La bicyclette
(Yves Montand)
(paroles de Pierre Barouh)


Quand on partait de bon matin    
Quand on partait sur les chemins
A bicyclette
Nous étions quelques bons copains    
Y'avait Fernand y'avait Firmin   
Y'avait Francis et Sébastien    
Et puis Paulette    

On était tous amoureux d'elle    
On se sentait pousser des ailes   
A bicyclette    
Sur les petits chemins de terre    
On a souvent vécu l'enfer    
Pour ne pas mettre pied à terre    
Devant Paulette
     
Faut dire qu'elle y mettait du coeur    
C'était la fille du facteur   
A bicyclette    
Et depuis qu'elle avait huit ans    
Elle avait fait en le suivant   
Tous les chemins environnants    
A bicyclette    

Quand on approchait la rivière    
On déposait dans les fougères   
Nos bicyclettes    
Puis on se roulait dans les champs   
Faisant naître un bouquet changeant    
De sauterelles, de papillons   
Et de rainettes
     
Quand le soleil à l'horizon    
Profilait sur tous les buissons    
Nos silhouettes
On revenait fourbus contents    
Le coeur un peu vague pourtant    
De n'être pas seul un instant   
Avec Paulette    

Prendre furtivement sa main   
Oublier un peu les copains   
La bicyclette
On se disait c'est pour demain   
J'oserai, j'oserai demain    
Quand on ira sur les chemins    
A bicyclette


Merci à Henri Oppenheim pour ce texte.
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