Elaine Amyot

Elaine Amyot est une artiste qui utilise des techniques mixtes - aux pochoirs, pastel gras, collages, et des assemblages à partir d’objets trouvés - souvent trouvés dans la nature. Son oeuvre prend souvent la forme d’icônes, d’objets de contemplation qui ouvrent sur l’intérieur et où le spectateur puise. Elle est membre fondatrice de la Galerie Sans Nom et de la Galerie 12, Centre Culturel Aberdeen. Elle est aussi membre de l’AAAPNB et de CARFAC, le Front des artistes canadiens. Elle a donne des ateliers de creation mandalas, souvent suivis d’expositions qu’elle organise. En 1990 elle a reçu une médaille de la ville de Moncton pour ses services exceptionnels rendus à la collectivité. Sa vie d’artiste fut représenteé dans le programme Trajectoire (SRC.RDI) en novembre, 1996. A l’été 2000 elle a coordonnée Présence27, une exposition-installation de femmes-artistes acadiennes, à la Galerie d’art de l’Université de Moncton. Elaine Amyot est artiste participante dans la série Artiste dans l’âme et aussi dans l’émission hebdomadaire Palmarès.



Georgette Bourgeois


© Maurice Henri

Georgette Bourgeois 506-384-2491
1-888-560-5500
bourgge1@hotmail.com
www.georgettebourgeois.com

Ma démarche artistique est un processus de recherche personnelle qui m’identifie comme femme acadienne moderne. L’Acadie suscite en moi un mouvement clair et chaleureux qui représente notre passé, notre présent et notre futur. Dans mes toiles, j’essaye d’intégrer et capturer des symboles de ce mouvement acadien en utilisant des métaphores. La lumière, toujours existante dans mes créations, reflète la force et la vitalité de ce peuple acadien.

J’ai grandi dans une famille où mon père, Thomas Bourgeois, était photographe professionnel et ma mère, Anna (Bourque) Bourgeois était artiste peintre et pianiste. Ils avaient tous les deux une âme d’artiste. J’ai développé très jeune le goût pour l’art. Comme famille, nous vivions avec mes grands-parents maternels, Zacharie Bourque et Odile (Dupuis) Bourque. Mes grands-parents m’ont aidée à mieux comprendre et saisir le passé collectif de notre Acadie.

J’ai souvent voulu explorer la photographie par amour du métier de mon père, mais je n’aimais pas le côté technique des appareils. J’aimais seulement les angles, l’éclairage et la magie de l’image qu’offre la photo qui apparaissait devant mes yeux. Je préférais le pinceau et les peintures à l’huile de ma mère. Maintenant, je crée avec grand amour, à la manière d’un photographe, mais j’ai le sentiment d’aller plus loin qu’un photographe en créant des œuvres de nature figurative ayant parfois un côté abstrait. Mes oeuvres peuvent être super réalistes ou il peut y avoir plusieurs toiles superposées l’une sur l’autre pour donner l’illusion d’une photo qui se développe dans une chambre noire, passant de floue à nette ou de réaliste à abstraite.

Diplômée de l’Université de Moncton avec B.Ed., B.E.Ed majeure en arts visuels
2005-Artiste en résidence au Pays de la Sagouine
2004-Dans le cadre du 400e de l’Acadie, une de cinq artistes canadiens ainsi qu’un auteur et une conteuse qui ont été choisis pour faire de la création dans le cadre du Symposium et du colloque DÉPLACEMENT qui a eu lieu à l’Université de Poitiers, Poitiers, France
2002-2004 Créatrice de la série La chaleureuse brise acadienne pour Le Pays de la Sagouine
1983-1991 Créatrice des 29 tableaux de la série Village historique acadien
1967-2000 Enseignement en arts visuels, français et immersion au Nouveau-Brunswick
Vingtaines d’expositions en solo ainsi que plusieurs expositions collectives au Canada et en France

Mes œuvres se trouvent partout au Canada, en France, en Afrique, et aux États Unis.



Herménégilde Chiasson


© Maurice Henri

Né en 1946 à St-Simon au Nouveau-Brunswick, il est l'un des principaux artisans de la modernité acadienne. Comme formation, il détient entre autres un doctorat de la Sorbonne, un diplôme de l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris et une maîtrise en Beaux-Arts de l'Université de New York. Il a été chargé de cours à l'Université de Moncton, recherchiste, journaliste et réalisateur à Radio-Canada, avant de devenir réalisateur au cinéma en 1985.

