Monique Seka a fait son
entrée sur les pistes avec la sortie de l'album Missounwa en 1989.
Sa voix suave et la production sophistiquée de ces albums ont fait que son étoile
montait rapidement. Elle a pu démontrer que la Côte d'Ivoire était un pays
producteur du (afro-)zouk excellent qui n'a pas besoin de se cacher sur le plan international.
D'autres chanteuses ivoiriennes l'ont suivi dans cette spécialité ivoirienne, à
savoir Antoinette Allany, Awa Maiga,
Nayanka Bell et Mathey.
Pour son dernier album, Yélélé , Monique Seka avait choisi d'élargir
les styles musicaux: en plus de l'afro-zouk, il y a une version salsa de son chanson fétiche
Missounwa, une morceau en style mandingue, et une autre en Mapouka,
une danse du peuple "Avikam" de la région côtière. La mapouka est une danse
devenue populaire mais aussi dite pervertée. La presse ivoirienne l'avait critiquée
car c'est une danse assez provocateuse...
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