessin avait pris le train jusqu'à Caen, puis le car l'avait déposé sur la place de Mosles. Il était persuadé que le mari de Colette avait fait main basse sur les lettres. Il l’imaginait blessée, retenue dans une pièce sombre... Comment, sinon, expliquer son silence? Il était allé droit chez les gendarmes et leur avait raconté son histoire. Ils avaient recherché dans leurs fiches.  Le capitaine interrogeait l'ordinateur, vérifiait les noms de famille, le nom de jeune fille des femmes mariées.

- Le nom, vous êtes sûr de l'orthographe ?

- Oui, Tilly. T.I.L.L.Y. Elle est blonde, les yeux bleus...

Le jeune gendarme qui compulsait les listings d'état civil s'approcha du gradé.

- Il n’y a jamais eu de Tilly dans le coin... C'est le nom d'un bled, sur la route de Bayeux... J'ai l'impression que les deux vieilles de la poste recommencent leur cinéma...

Il parlait en baissant la voix, mais pas trop: le visiteur était assis sur le banc, le dos plaqué au mur, les yeux clos, et il semblait dormir en attendant le résultat de leurs recherches.

Bernard Fessin était simplement reparti dans ses rêves. Il voyait la ferme et la fenêtre murée derrière laquelle Colette espérait encore. Les paroles du gendarme saccagèrent ces images et toutes celles qu'il avait patiemment construites au cours de ces mois d'amour fou.

- Vous devriez rentrer chez vous... Je crois qu'on vous a fait une mauvaise blague...

Il se leva et marcha jusqu’à l’arrêt de l'autocar, comme un automate. Il en descendit dix kilomètres plus loin, à Bayeux, pour acheter un fusil de chasse, et il reprit le car en sens inverse, décidé à venger Colette.

In: Daeninckx, Didier. En marge. Paris: Denoël, 1994.

Après avoir lu cette histoire nous avons écrit un Fait divers pour un journal:

 

Sebastian Gottong :

 

Les deux vieilles employées de la poste ont été trouvé mortes à l’office de la poste. On pense que les meurtres sont liés à la disparition de Colette Tilly qui n’existe que dans la tête des employées de la poste et de Bernard Fessin qui est cherché par la police.  

Giuseppe Mondelli & Florian Ott: 

Deux employées des postes, Catherine Bois (60) et Joséphine Murat (45), ont été tuées à leur poste de travail hier soir. Ces deux femmes ont été connues pour leurs blagues, d’écrire des annonces fausses. C’est pour cette raison que la police soupçonne Bernard Fessin, un de leurs victimes. Il est encore en fuite.

 

Roman Pichler:

 Hier, un homme de Banville a tué deux employées de poste à la poste de Mosles. Le mobile n’est pas encore évident. Le meurtrier a avoué qu’il voulait venger une personne avec laquelle il avait communiqué par des lettres. Selon la police, il ne connaissait pas les deux victimes.

 

Andrea Rütschle:

FAIT DIVERS: La police a écroué deux femmes

Les employées de la poste restante de Mosles ont écrit des fausses annonces rencontres depuis des années et on joué un tour à ceux qui ont répondus. Cette fois on les a découvert grâce aux donnes de Bernard Fessin, une victime d’eux.

 

Et finalement, nos chef-d’œuvres:

Sarah Brugger:

Un âge difficile

Le 22 août, un jeune garçon de 13 ans tua une femme et un homme pendant l’anniversaire de sa mère. Le garçon prit le couteau à gâteaux et poignarda d’abord l’homme, puis la femme. Après, il s’asseya dans un fauteuil, sans rien dire, observé par sa mère et une amie de sa mère. Puis, il se suicida.

C’était l’anniversaire de Bernadette, la meilleure amie de Brigitte et Bernadette avait invité quelques personnes pour prendre une tasse de café et pour manger du gâteau.

Brigitte et Jacques étaient en train de partir quand Brigitte décida d’aller aux toilettes. Jacques cria après elle :
 « Tu es prête Brigitte? C’est toujours la même chose avec toi. C’est ton amie et tu veux y aller! »
 « Excuse-moi, Jacques. Mais comme je suis enceinte, je dois aller aux toilettes plus souvent. »
Brigitte était jolie, mais timide et un peu naïve. Finalement, ils arrivèrent à la maison de Bernadette. Elle ouvrit la porte et les deux femmes firent la bise. Malheureusement, Bernadette avait l’air d’être triste et désespérée pour son anniversaire. Depuis que son mari l’avait quittée, à son dernier anniversaire, elle n’avait que son fils, Philippe qui ne parla pas depuis ce temps-là.
Jacques n’aimait pas du tout Philippe. Il le détestait parce qu’il se comportait de façon bizarre. Bernadette disait qu’il avait un âge difficile, c’était tout. Mais Brigitte savait qu’il se comportait comme ça, parce qu’il n’avait pas de père. Il y avait aussi une autre femme, Julie,
qui s’assit en face de Jacques à la table. Il y avait une ambiance « de commande » et personne ne se sentait pas vraiment à l’aise.

Il faisait chaud cet été. Les invités parlèrent des choses sans importance, sans écouter les autres, et depuis le premier instant, Jaques essayait d’impressionner Julie. Les deux flirtèrent tout le temps. Brigitte l'avait remarqué, mais elle ne dit rien parce qu’elle voulait s’occuper de
Bernadette qui avait arrêté de manger son morceau de gâteau.

Pourtant, il y avait une personne, qui observait les amoureux. Les yeux de Philippe furent étincelés de fureur et il commença à crisser ses ongles sur le bois verni. Jacques rit au nez á Philippe quand il le remarqua, en disant : <<C’est un enfant mystérieux et sombre. >>
Mais en réalité, il était effrayé parce qu’il ne pouvait pas juger cet enfant qui ne était plus un enfant.

Et, en regardant Julie, on pouvait s’apercevoir qu’elle avait la chair de poule. Mais, Jacques et Julie n’arrêtaient pas de sourire et de se caresser sous la table. C’était la fête de Bernadette, mais les seules personnes qui s’amusaient c’était Jacques et Julie.

Maintenant, Philippe était en nage de transpiration. Il commença à murmurer, mais personne ne le comprit. Son frémissement rendit Brigitte nerveuse, mais Bernadette la calma en disant: « Il a seulement un âge difficile, c’est tout. »

A sa joue, il y avait une larme. La mère de Philippe était complètement embarrassée et débordée. Tout à coup, Philippe se leva en prenant le couteau à gâteaux. Il cria : « Brigitte, est-ce que tu es stupide ? Ne comprends-tu pas ? Maman, c’est la même chose qu’avec Papa. Ce sont Jacques et Julie comme c’étaient mon père Jean et cette femme, Jeannette. Et de l’autre côté, il y a Brigitte et toi, Bernadette. Ce sont les mêmes lettres au début. C’est la même histoire. Brigitte est enceinte et ce fou commence à la tromper. CE N’EST PAS JUSTE DE TOUT. Je ne permettrai pas que l’enfant de Brigitte vive la même vie que ma vie. Maman, merci pour tout… »

D’une manière furieuse, il alla vers Jacques et Julie qui eurent une peur bleue.

Susanne Fricker:

Une blague fatale

Le 20 avril 2001 on trouve  le célèbre auteur Marcel Fenesse dans la Rue Pascal à Paris  - mort, tué avec une pierre. Deux semaines après, un homme se suicide. La police se trouve devant une énigme.

Le 15 janvier 2001 Marcel Fenesse est dans le train comme tous les week-ends pour rendre visite à ses parents. Il déteste les voyages en train, c’est pourquoi il a apporté son polar favori «Tu es prête, Brigitte». Il adore les polars et les films policiers.

Mais ce jour il ne peut pas se concentrer sur le livre. Il est toujours forcé de regarder à un homme qui est vis-à-vis  de lui. Il a une apparence très bizarre et il n’arrête pas de l’observer. Il porte un grand chapeau noir et un manteau noir bien qu’il fasse chaud dans le compartiment. Les deux hommes s’observent mutuellement et ne parlent pas. Après une heure d’observation, André a assez de la tranquillité et commence à parler à l’homme :

-         Est-ce que vous voulez lire un livre ? J’ai apporté deux, parce que ces voyages sont très ennuyeux !

Il ouvre son sac et donne un autre roman policier à l’homme. Mais il le refuse :

-         Non, merci. Je déteste les polars. Je les trouve ennuyeux parce que les meurtriers sont trop bêtes et les meurtres souvent irréels !

-         Mais il est très difficile d’écrire un polar. Si vous êtes un auteur, quelle motive est-ce que vous choisiriez ?

L’homme est très surpris, mais il répond :

-         Je connais une méthode pour tuer les gens et après on n’est pas cherché par la police. C’est une nouvelle poudre qu’on peut fabriquer à la maison si on a les ingrédients.

-         Racontez plus !

-         Alors, mais je ne sais pas si je peux vous accorder confiance. Je suis le seul qui connaît cette recette! Mais vous avez l’air d’être tranquille. Le poudre est très simple: quand la personne le prend, rien se passe. Mais s’il boit quelque chose, il tombe à terre et il est mort. Pour la police, il a l’air qu’il a eu une attaque d’apoplexie et ils ne pensent pas à un crime. Si tu veux tuer quelqu’un, c’est la méthode la plus rapide et la plus simple.

André commence à avoir peur de cette accusation et commence à se défendre:

-         Je suis content de ma vie et je ne veux pas commettre un meurtre

-         Mais avec une méthode sûre, on ne sait pas.

Le train s’arrête à la gare de Paris. Heureux de quitter le compartiment et cet homme bizarre, il se retire et descend.

Cinq jours après, il trouve une avis de décès dans un journal : une jeune femme a eu une  attaque d’apoplexie et les docteurs ne le comprennent pas, parce qu’elle a été en bonne santé. Le cœur d’André bat la chamade. Tout à coup il pense à l’homme dans le train. A la poudre et sa nouvelle méthode. Il commence à collectionner les avis mortuaires dans lesquels les gens sont morts à cause d’une attaque d’apoplexie. Et tous les gens ont bu quelque chose avant leur mort. Un hasard?

 

Après deux mois, André rencontre l’homme mystérieux encore une fois. Il l‘invite dans sa maison pour boire un café. Les deux hommes commencent à parler. André veut découvrir  si l’homme, il s’appelle Marcel Fenesse, est capable pour la mort des gens. Mais Marcel reste calme.

Après une heure de conversation, Marcel quitte la maison. André va à la table et boit encore un café. Mais tout à coup il commence à réfléchir :

«  Je suis le seul qui sais de cette poudre et si je vais à la police, Marcel est arrêté.

     Peut-il avoir versé la poudre dans ma tasse ? »

André prend la peur et il a le front en suer quand il court à la porte. Il va à la rue et commence à crier :

-         Marcel Fenesse ! Tu es un meurtrier et je vais te démasquer !

Mais rien ne se passe.

Depuis ce moment, André a peur. Il a peur quand il traverse la rue ou il va dans la nuit. Il a une prémonition de sa mort.

Un jour en avril, il voit un ombre dans la rue. La peur bleue ne le laisse pas se bouger. L’ombre est maintenant au-dessous d’une lanterne et André peut voir le visage du personne sombre : c’est Marcel Fenesse !

Tout à coup André se met en colère. Il prend une pierre et suit l’homme…………

 

Deux jours après, André est assis dans un restaurant. Il écoute une conversation entre deux femmes.

