Discussions de vol libre au Québec

1 juin 1997 au 20 août 2000

Archivées par le Front de Libération aérienne du Québec


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Date: 12 mars 1999

De: Jerome Daoust (230)

Sujet: Parlons "feeling" (11)

J'aime bien me "refaire", c'est a dire remonter a la hauteur du =

decollage lorsque les conditions me laissait croire auparavant que je =

n'arriverais plus a remonter toute l'altitude que j'avais perdu. Il y a =

un dicton qui dit : La chose qui est meilleure que de voler haut, c'est =

d'avoir ete bas auparavant.

Jerome

Salut!

Que nous soyons deltiste ou parapentiste, tous partageons un même =

plaisir.

L'extase que nous procure le vol. Dans cet ordre d'idée, bien =

au-delà des

théories et de la réglementation de l'air, vous est-il déjà =

arrivé de vous

questionner sur le moment qui vous allume le plus pendant un vol. Bien

sur, plusieurs diront que tout à l'intérieur d'un vol les emballes, =

mais je

parle plutôt du moment que vous privilégié le plus à =

l'intérieur d'un vol,

aujourd'hui. Et qu'est-ce que vous ressentez à ce moment précis. =

Moi par

exemple, je me suis rendu compte que ce moment avait évolué avec la

pratique. Au début, c'était le moment ou mes deux pieds quittaient =

le sol

qui me faisait "triper" ensuite, tourner un thermique, et d'autres ont

suivit. Mais là aujourd'hui, pendant un vol, le moment que je savoure =

le

plus est celui ou je suis en transition entre deux thermiques, quand =

l'air

est plus calme. Je prend une grande respiration, prend le temps =

d'observer

le paysage tout autour, et à chaque fois, prend conscience du =

privilège qui

m'est accordé d'être là, à ce moment bien précis. Et je =

remercie tout les

saints pour la générosité sans limite que dame nature m'accorde. =

C'est

pendant ces moments si rares fusent-il, car ça me prend une journée

thermique pour les réaliser, que je me sens le plus vivant.

Merci à l'avance de faire partager le votre. Salut!

Marc Breton


Date: 12 mars 1999

De: Michel Montmigny (95)

Sujet: Pour fêter la fin de l'hiver! (2)

line.turcotte wrote:

>

> Salut à vous tous et toutes!

> Comme plusieurs d'entre vous le savez déjà Jean et moi faisons aussi du

> ski cerf-volant. Nous organisons pour une 3ieme année consécutive le

> super festival de ski cerf-volant L'At'Traction de Oka.

> Ce festival comprend non seulement un volet compétition (si les

> conditions le permettent) mais aussi des cerf-volant de toutes formes et

> de toutes grandeurs.

> Si le coeur (d'enfant) vous en dit, venez vous joindre à nous samedi et

> dimanche prochain. Pour ceux qui voudront étirer le plaisir, un souper

> spaghetti et une soirée animée aura lieu samedi soir. Nous avons accès à

> une école (avec douche) pour le coucher de samedi soir, au coût de

> 10.00$ par personne. Vous devez apporter votre matelas de sol et votre

> sac de couchage.

> Bienvenue à vous tous!

> Marina de Oka, 257 rue des Anges, 640 ouest, suivre direction du

> traversier et vous rendre jusqu'à la Marina (maison blanche et bleue)

> Bon week-end!

> Line et Jean

> 450-671-8533 ou 514-867-1965

The Saguenay wint'air team va être là!!

À +

Michel


Date: 12 mars 1999

De: Claude Montpetit (56)

Sujet: Parlons "feeling" (11)

Le moment le plus grisant est lorsque tout indique que le vol est termine,

que je suis a quelques 100-150 pieds de l'attero, et que la chance fait que

je rencontre une bulle qui me permet de me retrouver a la hauteur du

decollage, ou a une hauteur qui me permette d'ajouter une autre dizaine de

kms a un cross. C'est encore plus trippant quand la bulle est marginale, et

qu'il faut tourner delicatement, et faire du "sur-place" patiemment pour un

bon moment.

Claude Montpetit

____________________________

http://www.macadamian.com

claude@macadamian.com

____________________________

Macadamian Technologies Inc.

700, Industrial Avenue

suite 220

Ottawa, ON, K1G 0Y9

____________________________

tel: (613) 739-5976 #107

fax: (613) 739-9859

____________________________


Date: 12 mars 1999

De: Yvan Bernard (56)

Sujet: Dynamique ou thermique ? (5)

Salut Jérome

Merci de ta réponse

Comme tu as déduit j'ai effectivement une vingtaine d'heure à mon actif et j'ai pas encore eue la chance (à ce jour) de voler des sites réputé pour le thermique non plus.