Écrivain, il a publié une dizaine de livres échelonnés de 1972 à 2000. Parmi ceux-ci Mourir à Scoudouc, Vous, Existences, Climats, Conversations ( prix du Gouverneur-général en poésie, 1999) et Brunante. Au théâtre, il est l'auteur d'une trentaine de textes dont Atarelle et les Pakmaniens, Cap-Enragé, La Vie est un rêve, Aliénor, Laurie ou la vie de galerie et Pour une fois. Il a aussi travaillé comme scénographe et graphiste pour de nombreux organismes et associations. Au cinéma, il a réalisé une quinzaine de films dont Toutes les photos finissent par se ressembler, Le Grand Jack, Robichaud, Les Années Noires, Épopée (grand prix du documentaire TV5 au Festival de Namur) et Photographies. En arts visuels, il a produit une vingtaine d'expositions solos et participé à une centaine d'expositions de groupe. Il est représenté dans plusieurs collections publiques et privées.

Il a reçu des bourses, récompenses et prix d'excellence pour son travail et son implication dans le milieu. Au nombre de celles-ci, le Gouvernement français l'a fait Chevalier des Arts et Lettres et le Gouvernement du Québec lui a accordé l'Ordre des Francophones d'Amérique. L'Université de Moncton lui a décerné un doctorat honorifique en littérature, le Nouveau-Brunswick lui a octroyé son Prix d'Excellence en cinéma et il a reçu à deux reprises le Prix France-Acadie. Il a fait partie du Conseil exécutif du Conseil des Arts du Canada, a été président de l'Association acadienne des artistes professionnel.le.s du Nouveau-Brunswick et est président du Centre culturel Aberdeen. Il a été président-fondateur des Éditions Perce-Neige et des Productions du Phare-Est.



Georges Goguen


© Maurice Henri

J’insiste de me servir de rebut, d’éléments trouvés, matériaux destinés à la poubelle pour la construction de mes œuvres. Ces retrouvailles avec leurs formes uniques deviennent des hiéroglyphes, des symboles d’aujourd’hui

Georges Goguen exploite des techniques mixtes. Ses œuvres récentes sont des collages d’objets trouvés. Ses peintures intègrent des matières trouvées à partir desquelles il forme les images de figures humaines. Artiste de longue date, promoteurs des beaux-arts et artiste graphiste à Radio-Canada à Moncton, il a établi et géré la minigalerie d’art de Radio-Canada qui a plus tard pris son nom en son honneur. Il a exposé à la Galerie de Moncton, à la galerie de la Ville de Dieppe et à la Bibliothèque publique de Moncton. La galerie d’art de l’Université de Moncton a également présenté une rétrospective de ses œuvres depuis 40 ans.



Joan Gregory

C’est par pur plaisir que je peins. Je m’inquiète peu du produit final. L’esprit tranquille, je me rends disponible à mon sujet ou ma vision et je laisse apparaître mon œuvre. Chaque toile est une création exclusive, unique, tirée d’un moment unique et particulier. C'est une leçon d'humilité. C’est super.



Maurice Henri


© Rachelle Richard-Leger

À chaque instant de la journée, notre œil se comporte comme un appareil photo. Malheureusement, les images enregistrées provisoirement sont vites oubliées et se perdent. Il est toutefois possible que certaines d'entre elles s'accrochent un peu plus longtemps que d'autres, comme des parcelles de soleil.
Mon objectif, comme photographe, c’est de permettre au spectateur de prendre un moment de réflexion, une pause, de goûter une paix profonde, d’admirer la beauté d’un paysage. J’adore la nature : ses couleurs et sa beauté m’émeuvent profondément.
Dans mon travail, j’essaie avant tout de capturer l’essence de chaque instant dans une seule photo. À mon avis, on peut retrouver les œuvres d’art les plus fascinantes dans notre environnement immédiat. L’œuvre la plus simple est la plus pure, celle qui ne requiert aucune modification ou embellissement. Mon travail consiste à capturer sa beauté.

Née le 10 octobre 1957, je suis originaire de Moncton au Nouveau-Brunswick. J’ai vécu dans toutes les provinces atlantiques où j’ai été inspiré par les beautés rebelles de leur paysage. J’ai consacré une grande partie de ma vie à recenser ces images uniques et inoubliables de la vie près du littoral. Mon œuvre reflète mon affection marquée pour la majesté des paysages.
Depuis 1989, je fais des photos d’archives, des photos commerciales et des photographies de personnes. Je suis également l’animateur et le producteur de l’émission de télévision FOTO qui présente des entrevues avec des photographes célèbres de même que des segments éducatifs.
Les cours d’apprentissage de la photographie que je donne depuis 1992 me permettent de partager mes connaissances avec d’autres passionnés et de leur transmettre ma vision du monde de la photo.