-         Je suis effrayée du meurtre de Marcel Fenesse. Il est très grave qu’ils ne connaissent pas le meurtrier !

-         Oui, il était un homme très probe. Mais parfois il a fait des blagues avec les gens. Il leur a toujours raconté d’une nouvelle méthode de tuer les gens. Et les gens lui ont fait crédit !

Sebastian Gottong:

L’anniversaire toxique

C’est un jour triste et pluvieux quand Mathieu Deschamps s’assit à côté de son avocat dans la salle d'audience. Il est triste, parce qu’il ne sait pas comment toutes ces choses sont arrivées dans les jours passés. Il y avait trop d’émotions et trop d’événements.

            Le juge entre et les débats judiciaires commencent. C’est le chef de Mathieu qui est le premier témoin. Mathieu le respecte beaucoup et il aime aussi son travail. C’était un de ses rêves depuis son enfance de devenir pilote d’un Zeppelin. Mathieu risqua tout pour réussir, même la relation avec son collège Paul Lacroix qui est maintenant mort. Bien que Mathieu eut une affaire avec la femme de Paul, Paul n’eut jamais injurié ou attaqué Mathieu. Paul était un collège loyal.

            « Je me souviens que cette journée-là, c’était l’anniversaire de Paul. Je pense son quarantième. Nous avons organisé une petite fête pour lui après que tous les services des vols Zeppelin ont été terminés pour le jour. Paul était vraiment bien disposé et quand je suis allé à la maison. Monsieur Deschamps, Paul et d’autres collègues comme les secrétaires, le chef de la cuisine où des hôtesses de l'air étaient encore là. Je me souviens que Monsieur Deschamps était toujours envieux de Paul, parce que Paul avait plus de vols et comme ça plus d’argent. Je pense que cette journée là, c’était un peu un désastre pour Monsieur Deschamps de voir tous les collègues féliciter Paul à cause de leur rivalité.

            Quand même il lui a offert le Champagne. Je ne sais pas qui d’autre aurait une raison pour tuer Paul. Paul n’avait pas la langue dans sa poche, il a toujours fait des farces avec ses collègues. »

            Mathieu soupire. Oui, son chef a raison, il eut donné la bouteille dans laquelle on trouva le poison qui tua Mathieu et la femme de ménage, mais il eut seulement placé la bouteille dans le réfrigérateur le matin… Il ne sait pas ce qui s’était passé…

C’est à huit heures et demie le soir quand Paul s’assit en avant du Zeppelin dans le hangar. Il faut qu’il attende les mécanicistes pour qu’ils puissent réparer le Zeppelin qu’il avait seulement atterrit avec beaucoup d’effort à cause des problèmes techniques. Si le vent avait été plus fort…il ne sait pas s’il serait encore en vie. Tous ces collèges sont déjà rentrés à la maison après la fête de son anniversaire. Seulement Brigitte, la femme de ménage, est là. Paul pense au Champagne que Mathieu lui avait donné. « Ça serait une bonne geste d’offrir un peu de Champagne à elle. Elle fait vraiment un bon travail. »

            Brigitte est étonné de l’offre, mais parce qu’elle n’a jamais bu de Champagne elle ne refuse pas. « Tu est prête, Brigitte? On peut trinquer à mon anniversaire! A notre santé! »  Deux minutes plus tard Paul et Brigitte sont sur le fond du hangar sans oxygène dans leurs veines, empoisonnés par le Champagne… Peu de temps après les mécanicistes arrivent et les trouvent morts.

Mathieu écoute le juge qui appelle le prochain témoin. Pourquoi est-ce que le Champagne était empoissonné? Ce sont ses enfants et sa femme auxquels Mathieu pense. Même l’affaire avec la femme de Paul n’avait pas détruit leur relation. Mais s’il est emprisonné, cela sera la fin.

            Soudain Mathieu fait attention. C’est une femme pleurarde qui entre la salle. Il la reconnaît : C’est la secrétaire de Paul, Chanel Boucher. Pourquoi est-ce qu’elle fait une impression si nerveuse et indisposée?

            « C’était moi. Moi, j’ai tué Paul et aussi Madame Brigitte Burelle, malheureusement. J’ai empoisonné le Champagne pour punir Paul. Paul avait toujours joué un mauvais tour à moi. Mais il n’a jamais compris que je suis amoureuse de lui! Il m’a dit qu’il allait se divorcer de sa femme après qu’elle avait cette affaire avec Mathieu, mais aujourd’hui je sais que c’était seulement pour me tromper. Paul voudrait un peu d’amusement et quelque chose à rire. Il n’a jamais pensé á mes émotions et à mes sentiments extraordinaires pour lui!

            Alors, j’avais décidé de demander une amie de moi qui travaille á l’hôpital de me donner du somnifère. Je savait que si la dose est trop grande cela serait mortel et au début je ne voudrait pas le tuer … seulement faire une bêtise … une farce comme il l’a toujours fait. Mais quand il m’a dit la journée avant la fête qu’il partait en vacances pour quatre semaines en Afrique avec sa femme c’était trop pour moi. Toutes ses promesses en ce qui concerne une relation avec moi étaient fausses!  Or, j’ai décidé de me venger. J’avais essayé de manipuler le Zeppelin pour que Paul aurait des problèmes ou même une chute … Il m’avait brisé le cœur et j’ai fait la même chose avec le sien!»

            Mathieu ne comprend pas tous ce qu’il entend, mais il sait qu’il peut retourner à la maison et qu’il ne doit pas aller en prison. Les farces de Paul troublèrent la secrétaire qu’il trouvait toujours très calme et agréable.

            Quand même Mathieu se demande si Paul serait encore en vie s’il ne lui avait pas acheté du Champagne…

Anna Hoben:

Mort en triangle

 

Quand ils portèrent le mort da la maison bleue dans la petite rue, beaucoup de gens observèrent l’événement horrible devant l’entrée. La vendeuse de fleurs de vis-à-vis qui tint son sécateur à la main, cria d’une manière désespérée. Le serveur du petit Bistro s’essuya les mains à son tablier et le vieux Monsieur K. s’appuya sur sa canne et murmura: „Il était un bon à rien, un salaud ...“

Dans la morgue, le médecin légiste disséqua le cadavre. „Trente-sept ans, 185 cm de taille, stature athlétique“, dicta-t-il dans son appareil d’enregistrement du son.

„... cause de mort: était empoisonné; mourait à peu près à 18 heures. “

La commissaire Florence Tussy retourna encore une fois au lieu du crime. Elle nota sur son bloc-notes: „Petite rue avec une fleuriste, Bistro d’Antoine, place de Boule.

No. 15 est une maison bleue, six appartements. “

Florence sonna chez Celeste, la vendeuse de fleurs. Celeste ouvra la porte, elle criait.

-           Bonjour, Madame. Je m’appelle Florence Tussy et je suis commissaire. Je voudrais vous interroger sur le mort de Fernand Bizet. Est-ce que vous l’avez connu bien?

-           Il était mon voisin. Un homme très gentil. Nous avons parlé à l’occasion.

            Je l’aimais bien.

Après cette conversation, Florence alla au Bistro.

-           Bonjour, Monsieur. Vous êtes Antoine Perrier?

-           Oui, c’est moi. Est-ce que je peux vous aider?

-           Je voudrais vous interroger sur Fernand Bizet. Votre relation avec lui n’était pas bien, non?

-           Je ne l’aimais pas trop bien - un chauvi. Il a eu des affaires avec beaucoup de femmes, aussi avec Celeste, la vendeuse de fleurs.

-           Un chauvi, c’est intéressant. Et votre relation avec Celeste? Est-ce que vous l’aimez bien?                                                                    

-           Oui ... mais elle ne s’intéressait que pour Fernand. Elle courait après lui, mais il la regardait seulement comme une affaire.

-           Et vous étiez en rage de jalousie?

Sur la place de Boule, le vieux Monsieur K. était assis sur un banc en fumant une

pipe.

-           Bonsoir, Monsieur. Je mène l’enquête du cas de Fernand Bizet. Est-ce que vous l’avez connu?

-           Tout le monde l’a connu. Il était un salaud, il n’avait pas de travail régulier, bon à rien. Et toujours les femmes; l’une après l’autre. La pauvre Celeste - elle l’a aimé; mais il a joué avec elle.

Le médecin légiste avait envoyé le protocole de l’autopsie à Florence Tussy.

„Fernand Bizet mourait d’une overdose d’un médicament qui - en grande dose

- empoisonne et détruit le foie en trois heures. La mort est plein de tourments. Il n‘y a

pas d’indices de violence au corps de Bizet.“

Le jour suivant, Florence vint encore dans la petite rue. Elle sonna chez Antoine.

-           Bonjour, Monsieur Perrier. Est-ce que vous pouvez me dire ce que vous savez sur Monsieur K.?

-           Ah, le vieux Monsieur K. ... il était pharmacien jusqu’à l’année dernière. Maintenant, il est en retraite.

-           Comment était sa relation avec Fernand Bizet?

-           Ils ont parlé quelquefois. Monsieur K. lui a donné des médicaments ... je me rappelle- la dernière fois qu’il lui a donné des comprimés, c’était il y a trois jours. Je pouvais observer les deux.

-           Cela, c’est une information intéressante.

Sur la place de Boule, le vieux pharmacien était assis sur le même banc que le jour

précédent.

-           Asseyez-vous, Madame.

-           Monsieur K., quels médicaments est-ce que vous avez donné à Monsieur Bizet?

-           Ah, Bizet ... il lui fallait d’un peu de viagra. Alors, je lui ai donné quelques comprimés vitaminés - ce salaud. Vous croyez que j’ai empoisonné Fernand? Moi, je donne des médicaments à tous les gens dans la rue, aussi à Celeste et à Antoine. Toute ma cave est pleine de médicaments.

Celeste traversa la rue; elle vint du fleuriste.

Florence alluma une cigarette.

-           Bonjour, Madame. Est-ce que vous fumez? Voulez-vous une cigarette?

-           Je ne fume que mes propres cigarettes.

Quand elle prit les cigarettes de son pantalon, une boîte de comprimés glissa en bas.

Florence la souleva.

-           Mais ... ce n’est pas possible! Cela, c’est du poison! Vous avez empoisonné Fernand Bizet ...!

-           Il l’avait mérité ... Je l’aimait follement; c’est pourquoi il devait mourir. Dans le Bistro d’Antoine, j’ai mis les comprimés dans le café de Fernand.

 

Jana Hofmann:

Une assurance fatale

C´ était un jour très chaud en été. Les Portes voulaient faire une excursion avec leur bateau.

Brigitte se prépara.

< Tu es prête, Brigitte ?>, demanda son mari Paul.

< Presque. Encore une minute.>

< D’accord. Je vais chercher la voiture.>

< Je viens tout de suite, Paul.>

Pierre, le petit fils de Brigitte et Paul, se réjouissait d’avance de cette excursion. Alors, la petite famille se mit en route. Le soleil brillait toute la journée. Et il était une très belle promenade en bateau. Ils voulaient passer leur week-end à la mer. Mais la nuit, quand tous dormaient, Brigitte se réveilla parce qu’elle entendit des bruits mystérieux. Son mari ne fut pas là. Elle se leva pour voir ce qui se passa. Ce qu’elle vit, la choqua. Il y avait du sang partout. Elle appela son mari mais il ne répondit pas. Elle alla sur le pont. Là, il se trouva un grand couteau. Elle ramassa le couteau. En ce moment, la police arriva en bateau. Un agent de police voulut savoir ce qui se passa, mais Brigitte ne sut pas ce qu’elle dut dire et penser.