Avec un peu de recul et suite à la lecture de tes réponses, celà renforce ce que je croyais déjà c.à.d. que sur les deux ou 3 heures que j'ai volé dans ces conditions de dynamique de montagne je crois simplements que je n'y ai pas croisé de thermique. Les conditions était d'environ 20 Km/h au décollage et 30- 35 à quelques centaines de mètres plus haut. Comme tu dis, j'imagine que si un thermique réussi à s'organiser malgré un bon vent il doit être assez fort pour qu'on en ressente sans l'ombre d'un doute son cisaillement et ainsi ne pas avoir à se poser la question. Aussitot

que j'en aurai croisé un dans ces conditions je me dirai probablement que la questions était bête à poser mais de façon général c'est quand même une bonne attitude d'admettre ce que l'on ne connait pas bien et de se renseigner auprès des autres plus expérimentés afin de progresser plus sécuritairement et rapidement.

Je me suis mal exprimé pour la question de tourner dans une ascendance dynamique, je sais que cela ne descent pas plus vent de dos mais ce que je voulais dire c'est que le relief s'approche drolement vite ce qui nous laisse aussi l'impresssion de perdre de l'altitude.

Bon vol

Jerome Daoust wrote:

> Aile Photon,

>

> J'ai complis pourquoi les " boulets de canons" de il y a une semaine. Le soleil tapait fort (plusieur se sont pris de coups de soleil), il faisait chaud, presque pas de vent, mais il y avait une inversion 1000' au dessus du decollage. Je visualise donc cette journee comme si l'air etait de l'eau qui bouillait fort mais avec un couvercle qui tenait toute cette ebulition en basse altitude (moins de 5000'). Je devine l'inversion par le fait que les fois ou j'avais gagne 1000' l'air devenait beaucoup plus clair (on voyait tres loin).

>

> Pour ta question thermique/dynamique, je ne sait pas combien d'heures de vol que tu as, alors je vais assumer que tu a une vingtaines d'heures. Je ne vois pas pourquoi tu monterais moins vite vent de dos si tu est dans la meme ascendence, a moins que tu ait sorti de l'ascendence a ce moment. Les ascendences en conditions dynamiques vont varier selon les thermique qui passent a travers. L'ascendence devient comme le resultat d'une recette avec des ingredients de thermique et dynamique en diverses proportions selon le cycle du thermique. Je ne sait pas si ca t'aide ca.

>

> Tu va meme avoir des conditions ou il y a une bonne base de vent (20+ km/h) et un thermique fort dans lequel tu va monter, ne te fera pas trop deriver. Par contre ce thermique fort va faire obstacle au vent et va donner des turbulences derriere lui. Au sommet de ce thermique tu va te mettre a deriver plus.

>

> Mais si tu te demande si tu est dans un thermique ou un dynamique (et qu'il y a une bonne base de vent), c'est probablement principalement du dynamique. Du thermique ca se demarque normalement beaucoup plus que ca. Mais attention a la derive, comme tu l'a mentionne, on doit assurer le retour en avant du decollage, a moins que l'on se soit decide a partir en X-C. Eh puis avec le dynamique seul, tu n'arrivera pas a depasser le double de la hauteur de la colline/montagne qui le genere. Si tu monte plus que ca et que la zone d'ascendence est petite, bravo tu monte dans du thermique.

>

> Jerome

>

> -----Original Message-----

> From: Yvan Bernard [SMTP:yvanb@GLOBETROTTER.QC.CA]

> Sent: Monday, March 08, 1999 9:57 AM

> To: VOL-LIBRE@LISTES.ULAVAL.CA

> Subject: Re: Sens de la bulle !?

>

> Peut-être que Thermicator tu as de bon trucs la dessus? Avec

> l'expérience des boulets de canons la bas.

>

> L'été passé je me suis payé quelques beau vols en montagne où çà

> tenait en dynamique et ce que je trouve pas évident dans ces conditions

> c'est de discerner le thermique du dynamique. Quand on surfe sur la

> vague ascendante si le vent forcit et bien on se met à monter et on

> pourrait croire que l'on est en thermique mais si on tourne dedans on

> monte moins vent de dos et le sol défile rapidement alors un seul tour

> et on a plus de folies à faire si non c'est le risque de passer à

> l'arrière de la montagne alors on peut pas tourner assez longtemps pour

> être sûre et aussi cela brasse un petit coup de temp à autre mais ça ne

> semble pas non plus des cisaillement bien organisé (en tout cas ceux que

> j'ai rencontré en montagne).

>

> Ceux qui ont l'expérience de ces conditions peuvent t-il me dire

> quelques bons trucs pratiques pour discerner sans équivoque entre les

> deux?

>

> Ou bien c'est juste que je n'ai pas rencontré la bête en montagne

> encore? ou bien je ne l'ai pas senti vraiment?

