12° journée de Championnat.
FC AETOS - GRETZ SC : 2-4 (2-2)
Natsoukis (24°) T.Giannitsakis (29°) - (4°csc, 30°, 67°, 87°)
Ioannidis - Visvikis (C.Mavrommatis 57°), Besson, Chiarazzo, G.Mavrommatis (Sissiaridis 65°), S.Anger - Kefalas, Trabi, Touparlakis - Natsoukis (V.Detsis 57°), T.Giannitsakis. Ent : Mastorakis.
Passes Décisives : T.Giannitsakis (24°), Touparlakis (29°)
Avertissements : Besson (6°), Natsoukis (37°)
Vaincu à l'aller par 9-0 à Gretz, les grecs ont à coeur de prendre leur revanche devant leur public, venu moins nombreux que lors du match face à Bagnolet. C'est un tort, car l'Aigle va livrer un superbe combat face à l'ogre Gretzois et ne s'inclinera qu'à cause de son manque d'expérience. C'est la saison de l'apprentissage et nul doute que lors de matches semblables, l'Aetos saura désormais s'imposer.
Le début de match est très équilibré mais comme à son habitude, l'Aetos encaisse un but casquette qui le met en situation difficile. Sur une action confuse, G.Mavrommatis et Chiarazzo se gênent. Chiarazzo tente alors de dégager mais dévisse complètement et envoie le ballon dans le petit filet gauche, trompant Ioannidis (0-1). Malgré ce coup du sort, les grecs réagissent bien et s'appliquent dans l'espoir d'inverser la tendance.
La folie va bientôt gagner les rangs de l'Aigle. En effet, en l'espace de cinq minutes, alors que le match se jouait essentiellement au milieu de terrain, l'Aetos renverse le score. A la 24° minute, Visvikis concède une touche à trente-cinq mètres des buts adverses. Gretz remet en jeu, mais Visvikis se jette devant le destinataire du ballon et intercepte la touche dans les airs, prolongeant le ballon vers T.Giannitsakis quelques mètres devant lui. T.Giannitsakis centre instantanément devant les buts où Natsoukis, au point de pénalty, smashe sa tête dans le petit filet gauche (1-1).
Aussitôt, l'équipe grec de la capitale prend les commandes en inscrivant un second but. Touparlakis transmet le ballon à T. Giannitsakis qui traîne aux abords de la surface sur la droite. Ce dernier, esseulé, prend son temps pour ajuster un lob magnifique et envoyer ses coéquipiers au septième ciel (2-1). Malheureusement, la joie sera de courte durée puisque sur l'engagement Gretz remet les pendules à l'heure.
Une incompréhension entre S.Anger et Visvikis conduit Visvikis a céder un corner côté gauche. L'arbitre interrompt le match pour demander à Besson de sortir afin de refaire son lacet et, tandis que Besson quitte le terrain et sans que l'arbitre n'ait signifié au tireur de corner gretzois de reprendre la partie, ce dernier botte le ballon au deuxième poteau où un attaquant naturellement esseulé peut reprendre de volée. S.Anger détourne le ballon mais ne l'empêche pas de terminer au fond des filets. Les joueurs d'Aetos sont abasourdis : ils ne jouaient pas et Gretz a égalisé (2-2).
Pendant le dernier quart d'heure, les actions se font rares, les deux équipes se maîtrisant en milieu de terrain. Finalement, les grecs manquent le coche à la 45° minute, Touparlakis tirant dans un angle impossible sur l'extérieur du poteau droit A la pause, le score est nul et désavantage une équipe de l'Aetos très vaillante. Gretz est aux abois, une défaite ou un nul pourrait coûter la montée en PH. Preuve de leur crainte, les gretzois ont fait remplacer un de leur défenseur au dessous du lot par un autre juste après le deuxième but grec.
La deuxième période commence bien pour l'Aetos qui est immédiatement entré dans le match. A la 47° minute, les grecs obtiennent un coup franc dans l'axe à vingt-sept mètres des buts. Visvikis décale le ballon pour Touparlakis dont la frappe puissante en lucarne droite est détournée en corner par le gardien au prix d'une magnifique claquette. Quatre minutes plus tard, Besson, aux dix-huit mètres, expédie une grosse volée du gauche juste au-dessus de la transversale.
L'Aigle domine mais le troisième but ne vient pas. A la 67° minute, ce que d'aucun redoutait se produit : Gretz prend la tête en concluant une contre-attaque axiale, alors que les joueurs de l'Aetos s'étaient installés dans la partie de terrain adverse depuis déjà quelques minutes. Sur un ballon en profondeur, un attaquant adverse part au but, au coude à coude avec Sissiaridis qui, trop naïf, hésite à commettre la faute. Mal lui en prend, l'attaquant gretzois finit par s'échapper et peut affronter Ioannidis en duel, le trompant d'un tir placé dans le petit filet gauche (2-3).
Les dix minutes qui suivent ne sont que pure folie, l'Aetos jouant très brouillonnement mais avec tant de coeur et de hargne que Gretz se retrouve coincé dans son camp à essuyer les coups de boutoir de la formation héllène. A la 70° minute, Sissiaridis, aux dix-huit mètres, tire violemment à ras de terre. Le ballon passe d'un rien à gauche du cadre. A la 74° miunte, les grecs obtiennent un coup franc à vingt-deux mètres, légèrement excentré sur la gauche. Touparlakis le tire en pleine lucarne droite mais le gardien détourne à nouveau en corner d'une impressionnante claquette. Enfin, à la 77° minute, V.Detsis transperce toute la défense adverse, entrant dans la surface de réparation légèrement excentré à gauche, devance la sortie du gardien et redresse le ballon devant le but pour T.Giannitsakis, posté au deuxième poteau à six mètres des buts. Ce dernier frappe de demi-volée avec une grande violence en direction des buts vides. Le ballon s'écrase sur le poteau droit et sort en sortie de but.
L'Aetos ne parvient pas à égaliser malgré ces occasions énormes et le match se conclue cruellement avec un quatrième but en contre-attaque à trois minutes de la fin. Ioannidis remporte pourtant son duel avec l'attaquant adverse, repoussant dans son plongeon le tir de l'adversaire, mais le ballon ricoche sur le joueur de Gretz, tout heureux de le voir rouler lentement dans le petit filet gauche (2-4).
Quelques instants après, l'arbitre siffle la fin du match sur une défaite dure à avaler pour des grecs combatifs et vaillants qui méritaient largement le match nul et sans doute mieux encore, Gretz ayant inscrits quatre buts chanceux. Peut-être trop tendre, certainement trop inexpérimenté, le FC Aetos s'incline pour la deuxième fois de la saison à domicile, mais cette fois, avec les honneurs.