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Samedi 17 Mai 2003, au Stade des Docteurs Déjerine, Porte de Montreuil.
Match amical.

FC AETOS - PHIL GARNIER : 2-1 (1-0)
T.Giannitsakis (15°, 61°) - (54°)

C.Mavrommatis - Baudoin, Sissiaridis, Chiarazzo, G.Anger (Arbutina 60°) - G.Mavrommatis, Visvikis, Arbutina (Zissis 30°; G.Giannitsakis 60°), Besson, Touparlakis - T.Giannitsakis. Ent : Mastorakis.

Passes décisives : Arbutina (15°), G.Giannitsakis (61°)
LE FC AETOS GAGNE SANS LES HONNEURS

Après la lourde défaite de la semaine passée en championnat, le FC Aetos se devait de reprendre des couleurs dans un match amical l'opposant à Phil Garnier. Actuellement pointé en cinquième position de la poule D de la Première Division du  Critérium du Samedi, l'équipe visiteuse se présentait comme un adversaire de qualité. Mais le match allait être à sens unique. LE FC Aetos bafouillait son football mais assurait l'essentiel en s'imposant 2-1 face à une équipe adversaire étonnamment faible.

La victoire a cela de bien qu'elle engendre toujours la confiance. Même si le club grec n'a pas pratiqué un football propre et bien huilé, il a quand même gagné et ses valeurs de coeur et de mental ont encore été mises à jour. Rejoint au score à l'heure de jeu sur un but largement évitable,  l'Aigle n'a pas abdiqué et a su se reprendre pour aller chercher cette victoire méritée.

Méritée bien évidemment car le FC Aetos a largement dominé la rencontre et s'est procuré d'innombrables occasions de but. Très peu inquiétés défensivement et quasiment installés dans le camp adverse, les locaux ont rapidement pris l'avantage après un quart d'heure de jeu quand T. Giannitsakis, lancé en profondeur par Arbutina, venait battre le gardien d'un tir croisé dans le petit filet gauche (1-0). Et on croyait que le club grec n'allait faire qu'une bouchée de son adversaire du jour. Mais, rééditant en partie sa prestation de la semaine précédente, l'Aigle développait un jeu imprécis ponctué d'un énorme déchet technique, notamment durant la seconde demi-heure, et même si la possession du ballon était exclusivement grecque, le score n'évoluait plus.

Le FC Aetos conservait ce maigre avantage jusqu'à la 54° minute. Sur une passe en retrait mal jouée par Chiarazzo, C.Mavrommatis qui s'était fort bien acquittée de sa tâche jusqu'à présent au poste inhabituel de gardien, voyait son dégagement au pied détourné par le dos de l'attaquant de Phil Garnier. Le ballon roulaient dans les filets vides (1-1). Les visiteurs revenaient au score sans avoir été réellement dangereux sur l'ensemble du match.

Dès le début de la troisième période (le match se disputait en trois périodes de 30 minutes), les locaux allaient retrouver le chemin des buts. A la 61° minute, un beau mouvement mené par les frères Giannitsakis permettait à T.Giannitsakis, bien qu'excentré à droite des buts, de tenter une demi-volée difficile qui finissait dans le petit filet gauche (2-1).

Le score n'allait plus bouger jusqu'au coup de sifflet final malgré les nombreuses tentatives de but. A la 66° minute, Visvikis récupérait le ballon à gauche du rond central et s'enfonçait dans l'axe jusqu'à l'hémicycle de la surface de réparation. Il fixait le défenseur central et décalait G.Giannitsakis à droite. Ce dernier contrôlait le ballon puis frappait au but dans une position idéale mais malheureusement son tir passait à droite du cadre. A la 75° minute, Baudoin tentait une frappe lointaine qui passait à droite du cadre. A la 82° minute, Visvikis, sur la droite, centrait dans la surface de réparation. Un défenseur de Phil Garnier dégageait de la tête sur G.Giannitsakis qui remettait devant les buts. T.Giannitsakis se jettait mais arrivait trop tard pour prolonger le ballon dans les buts. Mais la plus belle occasion de cette fin de rencontre était à mettre à l'actif de G.Mavrommatis. A la 86° minute, ce dernier tentait une frappe violente des vingt-deux mètres, mais le ballon rasait la barre transversale.

Le score aurait pu être bien plus lourd vu la domination du club grec pendant toute la rencontre. Mais la manière aura fait défaut aux locaux. Le FC Aetos a gagné sans gloire, l'essentiel est assuré et, quelle que soit la manière, comme la victoire serait belle la semaine prochaine.
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