>

> Bonne lecture à tous

>

> AilePhoton


Date: 12 mars 1999

De: Yvan Bernard (56)

Sujet: Dynamique ou thermique ? (5)

--------------3B6335E049E245DE7E019400

Type: text/plain; charset=iso-8859-1

Content-Transfer-Encoding: 8bit

Salut Claude

Merci pour tes précieux conseils et je trouve ça bien

intéressant que les pilotes de grande expériences du vol libre peuvent

en faire profiter les pilotes moins expérimenté comme moi. Maintenant je

vais avoir plus de petits trucs pour interpréter mon environnement.

Vive internet et Vive le vol libre!

Maintenant j'aimerais juste préciser que je n'ai aucun problème

à reconnaître un thermique j'en ai rencontré 2 l'été passé (dans mon

humble et jeune carrière de pilote) et j'ai aussi réussi à exploiter le

deuxième. La question que j'ai posé la dessus concernait un cas

particulier de vol dynamique avec un bon vent météo. Maintenant suite au

différentes réponses la dessus je conclu simplement que j'ai rien

rencontré dans ces 3 petits vols qui ne se démarques assez franchement

pour être qualifié de thermiques et que c'est aussi pour cette raison

que cela plafonnait à 3 ou 400 mètre au dessus du décollage.

J'ai simplement demandé quelques trucs pratiques par manque

d'expérience et aussi sachant que différents pilotes d'expériences

peuvent avoir différentes approches et trucs sur la question. Personne

ne possède la science infuse dans le vol libre et il y a plusieurs

excellents pilotes d'expériences (dont tu fais partie) auquels on peut

demander conseils et avoir des réponses pertinentes nous aidant à

parfaire nos conaissances d'oisillons. Quant au histoire de

certification d'instructeur cela me passe 6 pieds par dessus la tête.

Tout ce que je sais c'est que j'ai reçu une très bonne formation qui m'a

emmené à un niveau où je peux voler de façon autonome et le plus

sécuritairement possible. Le seule reproche que je pourrais faire à mes

instructeurs, c'est de ne pas êtres capable de me commander un thermique

afin de pratiquer la manoeuvre...:)

Mais je crois que rendu la, il faut faire soit même ses propres

expériences.

Merci encore pour t'être donné la peine de répondre à une question de

"niveau débutant"

Bon vol et félicitation aussi pour votre site internet

Au plaisir d'enrouler la prochaine pompe à Photons

Yvan" "Bernard

Claude Fiset wrote:

>

>

> -----Original Message-----

> From: Yvan Bernard [SMTP:yvanb@GLOBETROTTER.QC.CA]

> Sent: Monday, March 08, 1999 9:57 AM

> To: VOL-LIBRE@LISTES.ULAVAL.CA

> Subject: Re: Sens de la bulle !?

>

> Peut-être que Thermicator tu as de bon trucs la dessus? Avec

>

> l'expérience des boulets de canons la bas.

>

> L'été passé je me suis payé quelques beau vols en

> montagne où çà

> tenait en dynamique et ce que je trouve pas évident dans ces

> conditions

> c'est de discerner le thermique du dynamique. Quand on surfe

> sur la

> vague ascendante si le vent forcit et bien on se met à

> monter et on

> pourrait croire que l'on est en thermique mais si on tourne

> dedans on

> monte moins vent de dos et le sol défile rapidement alors un

> seul tour

> et on a plus de folies à faire si non c'est le risque de

> passer à

> l'arrière de la montagne alors on peut pas tourner assez

> longtemps pour

> être sûre et aussi cela brasse un petit coup de temp à autre

> mais ça ne

> semble pas non plus des cisaillement bien organisé (en tout

> cas ceux que

> j'ai rencontré en montagne).

>

> Ceux qui ont l'expérience de ces conditions peuvent t-il me

> dire

> quelques bons trucs pratiques pour discerner sans équivoque

> entre les

> deux?

>

> Ou bien c'est juste que je n'ai pas rencontré la bête en

> montagne

> encore? ou bien je ne l'ai pas senti vraiment?

>

> Bonne lecture à tous

>

> AilePhoton

>

>

> -------========-------========-------========-------========-------

> Salut Yves et les copains du Québec,

>

> Apres 11 ans de vols et un championnat du monde, peut etre je peux te

> donner quelques trucs... Avant tout, si tu es certifié pilote de

> parapente et tu ne sais reconnaitre un Thermique, je me poserais la

> question suivante: qui as certifié mon instructeur de parapente ?

>

>

> * Si tu as une paire de jumelle, regarde au bas de la montagne et

> observe les arbres, si les arbres bougent par cycle de 1 minutes

> ou plus et si ils semblent monter comme un feu de foret, c'est

> thermique.

> * Regarde l'ombre des cumulus au sol et évalu leur vitesse. La

> forme du cummulus te donneras une idée de la vitesse du vent a ce

> niveau. Si le cumulus est symétrique alors le vent est

> probablement calme.

