ðHgeocities.com/fcaetos/perou24.htmlgeocities.com/fcaetos/perou24.htmlelayedxJŽÕJÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÈÀ+„´$OKtext/htmlàœgó´$ÿÿÿÿb‰.HFri, 27 Jun 2003 14:50:41 GMTMozilla/4.5 (compatible; HTTrack 3.0x; Windows 98)en, *JŽÕJ´$ perou24
Samedi 24 Mai 2003, au Stade des Docteurs Déjerine, Porte de Montreuil.
18° et dernière journée du Championnat.

FC AETOS - PEROU UNI : 2-4 (1-1)
T.Giannitsakis (39°) Touparlakis (50°) - (19°sp, 46°, 75°, 85°)

Paparas (Ioannidis 46°) - Sissiaridis, G.Mavrommatis (C.Mavrommatis 46°), Chiarazzo, S.Anger - Papadopoulos, Visvikis, Kefalas - Touparlakis, Trabi (Natsoukis 46°), T.Giannitsakis. Ent : Mastorakis.

Passes décisives : Touparlakis (39°) Natsoukis (50°)
SI PRES

Si près du but! Si près de la sixième marche du Championnat!Si près d'une place qui aurait été un beau cadeau pour un club qui stagnait au fin fond du classement il y a à peine six mois! Il fallait prendre deux points, un nul suffisait. Par deux fois, le FC Aetos, en élevant son niveau de jeu et réalisant une prestation de bonne facture, a effleuré cette ultime récompense en revenant au score à 1-1 puis à 2-2 mais s'est finalement incliné face à un adversaire développant un jeu tecnique de qualité mais surtout plus réaliste.

On est en droit de se demander si l'éthique du sport a été respectée dans cette rencontre. Car il est pratique-ment certain qu'un joueur de Perou n'aurait pas dû jouer. Suspendu pour deux ans pour comportement anti-sportif, ce joueur, portant le n°10, allait être l'artisan de la victoire de son équipe. Rentré bizarrement après dix minutes de jeu à la place d'un coéquipier, il se met en évidence dans le jeu par une remarquable technique de balle, il est à l'origine du second but et marque les deux derniers. Que cela serve de leçon au club grec. Un contrôle de licence n'aurait peut-être pas été d'une inutilité.

Dès le coup de sifflet de l'arbitre, le FC Aetos prenait le match à son compte et se créait une occasion à la deuxième minute de jeu. Sur un mauvais dégagement de la défense adverse, Visvikis pouvait tenter une volée à l'entrée des seize mètres mais le ballon partait trop lentement pour inquiéter le gardien. A la 5° minute, l'Aigle développait une belle combinaison. A la conclusion, T.Giannitsakis dévissait légèrment son tir qui rasait toutefois la base du montant droit. Mais la plus grosse occasion de ce début de match revenait à Visvikis à la 12° minute. Sur une passe en retrait de T.Giannitsakis, il crochetait un défenseur et frappait violemment des dix-huit mètres sur la barre transversale, juste au-dessus de la lucarne gauche.

De son côté, Perou développait un jeu fait de petites passes et de mouvements et mettait la défense du FC Aetos en péril mais sans réellement se créer d'occasions de but. Suite à une fausse touche effectuée sur le flanc gauche de l'attaque des péruviens, un défenseur grec faisait une faute sur son adversaire. Le coup franc qui s'ensuivait aboutissait à un cafouillage dans la surface. Touparlakis récupérait le ballon mais n parvnait pas à se l'embarquer vers l'avant ce qui profitait à l'attaquant de Perou qui s'en emparait aux quatorze mètres. Touparlakis le fauchait concédant un pénalty justifié que le numéro 11 tirait avec adresse à mi-hauteur dans le petit filet droit (0-1).

Malgré ce but qui faisait mal, les locaux restaient concentrés dans leur rencontre et se créaient une nouvelle occasion de but dans la minute suivante. Kefalas concluait un beau mouvement collectif par un tir malheureusement dévissé à droite des buts. Cependant les grecs étaient recompensés à la 39° minute. Touparlakis, sur la droite, centrait au coeur de la défense pour T.Giannitsakis qui amortissait de la poitrine avant de croiser une frappe du gauche. Le ballon passait sous le ventre du gardien (1-1). Et l'arbitre pouvait siffler la mi-temps sur ce score de parité, somme toute logique.

Le début de la seconde période était calamiteux pour le FC Aetos. Endormi, il ne pouvait qu'être spectateur sur un magnifique mouvement péruvien, combinant des phases de une-deux et des remises en une touche de balle. Le numéro 11 partait seul au but et, aux abords de la surface de réparation, lobait Ioannidis qui sortait bien mais interrompait sa course sur la ligne des seize mètres (1-2). Le FC Aetos allait revenir au score mais, cette fois, sa réaction était immédiate. Quatre minutes seulement après le second but péruvien, Natsoukis transmettait le ballon devant lui à Touparlakis. Ce dernier, en situation idéale dans la surface, ne manquait pas l'occasion d'égaliser d'une petite pichenette (2-2).

Les occasions devenaient rares et le score n'évoluait plus jusqu'à la 75° minute. Perou profitait d'une perte de balle de Touparlakis à trente-cinq mètres de ses cages. Le numéro 10 récupérait le ballon, mystifiait S.Anger et battait Ioannidis de près d'un tir à ras de terre (2-3). Le FC Aetos sentait que la recontre était en train de lui échapper mais ne se désunissait pas en cette fin de partie et répondait par une occasion énorme sur laquelle Perou pouvait remercier son gardien, auteur d'une parade exceptionnelle. Kefalas semait la panique dans la surface de réparation et passait à T.Giannitsakis dont le tir à bout portant était repoussé par le gardien péruvien. Touparlakis suivait mais expédiait sa reprise du gauche dans les nuages.

Et comme si la défaite n'était pas assez douloureuse ainsi, les visiteurs ajoutaient un quatrième but à la 85° minute. Le meneur de jeu de Perou héritait d'un coup franc à dix-huit mètres dans l'axe et exécutait la sentence en plaçant le ballon sous la barre transversale (2-4). L'Aigle, abattu, se créait tout de même une dernière occasion à la 88° minute en obtenant un coup franc à vingt-six mètres des buts, légèrement excentré sur la gauche. Visvikis tirait un missile dont la trajectoire filait vers le petit filet droit à mi-hauteur. Un défenseur adverse détournait très légèrement le ballon de la hanche, suffisamment toutefois pour décadrer le ballon qui rasait finalement le montant droit.

La défaite était amère, mais n'effacera pas une saison qui se sera finalement bien terminée. Et pourtant peu de personnes auraient parié sur le FC Aetos en début de saison! Et pour cause : enchaînant les contre-performances et les défaites souvent soldées par des résultats fleuves, on ne donnait pas cher de cette équipe en manque de talent, de créativité et d'organisation. A force de travail, de persévérance et d'abnégation, le club grec relevait la tête et devenait six mois plus tard une équipe plus compétitive, se permettant de tenir tête à des équipes de haut de classement telles que Gretz et Perou, et même de battre le leader du moment. La saison prochaine, le FC Aetos pourra être ambitieux!
Retour aux résultats