Ici perdu dans l'herbe bleu Les yeux rivés sur l'infini, Je contemple le bleu des nuits Piqué de blancs petits soleils Qui scintillent tous indifférents Sur l'avenir des pauvres gens Ici pas de guerres importunes , Pas de bataille pour du vent , Pas de pouvoir qui enrhume Les illusions des pauvres gens Peut-être perçoit-on très loin , Perdu dans le silence aigu, Les brouhahas de l'incongrus Jeux cruels qui se déroulent Partout où se trouve la foule. Sur une opalescente sphère, Éclairée toujours pour moitié, Comme si nous ne pouvions comprendre Toute beauté dans son entier . Mais ici seul le temps avance, Entre deux rimes mélodieuses, Qui égrène ce chant sublime? Philomène est au coin des cieux. Cet oiseau si triste de robe... Mais si chatoyant de voix... Gens de bien, écoutez la prose, Qu'il vous destine au coin du bois. A l'abri des idées cirrhoses, De ceux qui vous prêchent le moi. Je m'étais assoupi dans l'herbe, Et la voûte au delà des êtres, Me regarda droit dans les yeux. Insinuant dans ma pauvre tête Cette question pour un aveux: Petit être sur la sellette Dis-moi si ton songe est bleu? Et si tu peux pour ta planète Faire quelque chose de mieux ...          ©Comte d'Artagnan ![]() ![]() ![]() Princess Fée's Index ![]() |