> * Si le ciel est bleu et le soleil est a 45 degree ou +, les

> chances sont fortes que tu vas rencontrer des thermiques (de Mars

> à Septembre), sauf si le vent est fort.

> * Une fois en vols, si il y'a du vent, ta vitesse sol sera

> pénalisée et les thermiques seront inclinés, ce qui rend la tache

> un peu plus difficile. Il faut etre patient a partir du moment ou

> tu entres dans l'ascension, il faut voler face au vent et écouter

> son Vario, traverses le coeur du thermique avant de tourner vent

> de dos et une fois vent de dos, il faut que tu tournes assez

> serré. Tu vas passer plus de temps face au vent que vent arriere

> sinon tu vas descendre plus que tu vas monter.

> * La raison est que le coeur n'est pas centré dans l'ascendance

> lorsqu'il y'a du vent.

> * Si tu n'est pas patient dans le thermique, tu vas te retrouver

> dans la dégueulante et dans les turbulences mécaniques derrière

> et tu va réaliser assez vite que ton aile ne tourne pas très bien

> dans cette air. Le résultat sera négatif, plus de temps dans le -

> que dans le +.

> * Beaucoup de pilotes ont tendance a passer leur temps près de la

> montagne quand les thermiques sont plus important à une certaine

> distance devant. L'air est mieux organisé à une centaines de

> metres ou plus.

> * Dans le cas ou tu te retrouve en vol et tu réalises que le vent

> te pousse derrière, fait un virage 45 degré et tout de suite

> après un virage dans l'autre sens, tout ca pour atterrir au

> sommet. Il faut que tu minimises le temps dans la bande

> ascendante. Chaque seconde compte...

>

>

>

> Dans le doute, s'abstenir ou bien voles en haute montagne, il y'a moin

> de vent et plus de thermiques!

>

> Si tu peux lire l'anglais, consulte la page Wingtips sur mon site:

> *

> Claude Fiset

> Parawest Paragliding ltd.

>

> http://www.parawest.bc.ca

>

>

>

--------------3B6335E049E245DE7E019400

Type: text/html; charset=us-ascii

Content-Transfer-Encoding: 7bit

Salut Claude

 

        Merci pour tes précieux

conseils et je trouve ça bien intéressant que les pilotes

de grande expériences du vol libre peuvent en faire profiter les

pilotes moins expérimenté comme moi. Maintenant je vais avoir

plus de petits trucs pour interpréter mon environnement.  Vive

internet et Vive le vol libre!

 

        Maintenant j'aimerais juste

préciser que je n'ai aucun problème à reconnaître

un thermique j'en ai rencontré 2 l'été passé

(dans mon humble et jeune carrière de pilote) et j'ai aussi réussi

à exploiter le deuxième. La question que j'ai posé

la dessus concernait un cas particulier de vol dynamique avec un bon vent

météo. Maintenant suite au différentes réponses

la dessus je conclu simplement que j'ai rien rencontré dans ces

3 petits vols qui ne se démarques assez franchement pour être

qualifié de thermiques et que c'est aussi pour cette raison que

cela plafonnait à 3 ou 400 mètre au dessus du décollage.

        J'ai simplement demandé

quelques trucs pratiques  par manque d'expérience et aussi

sachant que différents pilotes d'expériences peuvent avoir

différentes approches et trucs sur la question. Personne ne possède

la science infuse dans le vol libre et il y a plusieurs excellents pilotes

d'expériences (dont tu fais partie) auquels on peut demander conseils

et avoir des réponses pertinentes nous aidant à parfaire

nos conaissances d'oisillons. Quant au histoire de certification d'instructeur

cela me passe 6 pieds par dessus la tête. Tout ce que je sais c'est

que j'ai reçu une très bonne formation qui m'a emmené

à un niveau où je peux voler de façon autonome et

le plus sécuritairement possible. Le seule reproche que je pourrais

faire à mes instructeurs, c'est de ne pas êtres capable de

me commander un thermique afin de pratiquer la manoeuvre...:)

Mais je crois que rendu la, il faut faire soit même ses propres

expériences.

 

Merci encore pour t'être donné la peine de répondre

à une question de "niveau débutant"

 

Bon vol et félicitation aussi pour votre site internet

Au plaisir d'enrouler la prochaine pompe à Photons

Yvan"      "Bernard

 

Claude Fiset wrote:

 

-----Original Message-----

From:   Yvan Bernard [SMTP:yvanb@GLOBETROTTER.QC.CA]

Sent:   Monday, March 08, 1999 9:57 AM

To:     VOL-LIBRE@LISTES.ULAVAL.CA

Subject:        Re: Sens de

la bulle !?

Peut-être que Thermicator tu as de bon trucs la dessus? Avec

l'expérience des boulets de canons la bas.