Lars Larsen

Artiste et naturaliste de renommée, Lars Larsen est décédé à la suite d’une brève maladie à l’âge de 65 ans. Après avoir reçu une formation au Royal Academy of Fine Arts à Copenhagen, il a consacré plus de 40 ans à peindre des régions sauvages du Canada, ainsi que la faune et la flore. Il a également collaboré à divers projets avec Ducks Unlimited, la Fédération du saumon Atlantique, la Ontario Federation of Anglers and Hunters, la Fédération de la faune du Nouveau-Brunswick et le Fonds de fiducie de la faune du Nouveau-Brunswick.

Après une vie entière de travail, il s’est taillé une réputation internationale. En 1992, avec son épouse Michelle Harvey, Lars Larsen a fondé Studio on the Marsh pour mettre en valeur ses œuvres et encourager les artistes et les artisans locaux. Cette entreprise existe toujours, et ses œuvres originales sont en exposition. On peut également en acheter des reproductions.



Jeanne LeBlanc-Mullin


© Maurice Henri

Titre de l’oeuvre: Réflexion

Date et lieu de l’oeuvre:

J’ai commencé cette œuvre en France lors d’un échange franco-acadien en septembre 2005 et je l’ai terminé à mon arrivée au Canada en octobre 2005.

Démarche artistique :

La nature est la source d’inspiration de mon art. Au début, je peignais surtout des paysages figuratifs, mais en observant de plus près mes sujets, j’ai réalisé que c’était le dynamisme intérieur du monde naturel qui m’attirait.
Ma démarche artistique découle de l’idée qu’une vue complète de l’univers peut être retrouvée dans de petits fragments de réalité.
Mes sujets préférés sont un peu comme les jardins japonais. Ils illustrent mes croyances que dans la vie, comme dans l’art, nous avons besoin de ‘plus de moins’. Il est relativement facile de plonger dans le bruit et l’action, par contre, il est beaucoup plus difficile de trouver la tranquillité et la contemplation.



Hal Killam

Hal Killam a grandi à Moncton, N B. Après avoir reçu un diplôme de la Mount Allison University, il travaille brièvement pour le ministère fédéral de la justice comme agent de gestion des cas. Par la suite, il travaille pour Imperial Life où il demeure jusqu’en 1985, date où il prend en mains la franchise Money Concepts à Saint John. Aujourd’hui, il continue d’y travailler avec sa fille Kim Killam Brown comme présidente.

En 1985, Hal choisit la photo comme passe-temps sérieux; depuis ce temps, la photo est devenue une source d’apprentissage et d’engouement. Durant les années subséquentes, Hal participe à de nombreux ateliers et conférences, dont le cours de photo de Freeman Patterson à Shampers Bluff. Il est membre de l’Association canadienne de l’art photographique et a participé à leur compétition/exposition annuelle.

Hal est membre et président sortant du Fundy Camera Club. Il a montré ses photos dans des expositions de groupe et a aussi fait une exposition à deux avec sa femme, Carolyn, qui est peintre. Ses photos ont reçu des prix lors de concours de Tourisme Nouveau Brunswick et se retrouvent dans des collections privées et d’entreprise à travers le Canada.

Même s’il fait surtout de la photo dans les provinces de l’Atlantique et sur le littoral de la côte Est des États-Unis, des voyages lui ont permis de photographier des images partout en Amérique du nord, dans les Caraïbes, ainsi que certaines régions d’Europe. En regardant ses photos, on comprend le plaisir qu’il ressent en croquant sur pellicule le monde qui l’entoure. Il espère que son exposition au Saint John Arts Centre lui permettra de partager avec d’autres les plaisirs qu’il évoque.