Ils l’emmenèrent. Au commissariat de police, l’inspecteur posa beaucoup de questions à Brigitte. Elle fut déconcertée.

Qu’est-ce que la police veut d’elle ?

Elle n’a rien fait.

Où est son mari ? Est-ce que quelque chose lui est arrivée ? Où est son fils ?

Ces questions la rendaient folle.

L’inspecteur continua à l’interroger.

< Qu’est-ce que vous avez fait cette nuit ?>

< J’ai dormi. Puis je me suis levée parce que j’ai entendu des bruits.>

< Alors, continuez.>

< J’ai vu de sang partout. J’ai appelé mon mari. Mais il n’était pas là. Sur le pont, j’ai trouvé un couteau. Le même moment, vous êtes arrivés.>

< Vous savez que votre mari a souscrit une assurance de vie quelques mois avant ?>

< Oui, je sais cela.>

< Au cas où votre mari meurt, vous recevriez 2 millions Euro.>

< Je sais tout cela, mais je ne sais pas où il est. Je peux m’imaginer ce que vous pensez. Vous pensez que j’ai tué mon mari, mais ce n’est pas vrai.>

< Nous allons voir. Est-ce que Paul a des ennemis ?>

< Peut-être. Il était un homme d’affaire qui était très couronné de succès. Cela rend beaucoup de gens jaloux.>

< Pourquoi est-ce que quelqu’un devrait tuer votre homme ?>

Brigitte ne répondit rien. Pour l’inspecteur tout était clair. Il arrêta Brigitte. Elle fut condamnée à 16 ans, puisque les preuves la chargeaient. Pour elle, ce fut la fin de sa vie. Le temps en prison fut effroyable. Elle perdit sa joie de vivre. Elle n’avait rien. Elle perdit son mari, son fils, ses amis. La seule chose qui la conserva, était les pensée à son fils qui en attendant vécut vivaient chez sa grand-mère. Grâce à sa bonne conduite, Brigitte put quitter la prison après 10 ans. La première chose qu’elle fit en liberté  fut chercher son fils parce qu’il avait déménagé avec sa grand-mère. Ils n’avaient pas de contact quand elle était en prison à cause de cela elle devait découvrir la nouvelle adresse.

Ce ne fut pas très facile. Alors, finalement elle trouva la nouvelle maison. Brigitte y alla en voiture. Elle fut très nerveuse parce qu’elle n’avait pas vu son fils pour 10 ans. Une personne ouvrit la porte. Brigitte fut choquée quand elle vit son mari. Il vivait. Il n’était pas mort. Elle pensa qu’elle rêva.

< Ce n’est pas possible. Je croyais que tu étais mort.>

< Tu devais croire que j’étais mort. >

< Pourquoi ?>

< C’était mon plan.>

< Ton plan ? Pourquoi tu as fait tous cela ?>

< Il est très facile. J’avais besoin d’argent parce que j’avais beaucoup de dettes. Ma seule possibilité était notre assurance de vie.>

< Pourquoi ? Pourquoi tu as détruit ma vie ? Tu ne tiens rien à notre amour, notre petite famille ? Tu ne m’aimes pas !>

< Tu as raison.>

< Je te déteste !>

Brigitte fut troublée. Elle ne sut pas ce qu’elle put croire. Tout à coup elle entendit des bruits et cries. Elle se réveilla. Grâce à Dieu! Tout était seulement un rêve. Un terrible cauchemar.

Elle tourna la tête. Elle ne pouvait pas croire ce qu’elle voyait. Il y avait du sang partout ...

Sandra Hug:

L’argent, est-ce que c’est tout?

Une heure après un accident sur l’autoroute. La police mena des enquêtes.

« Bonjour Inspecteur. » « Bonjour Commissaire Mory. On se voit souvent cette semaine, n’est-ce pas? » « Oui, j’ai un cas après l’autre à résoudre. Quelle sorte d’accident est-ce qui s’est passé? »

« Une femme était sur son chemin au centre d’achat. Une autre voiture l’a repoussée de la route. Elle s’est renversée et la petite fille est morte. La femme a eu une dépression nerveuse. Ils sont à l’hôpital maintenant. » « Affreux! » « Je pense que cela ne va pas! Il n’y a pas de témoins et la femme ne pouvait rien dire, mais c*a me semble un peu bizarre. Je ne crois pas qu’une voiture repousse une autre sans intention. » « Je comprends, du travail pour moi.»

Le lendemain Commissaire Mory sonna chez les Olivier. Un homme, qui avait l’air blême, ouvra la porte. Ils vivaient dans un petit appartement. Le mobilier était simple. « Bonjour, je suis Commissaire Mory. Je suis désolé de ce qui s’est passé. Pourrais-je poser quelques questions à votre femme?» « Oui, bien sûr. Mais elle est dans un état anormal. Je ne peux pas l’aider.» Ils arrivèrent dans la salle de séjour. La femme était assise sur une chaise. Elle ne fit rien. Elle ne bougea pas. Mory se racla la gorge. Comme elle ne réagit pas, son mari dit : « Chérie, le commissaire veut te demander quelque chose.» « C’était la vendeuse de la boulangerie. Je l’ai reconnue. Mme Bovary. Mme Bovary. La vendeuse.» Mory remarqua qu’elle ne pouvait pas l’aider dans cet état parce qu’elle était encore choquée.

Il devait aller trouver Mme Bovary.

Chez les Bovary:

Une jeune femme très attractive ouvra la porte. « Commissaire Mory. Où est-ce que vous étiez hier entre trois heures et trois heures et demie? » « J’étais à la maison. Ma mère est malade. Il faut qu’on s’occupe d’elle. Mais pourquoi est-ce que vous demandez? » « Peux-je parler à elle? » « Non, elle dort. Le docteur a dit qu’il lui fallait de repos. Mais pourriez-vous me dire pourquoi vous êtes là? » « Connaissez-vous Mme Olivier? Elle a eu un accident. » « Je regrette, mais je ne la connais pas. » « Elle est une cliente dans la boulangerie dans laquelle vous travaillez.» « Mais Monsieur, il y a beaucoup de clients dans une boulangerie. -  Excusez-moi, mais je dois aller à la pharmacie. Ma mère a grand besoin de nouveaux médicaments.»

Chez les Olivier:

Mme Olivier avait des yeux gonflés. En voyant Mory, elle recommença à pleurer. « Je désirerais que ça aurait été moi. » Elle trembla. « Ma pauvre fille. Trois ans. Elle avait trois ans. Moi, j’ai déjà vécu 32 ans. En plus, j’aurais une assurance de vie pour que ma famille soit prémunit. » Son mari l’interrompit. « Calme-toi, ma chérie! On ne peut pas annuler ce qui s’est passé.» Mory voulait parler avec l’autre fille. M.Olivier appela dans la chambre d’enfants: « Tu es prête, Brigitte? L’homme de la police veut parler avec toi.» Mory entra dans sa chambre en priant les parents d’attendre dehors. « Salut ma petite. Tu ne dois pas être timide. Je suis Markus. Et toi?» « Sarah.» Il lui donna une sucette « Tu as quel âge? » « J’ai quatre ans.» « Alors, tu es une fille adulte. Je sais que ce n’est pas agréable pour toi. Mais je dois te demander quelque chose. D’accord? » Elle inclina la tête. « Connais-tu cette femme? » Il montra une photo à elle. Après avoir hésiter, elle répondit à voix basse: « Oui. » « Tu es sûre? » « Non.» « Mais pourquoi pas? Tu peux me dire la vérité.» « Papa m’a dit... que… je ne devais pas trahir notre…notre secret. » « Quel secret?» « J’ai vu que papa l’a câlinée. … Mais il ne faut pas dire ça à maman parce qu’elle serais triste.» Mory comprit. Il se leva. Il partit en courant à la voiture. Bientôt après, il arriva chez Mme Bovary. Il sonna. Elle ouvra. « Il faut que je vous interpelle. Vous savez pourquoi.» Absolument à l’improviste, elle laissa échapper tout: « Je ne voulait pas faire ça. C’était Ludo. Il est bête. J’ai su que ça ne marcherait pas. Il n’a pas d’emploi.» Elle devint de plus en plus désespérée, enragée. « Il déteste sa femme. Il est avide d’argent. Il voulait l’assurance de vie de sa femme. Il a refusé de se divorcer de manière normale.» Donc, j’ai encore une personne à arrêter.» Il téléphona à un inspecteur qu’il devait allez chez les Olivier. Il fit Mme Bovary s’asseoir à l’arrière. Il l’entendit gémir: « Quel idiot! Je suis stupide. Je l’ai aimé. Je l’ai adoré. Pourquoi est-ce que j’ai fait ça? Il me met en fureur…»

Lena Leimenstoll:

Etre en retard

 

Le juge me regarde aigûment.

« M. Jean-Pierre Lavalle, vous êtes accusé d’avoir tué votre femme, Mme Brigitte Lavalle. Est-ce que c’est vrai ? »

Je ne sais pas quoi répondre et je me tais.

« M. Lavalle! Je vous ai demandé une question! Avez-vous tué votre femme ? » En parlant, il crache des petites gouttes de salive en l’air.

Je toussote et dis : « Oui, c’est vrai. »

La salle d’audience commence à chuchoter.

« Mesdames et messieurs, taisez-vous, s’il vous plaît ! » le juge crie. « M. Lavalle, pourquoi avez-vous tué Mme Lavalle ? », il me demande.

Je baisse mes yeux, je pense, je le regarde de nouveau et je dis : « Elle était toujours en retard ! »

Les personnes dans la salle recommencent à parler, cette fois plus excité et plus haut. Une femme se met à m’insulter. Après le juge a fait se calmer les gens,  il me demande de leur expliquer ce qui s’est passé et pourquoi être en retard était une raison d’être tué.

Et je lui raconte mon histoire :

« Voyez, me femme Brigitte et moi, nous étions mariés pour vingt ans et il n’y avait pas une fois quand elle était à l’heure. Même au jour de notre mariage, elle était tard. »

Le juge m’interrompe : « M. Lavalle, je suis choqué ! Que cruel doit-on être pour assassiner une personne aimée ! Je devrais vous laisser emprisonner sans vous écouter plus long ! Parlez !»

« Donc, je vais vous raconter l’histoire entière. Peut-être je vais commencer au début :

Quand j’étais jeune, j’avais un ami au lycée – mon meilleur ami. Je n’étais pas mal à l’école, mais mon ami n’écrivait que des notes mauvaises et il était en danger de rater son bac. Alors, je lui ai laissé copier tous les examens et il a passé le bac avec bravoure. On peut dire qu’il me devait un service. Mais il déménageait à Brésil et jusqu’il y a deux semaines je n’ai plus rien entendu de lui. Entre-temps il était devenu couronné de succès et moi, je suis devenu jardinier – détestant mon travail et sans jamais avoir de l’argent.