      L'été passé

je me suis payé quelques beau vols en montagne où çà

tenait en dynamique et ce que je trouve pas évident dans

ces conditions

c'est de discerner le thermique du dynamique. Quand on surfe sur

la

vague ascendante si le vent forcit et bien on se met à monter

et on

pourrait croire que l'on est en thermique mais si on tourne dedans

on

monte moins vent de dos et le sol défile rapidement alors

un seul tour

et on a plus de folies à faire si non c'est le risque de

passer à

l'arrière de la montagne alors on peut pas tourner assez

longtemps pour

être sûre et aussi cela brasse un petit coup de temp

à autre mais ça ne

semble pas non plus des cisaillement bien organisé (en tout

cas ceux que

j'ai rencontré en montagne).

Ceux qui ont l'expérience de ces conditions peuvent t-il

me dire

quelques bons trucs pratiques pour discerner sans équivoque

entre les

deux?

Ou bien c'est juste que je n'ai pas rencontré la bête

en montagne

encore? ou bien je ne l'ai pas senti vraiment?

Bonne lecture à tous

AilePhoton

 

-------========-------========-------========-------========-------

Salut Yves et les copains du Québec,

Apres 11 ans de vols et un championnat du monde, peut etre je peux

te donner quelques trucs... Avant tout, si tu es certifié pilote

de parapente et tu ne sais reconnaitre un Thermique, je me poserais la

question suivante: qui as certifié mon instructeur de parapente

?

 

Si tu as une paire de jumelle, regarde au bas de la montagne et observe

les arbres, si les arbres bougent par cycle de 1 minutes ou plus et si

ils semblent monter comme un feu de foret, c'est thermique.

Regarde l'ombre des cumulus au sol et évalu leur vitesse. La

forme du cummulus te donneras une idée de la vitesse du vent a ce

niveau. Si le cumulus est symétrique alors le vent est probablement

calme.

Si le ciel est bleu et le soleil est a 45 degree ou +, les chances

sont fortes que tu vas rencontrer des thermiques (de Mars à Septembre),

sauf si le vent est fort.

Une fois en vols, si il y'a du vent, ta vitesse sol sera pénalisée

et les thermiques seront inclinés, ce qui rend la tache un peu plus

difficile. Il faut etre patient a partir du moment ou tu entres dans l'ascension,

il faut voler face au vent et écouter son Vario, traverses le coeur

du thermique avant de tourner vent de dos et une fois vent de dos, il faut

que tu tournes assez serré. Tu vas passer plus de temps face au

vent que vent arriere sinon tu vas descendre plus que tu vas monter.

La raison est que le coeur n'est pas centré dans l'ascendance

lorsqu'il y'a du vent.

Si tu n'est pas patient dans le thermique, tu vas te retrouver dans

la dégueulante et dans les turbulences mécaniques derrière

et tu va réaliser assez vite que ton aile ne tourne pas très

bien dans cette air. Le résultat sera négatif, plus de temps

dans le - que dans le +.

Beaucoup de pilotes ont tendance a passer leur temps près de

la montagne quand les thermiques sont plus important à une certaine

distance devant. L'air est mieux organisé à une centaines

de metres ou plus.

Dans le cas ou tu te retrouve en vol et tu réalises que le vent

te pousse derrière, fait un virage 45 degré et tout de suite

après un virage dans l'autre sens, tout ca pour atterrir au sommet.

Il faut que tu minimises le temps dans la bande ascendante. Chaque seconde

compte...

 

Dans le doute, s'abstenir ou bien voles en haute montagne, il y'a moin

de vent et plus de thermiques!

Si tu peux lire l'anglais, consulte la page Wingtips sur mon site:

*

Claude Fiset

Parawest Paragliding ltd.

http://www.parawest.bc.ca">http://www.parawest.bc.ca

 

 

 

--------------3B6335E049E245DE7E019400--


Date: 12 mars 1999

De: Bruno Cipelletti (37)

Sujet: Parlons "feeling" (11)

Personnellement, pour le moment, le moment de rush le plus fort c'est quand

j'envois mes (petits) wing over.

Ça fait pas longtemps que j'en fait, il doivent probablement faire rire les

pilotes plus vieux (en heures de vol), mais pour moi, c'est le feeling le

meilleur... une fois que j'ai fini. Avant j'ai la chienne, pendant, je suis

concentré, mais une fois fini, c'est comme arrêter de se taper dessus, c'est

très bon. Voir mon bord d'attaque me cache l'horizon, c'est le top.

Se refaire quand on est très bas et près à aller à l'attéro c'est pas mal aussi.

A+

Bruno

---Guy Bastarache <BastaracheG@VENMAR.QC.CA> wrote:

>

> Salut Marc,

>

> Moi, ce fut longtemps les minutes précédentes à un attérissage. Tant et

> aussi longtemps que ce ne fut pas naturel d'attérir, ces moments m'ont fait

> me sentir super vivant...

