Vois, je viens là, douce brise Sur ton visage enfant léger, Repousser la violente bise, de ce froid qui fait hâter, Tombent les feuilles des géants tristes, Cours tourbillons inattendus. Froide rafale, vent virulent, Parapluie déchiré quel temps ! Le vent s'incline, qu'il entonne ! Vigueur mugissant, d'étonnante... Sur les plaines ses chants atones, Rafales et bourrasques filantes. Soleil voilé, inconsolable... Perdu sur un ciel brumeux Soufflent tes vents inévitables, sur ces cieux bas libidineux Il est fier, l'iconoclaste, D'extase ailée, en s'enfuyant, Valsant sur les terres vastes, voulant faucher les cerfs-volants, S'engouffrant là, courant ; glacial. Par les couloirs dans les ruelles Poussant sur ce mur bancal, Houspillant un peu l'hirondelle, Dérangeant la mèche fidèle, Sculptant des ravines en repli, Ici courbant le chef hardi, De l'amoureux bientôt transis. Vent chaud, vent frais, vent délétère Il est passe par mille éthers, Souffle d'éon, dit... N'en étant pas moins, impalpable.... . il sait vie. 20.10.02                             ©Comte d'Artagnan ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Poèmes du Comte d'Artagnan Bibliothèque de Princess Fée ![]() ![]() |