Maintenant, il y a deux semaines que j’ai reçu un coup de téléphone très surprenant de lui et il m’a dit qu’il faisait un voyage à Paris et qu’il passait une heure au village où je vis. On parlait de tout ce qui s’est passé et quand il entendait que j’étais seulement jardinier, il décidait de me rembourser le service qu’il me devait. Il voulait s’occuper d’un travail dans une filiale de son entreprise en France. On a convenu de se rencontrer dans un restaurant pour organiser le reste. Comme ma femme – Brigitte – et la sienne aussi étaient des amies à l’école on décidait de les emmener. Cette rencontre était la plus importante de ma vie, parce qu’elle aurait pu changer tout et mon ami n’avait pas plus qu’une demi-heure pour me voir. Je pense que vous savez déjà ce qui va se passer :

Le jour de notre rencontre arrivait et il ne semblait pas que Brigitte serait maquillée et habillée à temps. Je l’ai demandé presque cent fois : « Tu est prête, Brigitte ? »  Et elle répondait toujours : « Oui, encore une minute ! » et je l’attendait. Quand on est arrivé enfin au restaurant – comme je l’avais déjà supposé – mon ami et sa femme étaient déjà partis. Malheureusement, je n’avais ni l’adresse ni son numéro ! Je suis alors condamné de rester jardinier toute ma vie ! Et c’était la faute de Brigitte !

Sans dire un mot nous allions à la maison et quand elle était au lit, j’ai pris un couteau et l’ai poignardée. Et c’était tout. »

La salle d’audience est toute silencieuse. Moi aussi je me tais. Enfin le juge dit :

« Vous avouez d’avoir tué votre femme. Je vous donne quinze ans de prison – et pour le reste de votre vie, vous allez rester jardinier ! »

Juliane Mayer:

 

L´ amant  froid

 

Brigitte Sorrette ne va pas survivre cette nuit. Presque 95 pour cent de sa peau sont brûlé. Elle a été aspergée d´essence et incendiée. C´était son compagnon Paul  Stéphane, qui a appelé l`ambulance et qui maintenant souffre des supplices infernaux parce que son aimée va mourir. Les infirmiers et policiers n´ont jamais vu un amant tellement désespéré. M. Stéphane leur a dit que sa compagne et lui faisaient une excursion harmonique au Havre. Tout à coup, un homme inconnu avait apparu, qui avait abattu Stéphane et, évidemment, incendié Brigitte. Il  était peut-être quelqu´un que Brigitte connaissait, parce qu´il avait semblé que Brigitte le reconnaissait. Mais Stéphane n´est pas sûr, parce qu´il a perdu la connaissance et quand il s´est réveillé, l´inconnu n´était plus là. Brigitte criait horriblement parce que toute sa peau brûlait.

«Tu es prête, Brigitte ?» Paul Stéphane attend sa compagne Brigitte Sorrette.   «Je ne peux pas trouver mes gants! Il va faire froid le soir, c´est l´hiver!» Le couple veut faire une excursion au Havre, organisée par Paul. Brigitte est heureuse d´avoir trouver un homme comme Paul après la divorce de son mari brutal, qui l´a battue presque chaque semaine. Elle a encore peur de lui parce qu´il a menacé sa vie et promis qu´il la tuerait, si elle se liait à un autre homme. Mais à côté de Paul, elle se sent en  sécurité. Paul est compréhensive, tendre et il la traite comme une reine. Pour fêter le premier mois de leur liaison, il a organisé cette excursion. Mais quelquefois, Paul est un peu impatient, comme maintenant. «Vas y, Brigitte! On manquera le train si tu ne te dépêches pas. Tu ne vas pas mourir de froid, je vais te chauffer avec mon amour.»  Brigitte rie. Il est toujours tellement charmant!

Le couple passe un jour magnifique. C´est un des jours les plus heureux de Brigitte. Elle ne peut presque pas croire sa chance. Le soir, le couple fait une dernière promenade dans le port du Havre. Mais Brigitte commence à avoir froid.  «Paul, j´ai froid. C´était un jour formidable, mais je ne peux pas profiter de cette promenade sans mes gants! Je veux prendre le chemin de retour.» Il s´arrêtent devant des jerricans d´essence. «Tu peux prendre les miens, mais je t´ai dit, qu´il ne te fallait pas avoir froid parce que je t´aimais!» «Oui, je le sais, mais j´ai besoin de mes gants pourtant, parce que les tiens sont trop grands!» Tout à coup, un homme furieux apparaît entre les jerricans et frappe Paul avec une barre de fer, qui se trouvait sur la terre. L´homme doit avoir épié le couple parce qu´il dit prenant un des jerricans : «Tu ais froid, Brigitte? Ton Paul ne le peut pas mais je vais te chauffer!» Brigitte crie : «Paul!» Mais il ne l´entend pas. Il est allongé par terre sans bouger.

« Qu´est-ce qu´il a dit ? Y a t il des témoins ? » Un des policiers répond au commissaire, qui a posé cette question : « Non, Stéphane est le seul témoin. Mais il ne connaît pas l´homme qui a incendié la victime. » « On doit trouvé le mari. Il semble que Stéphane nous dit la  vérité, parce qu´il a une grande plaie à la tête et il n´y a pas de traces d´essence sur ses vêtements. On a trouvé des gants que le coupable a jeté après avoir commis le crime. Mais, avez-vous examiné les dates de Paul Stéphane pourtant ? »  «  Mais bien sûr ! Il est inoffensif. Ça fait dix ans qu´ il a pu sortir d´une clinique psychiatrique parce qu´on l´a déclaré absolument guéri. »  « Pourquoi est-ce qu´il a été interné dans l´asile ? » « Schizophrénie. »

Anna Mawrin:

L’héritage

Les premiers rayons de soleil tombaient doucement dans la chambre spacieuse et aussi confortable au premier étage de la maison dans la rue de Marseille. Marianne Dubois ouvrit les yeux et inspira la bonne odeur des lilas qui s’étendit devant sa fenêtre. Elle aimait beaucoup la vieille maison laquelle elle habitait depuis sa naissance. Comme dans un rêve elle jouit d’instant parce qu’elle savait que sa mère ne négligerait jamais de souhaiter bon anniversaire à sa fille quand elles étaient seules. Une heure plus tard Marianne entra la grande salle de la maison où tout le monde était en train de finir les préparations pour la fête qui était proche. Le jour de son 18ième anniversaire elle portait une robe en soie splendide, un petit chapeau et des chaussures fines. Il fallait que tout fût parfait quand ses amis arrivaient.

 Quelques moments après on sonnait à la porte. La première invitée était Jeanne Bouvier, la meilleure amie de Marianne. Elle avait vingt ans et se comportait toujours d’une manière très cordiale. Elle avait apporté un grand paquet pour sa jeune amie. «C’ est pour toi, petite fleur.», dit elle en embrassant Marianne. Celle-ci remercia et prit son amie à la main. «Viens voir  le cadeau de maman.» Joyeusement les deux filles montaient l’escalier. Cette fois-ci madame Dubois a dépassé elle-même. En entrant dans la chambre les deux amies trouvèrent une robe  excellente qui dorénavant permettrait à Marianne de participer à la vie mondaine. Maintenant il faisait grand temps d’accueillir les autres invités qui attendaient l’arrivée de leur hôtesse avec impatience.

La table dans la grande salle était mise plantureusement mais avant qu’on pût jouir du banquet tout le monde était avide de souhaiter tout le bien à son amie qui était devenue 18 ans. Les amis brûlaient de voir le visage de Marianne  aussi tôt qu’elle ouvrirait les paquets. Elle ne les avait pas déçue. Marianne était ravie de revoir ses amis après son retour d’Italie ensoleillée. Sa mère ne lui avait donné la permission pour les accompagner toute seule. Ce moment-là tout le monde était assis autour de la table. A droit de Marianne on trouverait Jeanne Bouvier. Maximilien Fertin, le nouvel amour de Joséphine Duvoisin, était assis à sa gauche. Le temps de boire à la santé de Marianne était venu. Les verres tintèrent et les éclats de rire se répandirent dans la salle. Tout à coup le visage de Marianne changea. La peur bleue se manifesta dans son visage et peu après elle commença à grelotter de froid. On l’enveloppa dans plusieurs couvertures mais cela ne serra à rien. Elle râla et roula les yeux. Chaque secours arriva trop tard. Marianne était morte. Madame Dubois poussa un cri. Personne ne pouvait comprendre ce qui s’était vraiment passé. Marianne a été trop jeune et puis elle n’avait pas de dettes ni d’ennemies mais les enquêtes ultérieures donnèrent que Marianne a été empoisonné. Après une semaine une lettre arriva à la maison de madame Dubois. Il n’était pas souvent qu’elle recevait des lettres alors elle commença à lire avec une grande impatience.

«  Comme mademoiselle Dubois a obtenu sa majorité le 17 juillet 1875, elle a l’autorisation de prendre la succession de Monsieur Antoine Ferrier, décédé le 19 juillet 1875. Marianne Dubois est l’illégitime et seul enfant de Monsieur Jaques Ferrier, le seul héritier de Monsieur Antoine Ferrier. Comme le père de mademoiselle Dubois avait un accident de voiture il y a dix ans, elle va hériter toute la propriété qui se chiffre à 200 millions francs. En cas d’une mort prématuré de mademoiselle Dubois la succession doit appartenir ses descendants. S’il n’y a pas de descendants le président du conseil en investissement Monsieur Robert Fertin sera le nouvel héritier de Monsieur Antoine Ferrier. »

 En raison de la liste d’hôtes il était assez facile pour la police de trouver le meurtrier.

 

Theresa Mommertz:

L’erreur

 

Elle regarda autour d’elle. Sa respiration était vite et elle tremblait de tout son corps. Un vent tiède lui écarta ses cheveux blonds de son visage. Là ! Elle ne put plus se tourner. La détonation  résonna dans la nuit. Son corps s’affaissa et y resta couché dans la pluie.

L’autre jour quand Luc Collin regarda la page de titre du journal, il pâli et il pensa à un jour en juin:

Quand Brigitte Lacroix entra la salle, il tomba tout de suite amoureux. Elle était une de ses étudiants et elle avait un sourire incroyable.

«Bonjour. Je m’appelle Mr. Collin et je suis votre nouveau prof de mathématique.»

Après une ou deux semaines elle le rencontra après le cour. « Excusez-moi Mr. Collin » dit-elle et sourit a lui. « Oui Brigitte ? » « Je veux vous demander si vous pouvez me donner des cours particuliers... » « Mais bien sûr Brigitte. » Alors ils convinrent pour l’après-midi trois heures chez elle.

Quand Luc arriva chez elle la porte s’ouvrit immédiatement. Là, elle était. Les cheveux blonds  brillèrent dans le soleil et ses yeux verts rayonnèrent. « Salut Brigitte » dit-il et elle commença à rire. « Vous devez être Mr. Collin. Je suis Nathalie, la soeur de Brigitte. Nous sommes des vraies jumelles ! Mais entrez s’il-vous plait. BRIGITTE ...  »

Luc entra dans la maison comme en transe. « Deux filles de cette beauté ? » il pensa, « Impossible ! »

Pour Luc l’après-midi entre ces deux filles finit trop tôt.

Le jour suivant, Brigitte le visita pour faire de la mathématique, mais ils parlaient aussi d’autres choses. Et cette nuit-là ils passaient ensemble chez lui.

Le jour après, elle ne dit rien avant l’école. « Tu es prête, Brigitte ? » Elle lui regarda de ses yeux grands et verts. « Luc, je pense que la dernière nuit était une faute » Luc sentit qu’il devint furieux mais il se tourna seulement et quitta la maison. Ce jour-là Brigitte ne fut pas dans s presque on cour.