>

> Pus tard, ce fut lorsque j'étais à l'intérieur d'un thermique. Par la suite,

> simplement lorsque je réusissais à m'accrocher une journée ou tout le monde

> flushait.

>

> Aujourd'hui, le moment le plus "high" que je ressens, c'est quand je tourne

> le dos à la montagne et que je prend la décision de partir en cross...

>

> Salut

>

> -----Original Message-----

> From: Marc Breton [mailto:4rv@CA.IBM.COM]

> Sent: Thursday, March 11, 1999 1:50 PM

> To: VOL-LIBRE@LISTES.ULAVAL.CA

> Subject: Parlons "feeling"

>

>

> Salut!

>

> Que nous soyons deltiste ou parapentiste, tous partageons un même plaisir.

> L'extase que nous procure le vol. Dans cet ordre d'idée, bien au-delà des

> théories et de la réglementation de l'air, vous est-il déjà arrivé de vous

> questionner sur le moment qui vous allume le plus pendant un vol. Bien

> sur, plusieurs diront que tout à l'intérieur d'un vol les emballes, mais je

> parle plutôt du moment que vous privilégié le plus à l'intérieur d'un vol,

> aujourd'hui. Et qu'est-ce que vous ressentez à ce moment précis. Moi par

> exemple, je me suis rendu compte que ce moment avait évolué avec la

> pratique. Au début, c'était le moment ou mes deux pieds quittaient le sol

> qui me faisait "triper" ensuite, tourner un thermique, et d'autres ont

> suivit. Mais là aujourd'hui, pendant un vol, le moment que je savoure le

> plus est celui ou je suis en transition entre deux thermiques, quand l'air

> est plus calme. Je prend une grande respiration, prend le temps d'observer

> le paysage tout autour, et à chaque fois, prend conscience du privilège qui

> m'est accordé d'être là, à ce moment bien précis. Et je remercie tout les

> saints pour la générosité sans limite que dame nature m'accorde. C'est

> pendant ces moments si rares fusent-il, car ça me prend une journée

> thermique pour les réaliser, que je me sens le plus vivant.

>

> Merci à l'avance de faire partager le votre. Salut!

>

> Marc Breton

>

RE: Parlons "feeling"

Salut Marc,

Moi, ce fut longtemps les minutes précédentes à un

attérissage. Tant et aussi longtemps que ce ne fut pas naturel d'attérir, ces

moments m'ont fait me sentir super vivant...

Pus tard, ce fut lorsque j'étais à l'intérieur d'un thermique.

Par la suite, simplement lorsque je réusissais à m'accrocher une journée ou

tout le monde flushait.

Aujourd'hui, le moment le plus "high" que je ressens, c'est

quand je tourne le dos à la montagne et que je prend la décision de partir en

cross...

Salut

-----Original Message-----

From: Marc Breton [ HREF="mailto:4rv@CA.IBM.COM">mailto:4rv@CA.IBM.COM]

Sent: Thursday, March 11, 1999 1:50 PM

To: VOL-LIBRE@LISTES.ULAVAL.CA

Subject: Parlons "feeling"

Salut!

Que nous soyons deltiste ou parapentiste, tous partageons un

même plaisir.

L'extase que nous procure le vol. Dans cet ordre d'idée,

bien au-delà des

théories et de la réglementation de l'air, vous est-il déjà

arrivé de vous

questionner sur le moment qui vous allume le plus pendant un

vol. Bien

sur, plusieurs diront que tout à l'intérieur d'un vol les

emballes, mais je

parle plutôt du moment que vous privilégié le plus à

l'intérieur d'un vol,

aujourd'hui. Et qu'est-ce que vous ressentez à ce moment

précis. Moi par

exemple, je me suis rendu compte que ce moment avait évolué

avec la

pratique. Au début, c'était le moment ou mes deux pieds

quittaient le sol

qui me faisait "triper" ensuite, tourner un thermique, et

d'autres ont

suivit. Mais là aujourd'hui, pendant un vol, le moment que

je savoure le

plus est celui ou je suis en transition entre deux

thermiques, quand l'air

est plus calme. Je prend une grande respiration, prend le

temps d'observer

le paysage tout autour, et à chaque fois, prend conscience du

privilège qui

m'est accordé d'être là, à ce moment bien précis. Et je

remercie tout les

saints pour la générosité sans limite que dame nature

m'accorde. C'est

pendant ces moments si rares fusent-il, car ça me prend une

journée

thermique pour les réaliser, que je me sens le plus

vivant.

Merci à l'avance de faire partager le votre. Salut!

Marc Breton

_________________________________________________________


Date: 12 mars 1999

De: Jerome Daoust (230)

Sujet: Parlons "feeling" (11)

Un autre truc qui me fait terriblement plaisir, et je ne le fait pas assez souvent, c'est d'aller voler a un site ou je n'ai jamais vole.

