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- Par le syndic Duchoud Chère concitoyennes, Chers concitoyens, Chers collègue de la Municipalité, Mesdames, Messieurs les représentants des autorités, Je tiens en premier lieu à remercier la voirie, qui a mis en place les bancs et les tables, l'Association de Tir de (votre ville ou villlage), qui vous aidera à vous sustenter, l'AJG (soit: l'Association des Jeunes Gymnastes), qui vous fera une démonstration à l'issue de cette allocution ainsi que la Fanfare et la Chorale de (votre ville ou villlage) Chère concitoyennes, Chers concitoyens, Chers collègue de la Municipalité, Mesdames, Messieurs les représentants des autorités, Au nom de Dieu tout puissant, au nom du Peuple vaudois (vaudois est un exemple, genevois ou valaisan peuvent convenir également)! A l'heure où la Suisse, notre Suisse, ne sait plus où elle va, A l'heure où les Suisses s'apprêtent à brûler leur passeport suite à une pièce de théâtre montée par des cousins de Pipilotti Rist, A l'heure où l'économie devient si globale qu'on n'y comprend plus rien, A l'heure où les phénomènes de migrations nous mènent à penser qu'on ne sait plus que penser, A l'heure où la Suisse rejoint l'O.N.U. soit: l'Organisation des Nations Unies, A l'heure où les rapports entre la Confédération, les cantons et les communes sont aussi flous que le mou qui sort du pressoir, Il me semble utile et néanmoins important de vous dire que nous gardons confiance. Le moral des troupes n'est certes pas au plus haut, mais il n'est pas au plus bas non plus. Mais il faut dire qu'il n'est pas facile d'y voir clair. Votre Municipalité s'y efforce et votre serviteur tiendra ses promesses, malgré les intempéries. Comme vous le savez, le canton fêtera son bicentenaire l'année prochaine. Bi - cen - te - naire: cela signifie 200 ans. C'est beaucoup et c'est peu à la fois. Disons qu'on peut voir les choses de plusieurs manières. C'est un peu comme le verre à moitié vide et à moitié plein. Pour ma part, je pencherais plutôt pour dire que c'est déjà pas mal. Peu d'entre nous y sont parvenus. Sans vouloir m'avancer sur le discours de l'année prochaine, je me limiterai à dire que si le canton vieillit comme le vin, alors on est plutôt sur la bonne voie. Difficile d'y voir clair, disais-je. Sans vouloir faire de la géopolitique , d'autres savent assez le faire à notre place, je dirais que les attentats du 11 septembre n'ont pas amélioré le moral des troupes. Je pense qu'il faut mettre de l'ordre, justement pour y voir plus clair. La globalisation rend les choses compliquées, certes. Mais il y a un moment où il faut savoir dire stop. Et je dis: STOP. Alors que faire? C'est bien là la question. Et je vous la retourne: que feriez-vous à ma place? Concrètement, je pense qu'il faut commencer par agir. Certes ne pas oublier de réfléchir, mais surtout agir. Alors agissons, chère concitoyennes, chers concitoyens, mes chers collègues de la Municipalité. Ayons ce courage et ayons le courage de le dire. Et tout ira mieux. Davel a osé: pourquoi pas nous? Vous me direz qu'il s'est fait couper la tête. C'est peut-être pas le meilleur exemple. Alors prenons Laharpe, Monod, le Général Guisan, notre cher et regretté Jean-Pascal. Eux ont gardé la tête sur les épaules! Faisons de même et tout ira mieux. Au nom de la Municipalité, je vous remercie. Vous pouvez vous sustenter et je vous invite à boire le verre de l'amitié. |