Le soir il alla chez Brigitte pour s’excuser. Mais quand il arriva chez elle il la vit quitter la maison avec un garçon. « Alors... maintenant je sais pourquoi tu pense que c’était une faute » il murmura. Ils ne le virent pas et Luc les suivit. Ils allèrent au « Bar du Key » et il entra aussi. « Ah, salut ! » « Oh salut Mr. Collin » Les yeux verts le regardèrent. « Ça va ? » « Oui, oui, ça va. » Il les laissa seuls, mais quand il se tournera il les entendit parler « C’était qui ? » « Mr.Collin, c’est un prof. Je ne le connais pas vraiment » « Ha!  Tu ne me connais  pas ? La nuit dernière a parlé une autre langue... attend ! » Luc réfléchit et quitta le bar.

Il rentra chez lui et chercha quelque chose.

Après une heure il rentra chez Brigitte et l’attendait... A minuit il la vit dans la rue. Seule. « Où est ton petit ami ? » « Ouh... Mr. Collin !? Qu’est-ce que vous faites ici ? » « Ce n’est pas important... Moi je veux savoir ce que tu fais avec ce garçon ?! » « Mais, mais .... Mr. Collin, qu’est-ce que vous faites ? » elle bégaya et regarda le pistolet dans sa main l’oeil hagard. Il riait. « Qu’est-ce que tu fais maintenant ? Tu as pensé que j’étais un idiot ??? Ah non... pas moi ! » «  Je ne sais pas ce que vous voulez ! » Une des fenêtres dans la rue s’alluma. Luc la regarda et la fille prit sa chance et commença à courir.  « Brigitte... merde... ! » Et il la suivit.

Finalement il la rattrapa...

Luc sursauta de ses pensées. « Merde » Il jeta un dernier regard sur le journal et le jet dans la poubelle... « Merde » il dit encore une fois et quitta la maison. Le journal resta dans la poubelle mais les mots étaient engravés dans sa mémoire: Nathalie Lacroix est morte !

Giuseppe Mondelli:

Jusqu’à la mort

 

Le 26 mai 1931, deux corps tombent sur la rue Declancey à New York. Les personnes ont sauté du balcon de l’hôtel < Puccini >. Les deux morts, Brigitte et Pierre Duroc, étaient les assassins de Damiano Clemente. La police le cherchait déjà sans succès depuis quelques semaines. Une voiture noire se fermait près des cadavres pour les transporter au lieu de l’autopsie. Pour la police la situation était claire: dans le tentative de fuir, ils sont morts tragiquement. Le cas était conclu.

Le 15 janvier 1921, le syndicaliste François et son épouse Chantal, qui sont immigrés aux États - Unis, quittaient leur maison à New York pour participer à un sommet du syndicat local. Mais après quelques mètres ils furent entourés d’autres voitures. Les hommes dans les voitures tirèrent violemment avec leurs mitraillettes et puis ils disparurent.

À la maison, Brigitte et Pierre (13 ans) jouaient et attendaient avec préoccupation le retour de leurs parents.

<< J’ai faim. Avons- nous de la glace ? >> demanda Brigitte.

Pierre chercha quelques minutes: << Je n’ai rien trouvé. >>

Les deux quittèrent la maison et descendirent la rue, mais il n’avait pas de glace.

Un jeune courrier passa devant eux et vendait les journaux:

“ La situation est tendue: La criminalité organisée assassine syndicaliste et son épouse ! “

Sans le remarquer, le courrier laissa tomber un exemplaire. En voyant les images des leurs parents Brigitte et Pierre comprirent la situation. Leurs larmes tombèrent en gouttes sur la terre comme la pluie des nuages.

Pendant les prochaines années les deux enfants sans parents n’avaient pas de domicile fixe et ils habitaient la plupart de leurs jours dans des fondations bénévoles. Mais leur situation devint pire: on fermait la fondation bénévole et maintenant ils vivaient comme des voleurs dans les rues pauvres jusqu’ au jour où ils volaient quelques pommes d’un fruitier italien dans l’année 1928.

Ladri ! Voleurs ! “ criait l’ italien.

Mais les deux coururent contre quelques hommes bien dressés avec des smokings.

Ils les portèrent près du fruitier.

Si certamente, Ce sont les voleurs ! “ répondit l’italien.

“ Idiot ! Ce sont encore presque des enfants ! Tu peux faire plus d’attention, imbeccile ! Il capo veut voir de l’argent ou “ il lui fait voir un pistolet “ Mais il capo sera intéressé à deux voleurs. “

Il capo était vraiment intéressé aux deux voleurs et ainsi, dans les prochaines  années ils travaillaient pour lui dans le luxe.

Mais après avoir faits secrètement des recherches sur la mort des leurs parents, le 24 mai 1931 ils voulaient discuter avec il capo dans un appartement près de Wall Street. Quand il capo arrivait là avec des autres hommes et allait près de la fenêtre, plusieurs projectiles les tuèrent.

Arrivederci, Damiano Clemente. C’est pour nos parents “ dit Brigitte.

Brigitte et Pierre, qui les avaient tués d’un appartement avec un fusil à précision, partaient pour l’hôtel < Puccini >.

La’ ils restaient quelques jours pour se cacher des hommes de Damiano Clemente. Mais quand la police arriva près de l’hôtel, il ne resta que la mort.

“ Ils ne pourront jamais comprendre notre douleur. Et en prison, ils nous pourront diviser. ..... Jamais ! Ensemble ! Jusqu’ à la mort ! “ criait Pierre.

Avant de sauter du balcon, Pierre demanda Brigitte:

“ Tu es prête, Brigitte ? “

Après, ils sautèrent.

Sabine Morgenbesser:

Mémoires d’enfance

Nous nous trouvons au tribunal de Lyon. Le juge est assis en face de l’accusé M. Guillaume Lauresse, qui a tué son propre frère M. Thomas Lauresse. D’une voix encore calme le juge s’adresse à Guillaume : <<Nous savons maintenant que vous avez assassiné votre frère, mais moi, je vous demande pourquoi; pourquoi avez-vous fait cela?>>

Guillaume n’est pas sûr, s’il a bien compris la question. Pendant tout le temps déjà il ne semble pas être vraiment présent. Il commence à rêver…

Il se souvient d’un épisode de son enfance. Il se voit avec sa mère et son père, jouant au ballon dans leur jardin devant leur propre petite maison. Guillaume était le seul enfant de Brigitte et Thomas Lauresse et tout semblait parfait dans la petite famille …jusqu’à l’âge de 8 ans. Cette année-là, il y’avait deux événements qui bouleversèrent sa vie: son petit frère Thomas était né mais aussi sa mère était morte. C’était un coup de destin et tous les deux essayaient d’en venir à bout de leur propre manière. Thomas Lauresse s’occupait vraiment beaucoup de ses deux enfants. Mais Guillaume se retirait et devenait de plus en plus un solitaire. En ce qui concerne son petit frère, il n’avait jamais une relation cordiale envers lui. Parfois on pouvait même sentir une certaine haine envers lui qui n’était pas vraiment explicable. Dès qu’il eut fini l’école, il quittait sa famille pour travailler dans une autre ville.

En ce moment Guillaume semble se réveiller. Il regarde autour de lui pour s’orienter. Tous les yeux, plein d’espoir, sont fixés sur lui. Pour rechercher ce moment de la mémoire encore une fois, il ferme ses yeux. L’histoire continue vingt ans plus tard. Exactement vingt ans après que sa mère était morte. Guillaume voulait passer cet anniversaire ensemble avec son père. Ce qu’il ne savait pas: son père avait aussi invité son frère et la femme de lui. Elle s’appelle Brigitte, comme sa mère. – que Va fait mal quand on l’entend.

Le soir se déroulait d’une atmosphère assez froide. On ne s’était pas vu pendant un long temps et personne ne savait comment se comporter en face des autres. Surtout Guillaume semblait être indisposé et devenait de plus en plus crispé.

Vers minuit son frère voulait partir : « Tu es prête Brigitte ? Il est déjà tard, alors, on y va! »

Comme toute la soirée, il tressaillait quand son frère l’appelait. Chaque fois il voulait crier de douleur.

Ensuite, tout se passait très vite et sans aucune sensation. Son frère se leva pour reporter des plats à la cuisine. Guillaume le suivit. Quand son frère tournait le dos à lui, il prit le grand couteau rôti et avec trois coups…

C’est la voix exigeante du juge, qui le retire dans la réalité: « Monsieur, je commence à perdre la patience. C’est la dernière fois que je vous demande: Pourquoi avez-vous tué votre frère ? »

N’ayant pas encore toute sa tête à lui, comme apathique, les yeux fixés devant lui, Guillaume commence tout à coup à parler. …je le déteste…, il est le meurtrier de ma mère…, elle était la personne la plus importante dans ma vie…, ma meilleure amie…. Pourtant à l’hôpital…à l’accouchement…elle est morte. Il l’a tuée !

Annette Osiecki:

« Un cher plaisir »

Après des négociations des semaines le jugement est proclamé. Il dit : « Les deux accusés Marc Auguste, 23 ans, et Robert Failles, 22 ans, sont condamnés à six ans de réclusion criminelle. Finalement ils ont admis leur crime et il n´y a pas de doutes dans ce cas-là. C´est indirectement à eux que trois jeunes gens devaient laisser leur vie avant qu´elle ne puisse vraiment commencer. La Cour de justice se pose à la fin les questions comme: Où est la morale? Comment est-ce que les jeunes peuvent être si cruels? Qu´est-ce que la société et l’État peuvent faire pour montrer aux jeunes un autre sens dans la vie que de violer et de se tuer mutuellement. Ça reste une question sans réponse mais la Cour est fermée pour aujourd'hui. » 

« Il y avait un viol et un assassin et le procureur prononce juste une réclusion criminelle de six ans? » Pour Madeleine qui se retardait et qui venait juste avant la proclamation du jugement ce cas n'est pas clair de tout. Alors Sofia, sa copine, et aussi une copine des trois jeunes morts lui explique le cas. « D'après les déclarations des témoins pendant l'interrogatoire une histoire très bizarre s'ouvre devant nous. Nos pauvres amies ... »

  Les deux soeurs Mara,16 ans et Zana, 17 ans, élèves du collège à Nilles, un bled près de Lyon, quittaient la maison sans la permission des parents pour avoir un petit peu de plaisir à la boîte à Lyon. N'ayant pas d'expériences, les deux filles étaient très naïves. Elles rencontrèrent deux garçons, Marc et Robert qui leur offrirent beaucoup de boissons alcooliques. C'était une nuit très amusante. Les deux garçons offraient de conduire les filles à la maison.
Mais c’était la faute la plus mauvaise de leur vie. Ou dans l'autre sens elles payaient avec leur vie. Ce que les filles ne savaient pas c’était le fait qu'il y avait quelque chose dans les boissons.
Se trouvant dans la voiture Marc revêtit des sacs en plastiques sur les têtes des filles. Ils arrêtèrent sur l'autoroute A3 et tirèrent les filles dehors et les violèrent.
Le passant Antoine, 21 ans, les demanda s'il pouvait les violer aussi. Il leur donnait des noms fictifs et ses derniers mots se gravaient dans sa mémoire. 