Quand je vole a un nouveau site, c'est un peu comme quand on commence a voler, il y a un heureux melange d'anticipation et de nervosite.

Bon, cette fin de semaine, je vais quand meme voler a mon "vieux" site, la meteo devrait etre bonne.

Jerome


Date: 12 mars 1999

De: Jerome Daoust (230)

Sujet: Y'arrive vite le relief.

Yvan,

J'ai pas de championnat du monde derriere moi (on ne pas facher Claude =

assez souvent), mais ton inquietude de voir venir le relief rapidement =

quand tu y fait face, me fait penser a un autre point important.

Certains pilotes (surtout parapent, du a l'effet pendulaire), se dise :

"Afin d'avoir le temps de faire un 360 devant la montagne, je vais =

commencer mon virage de facon raide"

Le probleme avec un debut de virage raide (commence en faisant dos a la =

montagne), c'est que en plus de tourner on se fait penduler en roulis, =

augmentant l'angle dinclinaison en virage plus loin qu'il ne devrait =

l'etre en virage stabilise. Puis comme tout movement de balancier, on =

balance dans l'autre sens apres. Dans ce cas-ci la pendulation inverse =

s'effectue tres souvent apres un demi-tour, juste au moment ou on fait =

face au relief. A ce moment le pilote qui a pourtant deja la comande =

enfoncee pour un virage se dit :

"?#!*, je n'ai pas enfonce assez cette commande puisque je fonce droit =

sur la montagne"

La suite et celle d'un accident classique :

Le pilote enfonce d'avantage son frein interieur au virage le plus loin =

qu'il peut et fait decrocher son aile du cote interieur alors qu'il est =

tout pres de la montagne. Il se retrouve ensuite branche, buisonne, =

gazonne, selon la vegetation. Si tout va bien, il va voir ses copains =

lui passer au dessus pour voir s'il est correct.

C'est un accident qui se repete regulierement malheureusement. Un grand =

classique. Le meilleur remede c'est l'enseignement.

Si tu peux lire en Anglais, et que tu veux connaitre d'autre trucs comme =

celui-la, regarde ce que j'ai ecrit a :

Version Word : http://www.bigairparagliding.com/paraglidingtips.doc

Version HTML : http://www.bigairparagliding.com/paraglidingtips.htm

Demain la meteo devrait etre pour voler,

Jerome

-----Original Message-----

From: Yvan Bernard [SMTP:yvanb@GLOBETROTTER.QC.CA]

Sent: Friday, March 12, 1999 8:30 AM

To: VOL-LIBRE@LISTES.ULAVAL.CA

Subject: Re: dynamique ou thermique ?

Salut Jérome

Merci de ta réponse

Comme tu as déduit j'ai effectivement une vingtaine d'heure =

à mon actif et j'ai pas encore eue la chance (à ce jour) de voler =

des sites réputé pour le thermique non plus.

...

Je me suis mal exprimé pour la question de tourner dans une =

ascendance dynamique, je sais que cela ne descent pas plus vent de dos =

mais ce que je voulais dire c'est que le relief s'approche drolement =

vite ce qui nous laisse aussi l'impresssion de perdre de l'altitude.

Bon vol


Date: 12 mars 1999

De: Claude Fiset (14)

Sujet: Dynamique ou thermique ? (5)

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Content-type: text/plain; charset="ISO-8859-1"

Content-transfer-encoding: quoted-printable

Au plaisir...

En passant, si tu veux apprendre a voler en thermique, Mont Yamaska est

parfait "au Québec".

Bon vols.

*

Claude Fiset

Parawest Paragliding ltd.

PoBox 384243 Waikoloa Hi

96738-4243

1-808-883-8959

http://www.parawest.bc.ca

--MS_Mac_OE_3004117404_617629_MIME_Part

Content-type: text/html; charset="ISO-8859-1"

Content-transfer-encoding: quoted-printable

Re: dynamique ou thermique ?

Au plaisir...

En passant, si tu veux apprendre a voler en thermique, Mont Yamaska est par=

fait "au Québec".

Bon vols.

*

Claude Fiset

Parawest Paragliding ltd.

