Mes mains
(Gilbert Bécaud)
(paroles de Pierre Délanoë)


Mes mains
Dessinent dans le soir
La forme d'un espoir
Qui ressemble à ton corps

Mes mains
Quand elles tremblent de fièvre
C'est de nos amours brèves
Qu'elles se souviennent encore

Mes mains
Caressent dans leurs doigts 
Des riens venant de toi
Cherchant un peu de joie

Mes mains
Se tendent en prière 
Vers ton ombre légère
Disparue dans la nuit

Mes mains
Elles t'aiment à la folie 
D'un amour infini
Elles t'aiment pour la vie

As-tu déjà effacé ce passé qui m'obsède? 
As-tu déjà oublié que ces mains ont tout donné?

Mes mains
Qui voudraient caresser 
Un jour seront lassées
D'attendre ton retour

Mes mains
Elles iront te chercher 
Là où tu t'es cachée
Avec un autre amour

Mes mains
Méprisant les prières 
Trembleront de colère
Et je n'y pourrai rien

Mes mains
Pour toujours dans la nuit
Emporteront ta vie
Mais puisque tu le sais

Reviens
Et tout comme autrefois
Elles frémiront pour toi
Dans la joie retrouvée

Reviens
Ne les repousse pas
Ces mains tendues vers toi
Et donne-leur tes mains


Merci à Kees van Veen pour ce texte.
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