De la naïveté de ma pomme


Je ris de ma tristesse, et je pleure mes joies.

Je vous vois, j'entends, vous me parlez, dit-on!
Que dois-je faire? Ecouter! je le fais, essayons!
Vous parlez.... vous parlez... mais vous ne dites rien!
Vous faites des études pour ne parler de rien?

Tu expliques à gogo tant de fables idéales!
Et pour te faire élire tu vendrais ta soutane!
Tu veux nous persuader que c'est toi le plus beau!
Que la marche du monde tu pourras changer...
Mais tu te gardes bien de vouloir, d'essayer.

Je rirai aux éclats de tes discours oiseux!
Aujourd'hui tu n'es rien, beau parleur véreux!
Ton âme est vide, décence tu n'as plus et Rousseau
Dans sa tombe pleure de rire à tes rots...
Pas un jour pas un mois où scandale n'éclate
Jeunesse te regarde, va donc leur parler...
Bien sûr! de tels actes on ne peut reprocher
Que tu n'as fait ceux-là que pour la société
Et pourquoi voudrais-tu que jeunesse t'encense
Tous les jours tu démontres que tu n'as pas de sens
Il n'y a que tes poches qui aient la foi en toi!
Regarde ce que tu fais et puis écoute-toi...
Tu n'es que bouffonnerie et tout le monde sait
Que tes urnes désertes, elles le sont de ton fait.
Va donc te plaindre ailleurs de ce civisme effet
Même toi funeste idée tu ne crois plus en elle...
C'est juste ton boulot c'est juste ta gamelle!

Hors de ma vue déments, profiteurs écoeurants...
Tu joues avec le feu comme tant d'ignorants...
L'histoire nous prouvera que tu es impudent!
Comme tant d'autres avant toi ....ton idéal c'est toi!
Personne ne t'oblige à faire ce que tu fais.
Si berger tu veux être, fais le bien désormais!

Je pleure tes bassesses et je ris de tes joies.
Déserte ma détresse, je ne crois plus en toi...
Arcadie où es-tu? Enarque a dit : perdu ....

2000

        ©Comte d'Artagnan










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