PoBox 384243 Waikoloa Hi

96738-4243

1-808-883-8959

http://www.parawest.bc.ca

--MS_Mac_OE_3004117404_617629_MIME_Part--


Date: 12 mars 1999

De: Louis Drapeau (6)

Sujet: Parlons "feeling" (11)

Bonjour,

Et bien pour moi, le meilleur moment d'un vol, au regret de décevoir

plusieurs d'entre vous, ce n'est pas pendant mon vol mais bien après le

vol, quand je pose les pieds (ou la bedaine) au sol. Et oui, pour moi

c'est vraiment la que je me sens le mieux et le plus heureux. Vous pouvez

ecouter ce petit extrait d'un atterissage il y a quelques années; (150K)

http://cild.com/ldrapeau/volibre/son/yessir.wav

Il est certain que la première fois que j'ai monté à 5000 pieds, j'ai

trouvé ca très impresionnant, mais qund je suis en l'air, on dirait que je

ne peut pas vraiment savourer à fond le moment avant que le vol soit

terminer. J'imagine qu'avec le temps, la pratique et la confiance, ce

sentiment finirait par s'estomper. Disons que j'ai plus de facilité à

tripper dans des situations de fin de journée calme et relaxe ou je suis

seul avec un ou deux pilotes. Par exemple comme dans cette photo ou l'on

voit Jean-Pierre Gagnon qui fait face au Mont St-Grégoire; (16K)

http://cild.com/ldrapeau/volibre/photo/137-02.jpg

Bon, pour terminer, voici quand même un des bons moments que j'ai connu.

C'était le 7 mai 1996, exceptionelement je donnais un "lift" à un copain de

vol Alexandre Arapoglou car sa voiture était en réparation. La journée

s'annonçait assez bonne, mais je n'étais pas pompé à bloc (genre "today is

the day" j'vais te clencher ca "full cross" ...), j'allais faire un vol

puis je verrais comment les choses iraient une fois en vol.

Après avoir volé presqu'une heure à la montagne (Mont Yamaska) j'ai

finalement accroché un thermique qui ma fait grimpé à 4780 pieds (au dessus

de l'attero). La j'ai commençé à réaliser et à me poser des questions;

"ouais c'est haut c'est froid - il y a 5-10 pilotes dans les parages - hum

est-ce que je pars?".

Je ne me rappelle pas en détail de mon raisonnement mais je décidais de

"partir" en direction de Acton Vale, même si le vent était plutot du

secteur N-N-O, je préferais ne pas m'aventurer dans les zones montagneuses

(la ou le vent m'aurais pousser - vers les environs du Mont Orford) de

crainte d'avoir de place (terrain plat) pour me poser. voir carte; (186K)

http://cild.com/ldrapeau/volibre/photo/carte.jpg

J'ai alors arrêté de tourner en rond puis me suis dirigé en "crabbant" vers

Acton Vale, pas plus de 5-10 minutes plus tard j'étais à moins de 2000

pieds et la je me disais; "Bon ben au moins j'aurai essayé - y'a un champ

la pis la route est pas trop loin..." puis beep-beep et ca remonte mais

vers 3000-3500 ca brassait pas mal, je me dit; "ca doit pas être un bon

thermique, et puis je dérive vers les montagnes, je suis mieux de remettre

le cap vers Acton Vale". Evidemment en laissant le thermique, ca

rebaissait j'étais à moins de 1500 pieds avec Acton Vale bien en vue, et

plusieurs champs disponibles pour m'atterir. Soudainement j'entends à la

radio "Ici VE2-QBD c'est Benoit, je suis à 8000' au dessus de Bromont -

tout va bien". Et puis la je me dit; "Caline les gars tire en maudit, je

me bat comme un défonçé pour survivre, je suis en train de litéralement

percer le bout de mon harnais tellement je pousse fort dedans et eux autres

ils se promènent tout bonnement à 8000' "tout va bien" - bon en tout cas la

c'est le temps de m'atterrir, le champ la bas semble ok..." Mais dans le

fond de moi même je me disais; "ben oui c'est sur - t'arrete de tourner dès

que ca monte trop haut ou que ca brasse un peu, pis en plus tu travaille

vent de coté, tant pis pour toi". Puis la radio reprends "Non, c'tune

joke, je suis atteri près de Bromont j'ai été flushé, plus rien après le

gros thermique"

OOPS - Ah bon! Je pris un grand respire, hum, ben finalement c'est pas si

mal, je suis à 1200, bon let's go, beep beep puis finalement je remontais

au plafond d'environ 3000' ou ca brassait puis je continuais dans la mème

direction. Après deux heures de vol (mais seulement un peu plus d'une

heure après avoir quitté la montagne) je me posais sur le terrain de Robert

Hariman à Ulverton, 57Km de mon départ. J'étais vraiment content, et je

réalisais a quel point il ventais très fort. J'étais sur que les pros

s'étais taper des 100 milles et plus par ses conditions, j'ai appelé au

club, et qui réponds? Mon ami Alexandre, à ma grande surprise j'apprends

qu'aucun autre pilote (excepté Benoit) a décidé de partir. Incroyable je

n'en revenais pas, le reste fut du vrai gateau, comme Alexandre n'avais pas

de voiture, il n'avait pas trop le choix que de venir me chercher avec mon

auto, et ainsi se termina un de mes très beaux vols.

Bonne saison à tous, LD.

Louis Drapeau

ldrapeau@cild.com

(514) 355-5666


Front de Libération aérienne du Québec