« Tu es prête Brigitte? Tu es prête Marianne? »
Quand il finissait il retira les sacs en plastiques des têtes des filles. Ce qu'il voyait ne pourrait pas être possible. C'était le choc de sa vie. Il avait le souffle coupé. Il était furieux, absolument hors de lui-même. Les deux filles qui se trouvaient évanouies devant lui étaient ses deux chères soeurs.
Désespéré il prit son couteau de poche et tua ses deux soeurs et se suicida à la fin. Marc et Robert fuyent en même temps.
La police trouvait les trois cadavres deux jours plus tard. Depuis ce temps on mena une enquête. Mais avec les empreintes digitales on pouvait trouver les criminels et à la fin les forcer de raconter l'histoire.
L'envie d'avoir un peu de « plaisir » coûtait trois jeunes la vie. Qu' est-ce qu'on entend par l'expression « avoir plaisir »?!

Florian Ott:

 L'affaire fatale

 

 

 

  Philippe Gafolle, un homme de 52 ans, s’assit sur la banque et commence à lire un livre :

 

 

Gelinotte :

L’affaire fatale

 

L’histoire se passait en décembre. Il était froid et il neigeait. Personne ne se trouvait au port du Havre, seulement peu de travailleurs parce qu’aucun bateau n’y mouillait. Un de ces travailleurs était Bernard Satin. Il avait fini son travail et voulait rentrer à la maison. Tout à coup il la vit, la femme qui l’avait toujours suivi. Il alla chez lui.

« Arrêtez-vous ! Pourquoi est-ce que vous me suivez ? »

La femme était amoureuse de l’homme, bien que l’homme fût marié. Mais l’amour était non partagé.

Un autre homme observa la querelle entre ces deux personnes. C’était seulement son emploi.

Je ne savais rien de tout cela. Ce que j’en pensais, c’était ce que le détective privé m’avait raconté. Mon mari avait une querelle avec une femme au port, son amante. J’étais sûre que mon mari avait une affaire.

J’étais en colère, voulut détruire tout ce que je vis. Mon aide était l’alcool. Trop d’alcool. Après une bouteille de Vodka, j’avais eu un plan. Il était très facile, mais brutal.

Le soir prochain quand mon mari rentra, je lui fis quelque chose à manger. Ce qu’il ne savait pas, c’était qu’avec le dîner, il mangea aussi des somnifères. Bonne nuit !

Je quittai la maison, prête à commettre un crime. Je savais que la femme vivait seule, alors pour moi il était très facile d’entrer dans la maison sans être remarqué. Le meurtre n’était pas beaucoup plus difficile. Je cherchai la chambre de la femme, la deuxième porte à droite. Après j’ouvrit la porte et alluma la lumière. Ce n’était aucun problème que la femme se réveilla à ce moment. Deux secondes plus tard elle était morte. L’essence brûla bien et quand les sapeurs-pompiers arrivèrent, je me trouvais dans mon lit depuis longtemps.

Les recherches étaient une blague. Comme j’avais placé la montre de mon mari devant le lit de la jeune femme, on l’arrêta tout de suite. Le commissaire n’était pas non plus intéressé à résoudre le cas, il s’intéressa plus à moi.

D’abord je réfléchissais si je devais avouer que mon mari était innocent, mais maintenant je m’amuse bien avec le commissaire et le million d’Euros que mon mari a gagné au lotto. Quelle malchance ! Il avait le billet dans sa poche quand il fut arrêté. Il me l'a donné avec plaisir pour que moi du moins, je puisse avoir une bonne vie.

La fin

 

Furieusement, Philippe Gafolle prend le livre et le jette contre le mur. Il crie et crie.

Finalement deux hommes en uniforme arrivent et le prennent avec eux. Il s’agit des gardiens de prison. Quand un troisième arrive, il voit le livre sur la terre. En se demandant pourquoi Philippe Gafolle a réagit avec si beaucoup de fureur au livre que sa femme lui avait envoyé en prison, il le prend. Malgré tout il s’agit d’un « Best-seller » de Gelinotte, d’un bon cadeau pour sa femme. Il ne sait pas que Gelinotte est le pseudonyme de la femme de Philippe Gafolle.

 

Eva S. Pfeiffer:

Les pilules avec effet secondaire

Il est une claire jolie nuit. On peut voir presque toutes les étoiles. Une jeune femme luxueuse sort d’un bar à Monaco. Elle monte dans sa Ferrari et veut conduire à  sa villa qui se trouve  à Nice, au bord de la mer. Mais quand elle arrive au premier virage, elle ne peut pas freiner. Elle vole avec sa voiture sur les écueils dans l‘eau et est tout de suite morte. Un gros homme apparaît au bord des écueils et dit: « Alors tu es enfin prête Brigitte, hein? »

 Dans un petit café à Antibes. Un gros homme et une jeune dame mince bavardent en buvant une tasse de café. Ils semblent très heureux, bien que l’homme soit très excité parce qu’il lui dit son amour. Mais elle dit seulement: « Je t’aime, mais pour une relation tu dois avoir moins de kilos. Je suis désolée. »  Après cette expérience Jean-Paul Leblanc décide de perdre du poids tout de suite. Dans un journal il voit une annonce d’une entreprise qui fabrique des médicaments spéciaux. On promet qu’on va perdre tout de suite beaucoup de kilos avec peu d’investissement. Mais il y a quelque chose qui cloche: On doit commander ces médicaments pour six mois et une semaine coût 200 €. Mais pour perdre des kilos et pour peut-être enfin trouver une femme, il dépense tout son argent. C’est sa dernière chance! Depuis que le colis est arrivé, il  prend ces pilules avec enthousiasme. Mais rien ne se passe. Il ne perd aucun kilo. Même après trois mois. Il décide d’écrire une lettre de plainte à l’entreprise, mais elle retourne avec „n’habite plus à l’adresse indiquée“. Ce n’est pas possible. Petit à petit, il voit les choses claires. C’était une duperie. Il a cru à l’impossible et a perdu tous son argent. Il est près de la ruine. Et pourquoi? Parce qu’il voulait aussi avoir une fois une petite amie. Il commence avec des recherches sur cette entreprise. D’abord il va au village qui est dit sur l’adresse. Il va dans un café pour recevoir des informations des villageois. Il voit un vieil homme dans le coin qui boit son pastis. Jean-Paul décide de lui poser des questions. Le vieil homme lui raconte d’une femme extraordinaire qu’il a vue quelques fois avec trois hommes près d’un hangar. Mais c’est tout. Il décrit Jean-Paul où se trouve cet hangar et sort. Jean-Paul va au hangar et  est déçu par cette vieille cabane. Il ne croit pas qu’il aille trouver des informations à l’intérieur. Mais quand même il entre et voit d’abord rien que poussière et des toiles d’araignée.  Il fait la ronde et découvert une trappe avec un escalier. Il la descend et trouve beaucoup de cartons. À l’intérieur d’eux il trouve beaucoup de matériaux d’emballages pour ces pilules et les pilules eux-mêmes. Et il trouve aussi des classeurs avec beaucoup d’adresses, sûrement quelques d’autres clients escroqués. Mais entre ces matériaux d’emballages il se trouve aussi une cartes de visite: Brigitte Bonnardière et au-dessous le nom de l’entreprise et l’adresse privée á Nice. Tout de suite Jean-Paul décide d’aller à Nice pour dire merci pou sa ruine. Arrivé à Nice il commence à observer Brigitte. Elle semble avoir une vie très luxueuse. Elle mange dans les meilleurs restaurants, elle a une grande villa  et conduit une Ferrari et une Porsche. Mais Va ne surprend pas Jean-Pierre après qu’il a vu toutes ces adresses des clients escroqués. Après une semaine d’observation le vrai moment est arrivé. Brigitte se rencontre comme tous les soirs avec son amant dans un bar à Monaco. Pendant que Brigitte est dans le bar, Jean-Paul s’attaque aux freins de la voiture de Brigitte pour qu‘ ils  ne marchent plus et après il se cache dans les buissons du premier virage et attend, « je n’ai toujours pas de femme et je n’ai plus d’argent, mais toi Brigitte tu n’auras bientôt rien. Merci! ». 

Roman Pichler:

 

Lettre d’adieu

 

FAIT DIVERS: Une femme de 48 ans a été grièvement brûlée, dans la nuit du samedi 14 au dimanche 15 décembre, après avoir été aspergée d’essence par un homme de  52 ans avec lequel elle s’était querellée au Havre. La femme était lundi soir dans un état critique.

« Je sais que Fabienne est encore en vie. Elle survivra. Je me souviens exactement de ce soir hier. Nous nous sommes promenés dans une rue déserte le long du quai du port. Il faisait très noir, seulement la lune au ciel jetait une lumière tamisée sur la surface de l’eau. On n’entendait qu’un souffle doux du vent et quelques ondes clapotant contre le mur du port. Fabienne me parlait de la beauté de la lune en hiver, comme elle l’avait fait très souvent.

Je sais que j’ai réagi d’une manière folle cette fois-ci. Près d’une baraque, il y avait des bidons d’essences. J’en ai pris un et …. C’était un hasard ; les bidons auraient aussi bien pu être remplis d’eau. Mais c’était de l’essence et Fabienne fumait une cigarette !

Je me suis enfui, mais maintenant je sais qu’on a hospitalisé Fabienne peu après. Elle semble survivre et puis elle racontera son histoire en mentant que je l’ai attaquée sans raisons. La police va entrer ici dans quelques heures et elle va m’arrêter et m’emprisonner comme un meurtrier très ordinaire. Mais Fabienne ne dit pas la vérité, quand elle prétend que j’ai voulu la tuer. Je ne voulais jamais la nuire, au contraire c’était elle qui avait détruit ma vie.

Quand nous nous sommes rencontrés il y a quinze ans, elle était mon grand amour, le seul amour de ma vie. Je l’admirais et je l’aimais beaucoup, mais à cette époque-là je ne savais pas encore qu’elle était une ésotérique.

Tout cela a commencé, quand j’ai demandé si elle voudrait se marier avec moi. Elle a dit non parce qu’à ce moment-là la constellation des étoiles a été désavantageuse pour un mariage. En fait, j’attends depuis ce temps-là que la constellation devienne avantageuse. Je nourrissais  mon espoir avec un désir ardent. A l’avis de Fabienne les étoiles empêchaient la possibilité de nous marier. Mais de plus, quand nous avons voulu avoir un enfant, un tout petit bébé, elle m’a informé qu’elle s’était fait dresser l’horoscope et qu’une grossesse serait donc absolument impossible. En ce qui concerne l’horoscope, on peut dire, qu’il a déterminé toute notre relation. Je me souviens de beaucoup d’événements quand Fabienne a réagi contre nos propres souhaits, mais selon les instructions de l’horoscope publié dans le journal.

Pour moi, c’était horrible, mais je n’avais jamais l’intention de la quitter. J’ai profondément haï ces assemblées tenues chez elle, quand Fabienne a discuté avec d’autres femmes de l’influence de la lune sur la vie et les sentiments des hommes. Je peux dire que la lune a beaucoup influencé ma vie, mais seulement indirectement. Fabienne m’a toujours parlé de ses idées anthroposophiques et créatives ; en outre elle a poursuit les règles de « I Ging » ; pour moi, c’était seulement une théorie chinoise un peu folle, mais Fabienne a adapté notre vie à cette théorie. Même nos repas étaient convenables à nous expédier directement dans le nirvâna. Alors, Fabienne croyait en la réincarnation des hommes et par conséquent nous avons fait des voyages en Inde pour y méditer sous des arbres saints pendant cinq heures ou plus sans dire un seul mot.