Jorgen Klausen

Je visite l’île de Grand Manan à chaque année depuis 1969. J’ai pris, durant mes séjours là-bas, plus de 10 000 photographies de l’île, principalement des photos en noir et blanc. C’est à partir de ce travail, effectué sur une période de dix ans, que j’ai choisi les photos qui font partie de mon exposition Shaped by the Sea. Pour cette exposition, j’ai choisi les photos que je préfère et non pas celles ayant le plus de potentiel commercial. J’ai voulu transmettre, dans mes photos, une image de Grand Manan tel que l’île apparaissait à la fin du 20e siècle. J’ai essayé d’exprimer l’essence même de l’île qui, pour moi, sera toujours un endroit magique.La lumière y est merveilleuse. Elle change constamment. Un moment, le brouillard s’installe et, une minute plus tard, il s’évapore. Les choses apparaissent et disparaissent comme par magie. C’est un lieu imprégné d’atmosphère. Je retourne souvent aux mêmes endroits et la lumière n’est jamais pareille.
La symétrie des fascines (aussi appelées bourdigues) m’émerveille aussi. Ce genre de façon de faire la pêche est unique à la Baie de Fundy et les fascines ont une simplicité très zen… De simples bâtons posés dans l’eau font un effet incroyable.Bien que je me réveille très tôt pour photographier la faune et la flore unique de l’île – on y trouve des orchidées sauvages qui ne poussent nulle part ailleurs au monde – ce que je préfère le plus photographier c’est la roche. L’île possède des roches basalte fantastiques : leurs formes sont merveilleuses. Parfois, elles ressemblent à un escalier tandis qu’à d’autres endroits, elles sont usées et prennent des formes très lisses. On retrouve de la roche basalte à Grand Manan, ainsi que de l’autre côté de la baie de Fundy, sur l’île Briar. Ensuite, il faut aller jusqu’à la côte ouest de l’Irlande, au Devil’s Causeway, pour en voir à nouveau. Ces formations de roche sont tout simplement majestueuses : lorsque je me retrouve entouré de ces colonnes rocheuses, je vois l’architecture de Dieu et Il est parfait.
Bien que les formations ne roche ne cessent de m’inspirer, tout comme le brouillard, la lumière toujours changeante, les fumoirs et les bateaux de pêche, je suis également intéressé par les activités des gens de l’île. Les habitants sont merveilleux. J’aime prendre des photos de gens qui ont vécu un mode de vie unique : leurs visages sont empreints d’un caractère certain. Mes photos sont une vignette illustrant les activités des gens et ce à quoi ils ressemblent. Je suis d’avis que ces images ont une valeur certaine en tant que document historique car elles représentent vraiment comment les gens de Grand Manan ont vécu.



Reg Noël


© Maurice Henri

Je suis né dans la Péninsule acadienne mais j’habite la région de Moncton depuis l’âge de 10 ans. Après plusieurs emplois dans le secteur des services, j’ai soudainement constaté que j’avais un talent créateur et artistique qui, jusqu’alors, était inexploité.

À 42 ans, après un long examen introspectif, j’ai décidé de réévaluer mon cheminement de carrière. Je me suis donc inscrit dans un programme de concepteur graphique en nouveaux médias. Je prends un grand plaisir à étudier dans ce domaine. Le site Web que vous regardez présentement est mon premier essai. Ne soyez donc pas trop sévère et je vous promets qu’au fur et à mesure de mon apprentissage, le site va s’améliorer et ce, dans les deux langues.

Parallèlement à ce nouveau cheminement de carrière, je m’épanouis en vue d’une carrière artistique. Le béton et le cuivre recyclé sont mes matières préférées. Depuis que j’ai commencé le 27 février 2004, j’ai produit plus de 135 pièces. Mon cheminement a certainement été révélateur, et j’en ai joui sans réserve. J’espère de tout cœur que vous aurez autant de joie à regarder mes œuvres que j’ai eu à les créer.



