6° journée du Championnat.
PEROU - FC AETOS : 5-1 (2-1)
(4°, 19°, 51°, 63°, 75°) - Visvikis (34°)
Ioannidis - C.Mavrommatis (Baudoin 46°), Besson, Chiarazzo, S.Anger - Visvikis, G.Mavrommatis (Trabi 22°), T.Giannitsakis, Natsoukis (G.Giannitsakis 64°), Touparlakis - Potsolidis. Ent : Mastorakis.
Passe décisive : Potsolidis (34°)
Avertissement : C.Mavrommatis (40°)
Sur une pelouse gorgée d'eau face à des grecs timorés, les péruviens n'ont pas eu trop de mal à s'assurer la victoire, en particulier grâce à un bon début de seconde période. Les grecs n'étaient pas armés pour ce match, possédant la plupart des chaussures destinées à jouer sur terrain plat (stabilisé ou synthétique). Malgré ce désavantage, la première période aurait pu tourner en leur faveur, avc un peu de réussite et sans une erreur tragique de l'arbitre de la rencontre.
La première demi-heure est totalement à l'avantage des péruviens qui font valoir une technique de balle irréprochable. Leurs feintes désorientent des grecs moins habiles et peu en confiance depuis le début de saison. Logiquement, l'adversiare fait la différence en inscrivant deux buts en un quart d'heure (4°, 19°). A
2-0, l'Aetos sauve les meubles tant les occasions adverses ont été nombreuses.
Finalement, ils rentrent enfin dans leur match pour le dernir quart d'heure de la première période, haussant considérablement leur niveau de jeu et poussant les sud américains dans leurs derniers retranchements. L'Aetos réduit le score à la 34° minute grâce à un but magnifique de Visvikis. Touaprlakis adresse un long ballon à l'entrée de la surface de réparation que Potsolidis détourne aériennement vers sa gauche, où Visvikis attend la balle. ce dernier amortit de lapoitrine et enchaîne une frappe monumentale en pleine lucarne gauche, laissant le gardien adverse immobile.
Galvanisé par ce but, les grecs se ruent à l'attaque et manquent par deux fois d'égaliser. D'abord, à la 37° minute, quand sur un centre venu de la gauche, un défenseur adverse bloque volontairement le ballon de la main, alors que plusieurs grecs l'attendaient au coeur de la surface. Le pénalty pourtant flagrant n'est pas accordé par l'arbitre. Puis, à la 44° minute, Potsolidis lance Touparlakis en profondeur d'une belle talonnade. Celui-ci entre dans la surface de réparation par la droite et adresse une frape croisée à ras de terre que le gardien va chercher dans son soupirail gauche d'une improbable claquette en corner.
A la pause, les grecs sont menés 2-1 et peuvent regretter leurs erreurs autant que se plaindre de l'arbitrage. Alors que le match s'est équilibré et que l'on peut espérer un retour de l'Aetos, Perou va se charger de régler la recontre. A la reprise (51°), il marquent un troisième but au terme d'une contre-attaque bien menée. L'Aetos pour autant ne flanchit pas et tente de relancer la partie. A la 55° minute, sur un long coup franc de S.Anger, Touparlakis hérite du ballon sur la gauche et croise une frappe qui heurte la base du montant droit avant de sortir du champ de jeu. Cinq minutes plus tard, Touparlakis enroule une somptueuse frappe de vingt-cinq mètres au ras de la lucarne droite. Aetos ne parvenant pas à marquer, Perou prend la relève et inscrit le but du 4-1, à la 63° minute, sonnant le glas des éspérances grecques.
Après ce but, les grecs, sonnés, baissent de pied et laissent le monopole du jeu à leurs adversaires. Excepté, une frappe dévissée de G.Giannitsakis, alors esseulé à gauche (72°), l'Aigle ne se montre guère dangereux. A la 75° minute, les péruviens ajoutent même un cinquième but, plongeant l'Aetos au fond du trou. Puis, dans les dix dernières minutes, les grecs ont un sursaut d'orgueil tandis que Perou, ayant assuré son succès, se contente de faire tourner le ballon.
A la 80°, T.Giannitsakis profite de contres favorables à Potsolidis puis à Touparlakis pour se retrouver seul à six mètres des buts, mais il dévisse complètement son placé du gauche, l'expédiant largement à gauche des buts. A la 84° minute, Trabi passe à visvikis dans l'axe qui dévie légèrement à sa droite pour Potsolidis. Ce dernier ne comprend pas l'appel, mais un défenseur dégage en catastrophe sur Potsolidis. Le ballon revient dans les pieds de Visvikis qui frappe instantanément des dix-huit mètres, à gauche des buts péruviens. Enfin, à deux minutes du coup de sifflet final, le gardien de Perou va réussir un nouveau petit miracle. Touaprlakis, excentré à gauche, à huit mètres des buts, expédie un missile en lucarne gauche, mais le portier adverse détourne le ballon au prix d'une miraculeuse claquette.
Perou s'impose sur un score sévère, mais les grecs payent leur début calamiteux et leur manque de réussite lors d'occasions "immanquables", alors que leurs adversaires ont livré une seconde mi-temps sérieuse, inscrivant trois buts, sans pour autant s'être montrés supérieurs. L'Aetos est en train d'apprendre...