Je crois que je suis devenu fou pendant les années Fabienne et moi vivaient ensemble. Hier, ce n’était pas seulement ma faute, Fabienne s’est rendue coupable en détruisant notre vie et notre relation. Hier, elle brûlait comme les sorcières au Moyen Age. C’était une vengeance terriblement violente et cruelle. Quand j’imagine Fabienne dans son état – elle va être grièvement blessée et handicapée pour toujours – je suis saisi des sentiments de culpabilité. Je suis sûr, que je me sentirai toujours coupable et je ne réussirai jamais à tolérer sa passion et ses cries de douleur. C’était moi, qui l’ai estropiée.

J’espère que chacun qui tiendra cette lettre dans ses mains, va comprendre, que je ne peux plus continuer ma vie. Je commettrai suicide, mais personne ne va me trouver pour que personne ne puisse dire : « Ça, c’est le corps d’un meurtrier ». » 

Après avoir terminé la lettre d’adieu, Jacques Morel, un homme de 52 ans, quitta son appartement en banlieue du Havre. Deux heures plus tard la police entra dans cet appartement pour y chercher des indices. Fabienne Duprèl les avait informés sur son ami, qui l’avait brûlée. La seule chose la police put trouver, c’était une lettre de Jacques. Bien sûr les gendarmes commencèrent une recherche pour retrouver le disparu, mais ils ne trouvaient jamais le corps d’un homme de 52 ans. Il n’y avait aucune trace. Après deux semaines la recherche vaine fut terminée.

Fabienne Duprèl put quitter l’hôpital après un séjour de trois mois. Elle avait lu la lettre de Jacques et maintenant elle voulait commencer une nouvelle vie. Malgré le fait, qu’elle était grièvement estropiée par lui, Fabienne sentait une espèce de pitié de Jacques qui avait commis suicide.

Une semaine après qu’elle était rentrée dans son appartement, elle ouvra le trésor pour y prendre une petite somme de l’argent, qu’elle avait épargné pour le prochain voyage en Inde. L’argent, une somme de 500 € n’était plus là. Les seules personnes, qui pouvaient ouvrir le trésor, c’étaient elle et Jacques. Ce fait éveilla en elle un certain soupçon. Elle alla à la banque et là elle fit l’expérience que quelqu’un avait retiré tout l’héritage de Fabienne, 120000 €, avec des cheques falsifiés. Mais pourquoi est-ce que un suicidaire, un homme mort a besoin de 120500 € ?

 

Andrea Rütschle:

Incognito

 

FAITS DIVERS: La série des meurtres n’est pas encore éclairée. Dans la nuit de samedi 12 à dimanche 13 avril une autre vielle dame de 70 ans a été assassinée dans son appartement à Paris. Elle est une de cinq victimes du meurtrier qui tue toujours vieilles dames à la même façon. La police est encore dans l’incertitude !

Il est vers midi, Jaques Badua, commissaire de la police judiciaire est assis dans un café à côté de son bureau. Il regarde vers la fenêtre et voit son image reflétée par le verre. Il porte ses lunettes et son moustache est ordonné comme toujours.

Tout à coup sa collègue Brigitte arrive et s’assoit à la table de Jaques. Brigitte commande un chocolat et les deux parlent de leur cas du meurtrier des vieilles dames. Après une heure les deux quittent le café.

Dans leur bureau du commissariat il y a beaucoup de travail. Jaques et Brigitte reçoivent des indices des gens qui prétendaient d’avoir vu le meurtrier. Puis, ils interrogent un suspect qui était vu samedi près de l’appartement de la vielle dame de 70 ans. Mais il est impossible que ce suspect soit le meurtrier de toutes les femmes parce qu’il a toujours un alibi. Brigitte est déçue et ne croit pas qu’elle et son équipe aient du succès dans cette affaire très difficile. Elle est plongée dans ses méditations et est effrayée quand Luc le troisième homme de l’équipe entre dans le bureau. Luc est un homme vigoureux et il a des grandes mains avec lesquelles il peut agir très habilement. Brigitte ne l’aime pas, ne trouve pas qu’il soit sympathique et elle trouve dégoûtant qu’il se mouche sans arrête avec son grand mouchoir rouge. Elle préfère la collaboration avec Jaques qui est toujours gentil et un collègue très agréable.

Luc présente un portrait- robot qu’il faisait à partir des déclarations des gens qui voyaient un homme inconnu dans leurs quartiers résidentiels où le meurtrier a tué. Chaque fois les déclarations étaient conformes et comme ça il était très simple de faire ce portrait. Quand Brigitte regarde le portrait-robot, elle est effrayée de nouveau! Les traits lui semblent familiers mais elle ne sait pas pourquoi. Elle essaye de se débarrasser vite de ces penses désagréables et commence à discuter avec ses collègues. Pendant la discussion le chef de la police entre dans le bureau en disant qu’il invite l’équipe ce soir à un dîner chez lui. Ensuit il rappelle encore un fois au bal policier annuel qui sera vendredi.

Le soir chez le chef était magnifique le menu était délicieux et ils buvaient beaucoup de vin. Mais après le dîner Brigitte quitte très vite la maison du chef parce que une phrase de Luc l’occupe. Luc raconta qu’il était grandit chez sa grand-mère mais il ne l’avait jamais aimée et jusqu’aujourd‘hui il a des problèmes avec des vieilles dames!

Dans le bureau Brigitte vérifie les faits. Luc a un motif psychologique et Brigitte pense qu’il est capable de tuer vieilles dames qui sont impuissantes. Il faisait aussi le portrait-robot et comme ça il n’est pas étonnant qu’on arrête seulement des innocents.

Le téléphone sonne il est sept heures et Brigitte se réveille dans son bureau parce qu’elle était endormi la nuit dernière là. A l’appareil est l’infirmière de la vieille Mme. Olen. «En entrant vers la porte, qui a été ouverte brutalement et avec beaucoup de force j’ai vu Mme. Olen dans son lit. Elle était tuée avec un couteau à une manière très adroit! C’est horrible!», raconte la femme avec beaucoup tristesse.

Brigitte s’est réveillée tout de suite, elle appelle Jaques et les deux conduisent au lieu du crime. Là ils cherchent des traces et Jaques trouve tout à coup un grand mouchoir rouge.
C’est une confirmation pour Brigitte et elle raconte sa supposition à Jaques qu’elle pense que Luc est le meurtrier. Quelques heures après Luc est arrêté bien qu’il conteste toutes les accusations.

Le soir Jaques vient chercher Brigitte. « Tu es prête, Brigitte?», demande-t-il dans une manière très gentille et les deux partent pour le bal policier. Là ils dansent avec beaucoup de joie. Mais tout à coup Brigitte trébuche sur ses pieds, elle se tient ferme à Jaques qui tombe aussi. En tombant il perd ses lunettes et son mouchoir qui est seulement une mascarade. Brigitte crie et elle se rappelle du portrait-robot. Ella a froid dans le dos et le front en sueur et quand Jaques veut fuir elle crie: «Arrêtez le meurtrier!».

Le lendemain, Brigitte s’excuse chez Luc pour les accusations. Mais quand même elle est encore un peu choquée parce qu’elle eut confiance à un meurtrier cruel.

Jaques avoua tous les mortes qu’il fit et avoua aussi qu’il voulut éveiller l’apparence que Luc est le meurtrier. C’était aussi la raison pour laquelle il cacha le mouchoir rouge au lieu du crime que Luc avait perdu dans le bureau. Il tua les femmes parce qu’il est ravi de tuer des personnes c’est aussi pourquoi il aimait son travail. Il était fasciné par les morts.

Brigitte sait après cette affaire qu’elle ne peut pas compter sur sa connaissance des hommes!

Dorothea C. Triftshäuser:

La perte de parler

Le soleil réveille Brigitte de ses rêves.

Il est sept heures. Elle se lève et va à la cuisine où son mari, Charles, prépare le petit déjeuner. Il la regarde en souriant et plie < Le Monde>.

« Bonjour, Brigitte ! Du café ou du thé ? »

Quand Charles sort pour travailler, Brigitte va au marché pour acheter des légumes fraîches. Elle est très heureuse ce jour parce que sa fille va arriver le soir pour dîner avec leurs parents. Véronique fait des études à Paris et à cause de cela Brigitte ne peut pas la voir souvent.

Brigitte va de marchand à marchand pour acheter toutes les légumes et tous les fruits que Véronique aime manger. Brigitte est considérée comme une bonne cuisinière et ce soir elle veut cuir un repas excellent pour sa fille. Tout à coup elle a l´ impression d´avoir vu son mari dans la foule. Elle se tourne mais elle ne peut plus le découvrir. En sortant de la place du marché elle aperçoit Charles dans un café près de la place. Mais il n´ est pas seul. A côte de lui il y a une jeune femme. Elle a des cheveux noirs et très longs. Brigitte voit les deux se placer à une petite table. Ils rirent et puis – Brigitte ne peut pas le croire- ils s´ embrassent. Brigitte a le sentiment que tous se tourne. Incapable de faire un mouvement, des larmes dans les yeux, elle se trouve au milieu de la place du marché. Brigitte ne sait pas que faire. Devrait-elle aller dans le café et demander à Charles de s´expliquer ? Elle décide d’aller à la maison - absolument désespérée. 

Brigitte et Charles sont mariés depuis vingt- cinq ans et au contraire des mariages de ses amis, ils n´ avaient pas de grands problèmes. Puis Brigitte se pose plusieurs questions. Depuis quand a-t-il cette maîtresse ? Pourquoi est- qu´ elle n´a rien aperçu ?

Enfin la déception enflamme la haine. Brigitte est furieuse, mais elle ne jette pas les choses de Charles. Elle a des questions, mais elle ne les pose pas. Elle est désespérée mais elle ne pleure pas. Brigitte ne parle avec personne sur ce qu´elle a vu. Brigitte fait semblant de rien.

Elle l´ observe plusieurs semaines et découvrit beaucoup de signes pour l´infidélité de son mari. De la haine la pensée de tuer Charles s´évolue. Pendant la nuit quand Charles dort à côté de lui, Brigitte doit supprimer le désire de l´étrangler. Enfin elle a une idée comment elle peut se venger.

« Tu es prête, Brigitte ? » Demande Charles à Brigitte en attendant au taxi. Brigitte proposait à voyager au Chili cet été pour où passer les vacances. Au Chili ils louaient une petite maison prés d´ un village. Charles se repose sur la terrasse pendant que Brigitte prépare le dîner. Elle cuit un repas typique du pays dont Charles ne connaît pas le goût. Quand le ciel montre un magnifique soleil couchant, Brigitte prépare le repas de Charles avec quelques gouttes de la mort-aux-rats.

« Bon appétit ! » Brigitte dit avec un sourire ambigu. Elle l´ observe pendant Charles mange le repas une fourchette après l´ autre. « Ça a un goût de... intéressant ! » Charles dit en regardant Brigitte. Ça ne dure pas longtemps jusqu’à ce que Charles a des crampes et est mort.

Brigitte s´ appelle le docteur.

« Qu´ est qui s´est passé ? »  demande le docteur à Brigitte. « Il avait des problèmes avec son cœur. Nous n’avons pas trouvé ses médicaments – et puis... » Elle commence à pleurer.

Le docteur réagit d´une manière méfiante. Brigitte le regarde. « Je veux l´ enterrer le plus vite possible – il aimait ce pays. Peut – être que vous pouvez vous occuper de ça ? » dit Brigitte et lui donne un chèque de 6000 US $. Le docteur est un peu étonné, mais il dit : « Bien sûr. » 

Dans l´ avion pour la France Brigitte a un sentiment impressionnant de satisfaction et de libération. A l´aéroport, Brigitte prend sa valise du tapis roulant et va vers l´ escalier roulant.

