Histoire des Trottier au Canada

 
    Il arrive à Québec le 23 septembre 1646, avec sa femme, Catherine Loyseau, et ses cinq enfants vivants, Gilles, Julien, Antoine et Pierre, une fille baptisée Sainte, née en 1633, est décédée en France. Le cinquième fils, sixième enfant, est née au cours de la traversée. Le 27 septembre suivant, il est baptisé à Québec sous le nom de Jean-Baptiste.

Après son arrivée, l'ancêtre Gilles Trottier est appelé à diriger la métairie de Portneuf, sur la Seigneurie de Le Neuf Sieur de la Poterie. Il avait été convenu que Gilles Trottier devait défricher les terres de la Seigneurie de la Poterie, faire les blés en été, et scier les pins et sapins l'hiver. Trottier exploite cette métairie avec ses dépendances, maisons, terres labourables, prés, bois, le tout situé près de Québec.

Les Iroquois ayant déterré la hache de guerre, les bâtiments sont mis en cendres. En 1648, les Trottier sont rendus aux Trois-Rivières et deux ans plus tard, le 7 juin 1650, il recevait de M. d'Ailleboust une terre de quarante toises par vingt, voisine de celles d'Étienne Viens et de Guillaume Pépin.

Il revendit bientôt son bien, et passe au Cap-de-la-Madeleine, où il achète une terre le 24 novembre 1652.

Gilles Trotier décède âgé de près de 65 ans, le 10 mai 1655. Ses derniers jours furent assombris par une douloureuse épreuve. Gilles Trotier en effet avait appris que son fils aîné, Gilles, était tombé aux mains des Iroquois. 

Au cours des mois suivant, le 28 janvier 1656, sa veuve, Catherine Loyseau, est inhumée à son tour.

Celui qui tisse le lien de descendance dans cette généalogie, c'est le cinquième enfant, l'avant-dernier des fils. Pierre Trottier est né vers 1644, en France. Au recensement de 1666, il est âgé de 22 ans et, 23 ans l'année suivante.

Il épouse le 18 janvier 1663, à Laurent du Portail, aux Trois-Rivières, Suzanne Migaud, née vers 1645, d'origine inconnue.

Des dix enfants du couple, la troisième enfant, Catherine Trottier, née vers 1670, continue le lien par son mariage le 3 novembre 1683, avec Michel Lefebvre, né vers 1654, fils de l'ancêtre Pierre Lefebvre et de Jeanne Auneau.

Le patronyme Trottier désignait un trotteur, un garçon d'écurie, une course ou encore, celui qui exerçait la fonction de courrier. Les deux façons d'écrire ce nom Trotier ou Trottier sont encore en usage de nos jours.


 
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