Dans sa tête elle répond aux questions de sa fille et de tous les amis. Et puis Brigitte voit la jeune femme avec les cheveux long et noir - et  - un fantôme ! Il y a un homme qui - pouvait être son mari - mais - son mari est mort. Brigitte va plus proche du couple. Tout à coup elle se sent trempé de sueur et elle est prise de vertige. ----Qu´ est qu´ elle a fait ?   

 

Amelie Widenhorn:

Une lettre d`adieux

Le 24 octobre 1990, une jeune femme arrivait au jardin d´enfants. Elle disait qu´elle voulait jouer avec la petite julie. Mais elle l’enlevait. Le prochain jour la police les trouvait dans la maison de la femme. Les deux étaient mortes. La police trouvait une lettre avec la phrase :
´Maintenant nous sommes ensemble !`
Caroline Martin était une femme de 28 ans. Elle était mariée avec François Martin. Les deux étaient très heureux. Mais après quelques années les Martins voulaient avoir un enfant. Ils essayaient tous, mais rien ne se passait. Ils réfléchissaient, s’ils voulaient adopter un enfant. En conclusion la petite Julie habitait chez les Martins pour deux années. Les trois étaient très heureux ensembles. Ils jouaient ensemble, faisaient des excursions, étaient en vacances, ils faisaient tout simplement des choses qu’une famille normale faisait aussi. Caroline n`avait jamais été aussi heureuse que pendant ces jours-là. Julie était aussi très heureuse. Elle n`avait jamais de famille avant ce temps. Sa mère l’avait donnée au jardin d`enfants quand elle était un bébé. Maintenant elle avait 8 ans et allait à l`école et elle avait une vraie famille.
Un jour une femme du jardin d`enfants arriva chez les Matins. M. Martin était au travail est Julie était à l`école. La femme voulait parler avec Caroline. Le jardin d`enfants avait un grand problème. Les vrais parents de Julie voulaient que leur enfant revînt chez eux. La femme disait aussi que c’était la meilleure chose pour Julie. Une petite fille devait habiter chez ses vrais parents. Après ça elle quittait. Caroline était choquée et elle ne savait pas ce qu`elle devait faire. Quand François arrivait elle lui racontait toute l`histoire. Les deux avaient peur parce qu`ils ne voulaient pas perdre leur enfant. Pendant la prochaine semaine, ils ne disaient rien à Julie. Ils voulaient sauver la petite famille. Pour cette raison ils s`enfuyaient et habitaient dans une petite maison dans la montagne. Mais après quelques semaines la police et la femme du jardin d`enfants les trouvaient. Ils emmenaient la petite Julie est les Martins restaient seuls. Après ce jour rien n’était comme avant. Caroline ne disait pas un mot depuis ce jour là. Au début François était triste parce qu`il ne pouvait pas aider sa femme. Ils voulaient aller avec elle chez un docteur mais elle ne faisait rien. Ce conduit ne finissait pas pendant les prochaines semaines. Après un certain temps François quittait Caroline parce qu`il ne pouvait pas vivre une telle vie.
Maintenant Caroline était seule, elle oubliait son homme et tous ses amis. Elle vivait dans son propre monde. Mais un jour sa vie changeait complètement. Elle commença à rencontrer de nouveau des gens, visitait ses parents et faisait plusieurs choses comme ça. Personne ne savait ce qui s’était passé.
Un jour Caroline décidait de visiter Julie. Elle savait que Julie était encore au jardin d`enfants. Alors elle y allait. Quand elle rencontra Julie, elle pensait qu`elle ne pouvait pas vivre sans cette fille. Le prochain moment elle enleva la petite fille. Caroline ne criait pas parce qu`elle était très heureuse de voir Caroline.
Quand les deux arrivèrent chez les Martins ils voulaient manger quelque chose. Ce repas changeait la situation complètement parce que ce repas était le dernier pour les deux. Caroline mit du poison dans le repas. Après qu’elles eurent mangées de ce repas, elles étaient mortes.
Maintenant le procureur de la République recherchait s’il y avait un coupable.

 

Fabian Wieland:

Corps au Sénégal

"Tu es prête, Brigitte?"

"Non, attends, Cédric!"

"Dépêche-toi! Le soleil se lève dans quelques minutes!"

"Je suis prête ... on y va!"

Il y a un bruit comme une rocher qui tombe dans l'eau, après des pas, la porte d'une voiture frappe, et une voiture qui s'en roule rapidement.

Commissaire Perrin est policier à Marseille. Mais il vit à Kedougou, un village francophone au sud du Sénégal. Il y travaille pour soutenir les pouvoirs publics à la lutte contre la criminalité.

Il est dix heures du matin quand Commissaire Perrin arrive au lieu du crime.

"Bonjour Olivier, qu'est-ce qui s'est passé?"

"Un homme a trouvé un corps dans l'eau."

"Qui est ce ?"

"Marc Chagall. Il était policier, et il était responsable pour la protection des animaux au parc."

 "Combien de temps est-ce que le corps a déjà vogué dans l'eau?"

"Nous pensons, qu'il a été tué vers minuit, la nuit dernière. Il a deux blessures causées par des balles. C'était un meurtre, pas de suicide. Est-ce que vous avez des traces?"

"Non, pas vraiment. Est-ce que vous avez trouvé quelque chose d'autre?"

"Alors, il y a des traces de pneus d'une Jeep et des traces de pieds - de trois personnes: le mort, et vraisemblablement deux meurtriers! Le policier est noir - est-ce que vous pensez au racisme, Perrin?

"Non, pas au Sénégal!"

Le commissaire quitte le lieu du crime.

Arrivé à la maison, le téléphone sonne.

"Perrin? - bonjour Olivier! - quoi? - des éléphants? - et pourquoi moi? - les mêmes traces? - je suis là dans quinze minutes, merci!"

Quelques temps plus tard, Perrin arrive au prochain lieu du crime, il est effrayé quand il voit ce qui s'est passé -  douze éléphants morts, et ils manquent de défenses.

"Olivier, je peut regarder des éléphants sans défenses - mais ce n'est pas mon travail de m'occuper des animaux, alors, pourquoi est-ce que vous m’avez appelé?"

"Les traces de pneus - ils conduisent au lieu où Marc Chagall a été tué! Et la munition avec laquelle Chagall a été tué, c'est la même avec laquelle les braconniers ont tué les éléphants!"

"Quoi? C'est incroyable - il s'agit de fraude d'ivoire! C'est la raison pour laquelle Chagall devait mourir! Il y a seulement une question: Qui est le meurtrier? Je vais aller au village, peut-être que je peux trouver quelque chose."

Perrin entre dans un magasin d'armes. Il montre une balle du lieu du crime à l’armurier.

"Est-ce que quelqu'un a acheté une telle munition ce dernière temps?"

"Oui, je n'ai pas vendu une telle munition pour longtemps, mais il y a trois jours, je pense, un homme et une femme ont demandé cette munition. Ils avaient un permis de port d'armes."

"Est-ce que vous vous souveniez du nom des gens?"

"La femme s'appelait Brigitte ...hmm, Brigitte Margaut. Ils ont dit qu'ils sont au congé et qu'ils veulent chasser des antilopes - ce n'est pas illégal."

"Savez-vous où ils habitent?"

"Non, mais il y a seulement un hôtel ici, le "Sauvage"."

"Oui, c'est vrai. Merci pour votre aide, ça m'a beaucoup aidé."

Une heure plus tard, Brigitte et Cédric Margaut quittent l’ "Hôtel Sauvage", en menottes!

Ils ont été condamnés, chaque personne, à 25 ans de prison pour fraude d'ivoire et pour mort.

 

Martina Wolff:

L’Observateur mystérieux

Tout commençait un soir en août. Diane Léman fut en train de fermer à clef son magasin de mode dans la Rue d’Havre et voulait monter en voiture, quand elle le vit pour la première fois. Il s’était arrêté sous le grand arbre sur l’autre côté de la rue. Son visage était couvert de l’ombre. Ultérieurement elle ne pouvait pas dire si elle avait déjà eu l’intuition qu’il était dangereux. Bien qu’elle ne pût pas voir son visage, il était clair qu’il l’observait. Ce soir-là pourtant, elle éloignait ses pensées comme paranoïdes et rentrait à la maison sans y penser plus. Mais il venait tous les soirs et elle ne voyait jamais son visage. Quand il pleuvait, il portait un grand parapluie noir et pendant la journée quand l’arbre ne projetait pas d’ombre, il portait un chapeau noir loin du visage. La police n’était pas une aide. L’homme énigmatique semblait de savoir par instinct quand les policiers en civil surveillaient la rue et ne paraissait pas.

Après une semaine sans succès, les policiers se retiraient en disant que Diane devrait consulter un psychiatre. Elle commençait à croire cela aussi, enfin elle voyait des hommes mystérieux sans visages reconnaissables même en faisant ses courses ou en conduisant. Mais avec sa peur, sa colère sur son abandon personnel grandissait aussi.

Au début du mois de décembre, Diane était près d’un effondrement nerveux. La nuit passée, elle avait rêvé qu’il était venu par la fenêtre dans sa chambre. Et quand elle se réveilla trempée de sueur, la fenêtre était ouverte ! Elle ne savait pas comment s’en sortir. Elle ne pouvait pas partir, sur le magasin pesait un tas de dettes. Après y avoir pensé longuement elle se décidait d’agir. Diane devrait arrêter son torturant. Toute la journée elle attendait plein d’impatience le temps de la fermeture des magasins.

Lorsqu’elle ferma à clef son magasin, elle tremblait d’excitation. Le tremblement se renforça quand elle remarquait qu’il était vraiment venu. Ses jambes étaient comme pouding  quand elle traversait la rue. Pour cela, elle était soulagée quand il se tourna et s’enfuit. Heureusement elle portait des baskets ce soir-là, ainsi elle pouvait mieux le poursuivre. Diane commença sa poursuite par quelques rues, jusqu’elle était au bout de souffle et elle le perdait de vue. Alors elle remarqua qu’elle se trouvait dans le quartier d’industrie déchu et vieux. Elle était en train de se retirer – épuisée et pleine de colère contre elle-même – quand elle sentit cette odeur bizarre. Lorsqu’elle guetta autour du coin, son cœur battait plus vite – voilà il était là ! Entre-temps il avait mis le chapeau – mais qu’est-ce qu’il faisait ? Cela semblait qu’il renversait d’essence…

A l’hôpital les médecins étaient d’accord que Diane avait souffert d’un choc et à cause de cela ne se souvenait pas du suivant. C’était sans importance pour la police parce qu’elle avait l’aveu de Roger Delacour. L’homme qui avait cinquante-deux ans déclarait qu’il avait voulu mettre du feu à sa vieille fabrique pour palper le montant de l’assurance. Quand la femme - qu’il ne connaissait pas – se jeta sur lui et l’insultait il avait lancé le bidon à essence sur elle – dans une réaction panique naturellement. Cela n'était pas de sa faute qu’elle avait chancelé contre le flambeau en feu.

Il pliait LE MONDE minutieusement après avoir lu l’article court et mettait le journal sur la pile pour le papier pour la cheminée. C’était le premier moment depuis des jours qu’il souriait. Le destin voulait du bien à lui. Personne ne saurait qui il était. L’Observateur prit l’annuaire téléphonique. Il était temps pour trouver une nouvelle victime.