Elizabeth Priess


© Maurice Henri

Je suis née et j’ai grandi en Afrique du Sud. L’amour du vaste bushveld m’habite depuis la naissance. Attirée par le magnétisme puissant du veld africain, je me rendais régulièrement dans les grandes réserves de chasse nationales. Je m’abandonnais aux rythmes de l’ancienne Afrique, en harmonie avec la terre et le vaste ciel et, autour de moi, la savane indigène qui bourdonnait d’oiseaux, d’insectes et d’animaux sauvages.
Ma créativité est issue de ce creuset. La photographie de la nature et des espaces sauvages est ce qui me passionne le plus. Il s’agit là de mon véritable moi.
Dans mes photos, je vise à transmettre mes propres réactions à la nature et au monde qui m’entourent : je veux saisir un moment et imprimer des éléments de vérité et de force à l’image. Parfois, je me sens attirée par des objets trouvés qui témoignent de la présence humaine et qui ont été abandonnés dans la nature : les vestiges d’un abri, les morceaux épars d’un navire échoué, les pièces d’auto qui rouillent dans un taillis. J’adore voir comment ces objets ont été transformés par leur cohabitation intime avec les éléments : les herbes et les plantes qui ont poussé autour, les animaux sauvages qui ont trouvé refuge dans cet écosystème vivant. J’aime regarder attentivement un objet, m’émeus de son design, de sa composition, de sa couleur et de sa texture. Je l’examine de si près que je vois des choses que l’on ne voit pas normalement : j’apprends à le connaître et à percer ses mystères.
En tant que photographe, ma deuxième plus grande influence a été l’art en soi, surtout le canon de l’art et de l’architecture du monde occidental. La passion que nourrissait ma famille pour les arts m’a plongée, très jeune, dans ce monde. J’ai obtenu un premier diplôme en histoire de l’art et depuis l’âge de 17 ans, j’ai voyagé énormément, ce qui m’a permis de passer de longues heures dans les musées d’Europe et d’Amérique du Nord. Mes études en histoire de l’art ont été beaucoup plus qu’une formation esthétique personnelle : elles ont véritablement façonné ma vision du monde. Je suis captivé par la ressemblance de ce que je vois à ce que d’autres personnes ont réussi à transmettre dans leurs œuvres artistiques. Parfois, délibérément, j’essaie de voir jusqu’à quel point mon appareil photo peut élargir mon vocabulaire expressif, tel qu’inspiré par un artiste en particulier ou une école d’art.
Je peins avec la lumière, comme les peintres avec le pigment, les musiciens avec les sons et les poètes avec les mots. Je travaille avec les éléments de la photographie pour stimuler les sens, créer une atmosphère, faire naître des sentiments, raviver des souvenirs et, stimuler l’imaginaire. Mes images abstraites me permettent d’explorer des aspects de mon monde intérieur tels qu’ils se reflètent dans la nature. Lorsque je saisis ces moments d’affinité et de résonance, je continue à apprendre et à expérimenter.



Madeleine Raiche

Née à Ottawa, d’une famille de six enfants, Madeleine Raiche a vécu au Nouveau-Brunswick durant la majeure partie de sa vie. Diplômée de l’Université de Moncton en arts visuels, elle a également complété des études en design de la mode, en art floral, en coiffure et en cosmétologie.

Philosophie
Voici mes enfants. Ils sont ambassadeurs de joie et d’espoir pour que même durant les moments sombres de la vie, on puisse y trouver lumière, couleur et énergie. Leurs bras tendus vers le ciel, muni de trois doigts par main, nous rappellent que l’âme, l’esprit et le corps ont besoin de sourires et de soleil pour être confiants que dans tout événement pénible, il y a quelque chose de bon. Comme gardiens et gardiennes de mes enfants, vous faites partie d’une grande famille de gens, depuis l’Australie jusqu’au Japon, depuis l’Afrique jusqu’au Canada, qui a reconnu cette joie interne et qui la fait vibrer à travers l’Univers, allant rejoindre l’enfant qui se cache en chacun de nous. Puissent-ils vous garder dans la lumière.




Barbara Safran


© Maurice Henri

J’ai eu la chance d’avoir des parents artistes qui, pendant que je grandissais, m’ont amené visiter des musées et des galeries d’art. En 1973, nous sommes déménagés dans une maison de ferme vieille de 150 ans à Jolicure, au Nouveau Brunswick. C’est un endroit pittoresque fait de petites collines ondoyantes, de forêts et de marais, non loin de la baie de Fundy. Cet automne-là, je me suis inscrite au programme en beaux-arts de la Mount Allison University de Sackville, au Nouveau Brunswick, afin d’étudier la gravure de reproduction et la peinture. En 1977, j’ai obtenu mon baccalauréat en beaux-arts avec distinction et j’ai poursuivi des études à la University of Toronto (B.Ed.). En 1978, ma première exposition solo a eu lieu chez Barbara Bustin Galleries de Saint John, au Nouveau Brunswick.
Depuis ce temps, je compte neuf expositions solo et j’ai participé à bon nombre d’expositions de groupe. En 1994, mon mari, Peter de Niverville et moi-même, avons commencé Barbara Safran Studios. Sur notre site Web, nous avons été les premiers sur Internet à inclure des cours d’art.
J’ai toujours admiré les Impressionnistes et J. M. W. Turner, peintre anglais du 19e siècle. J’aime la façon dont ils utilisaient les couleurs et la lumière pour créer des paysages naturels et libres. En faisant mon propre travail, j’ai été influencé par leurs techniques. En 1981, j’ai passé un mois au National Gallery de Washington, D.C., pour reproduire le travail de plusieurs de ces artistes. L’année suivante, j’ai passé du temps à Londres à étudier les aquarelles de Turner qui se trouvent au musée Tate. J’ai appris notamment à utiliser un nombre limité de couleurs pour obtenir les effets que je recherchais.
Depuis ce temps, j’ai développé ma propre technique, en utilisant des peintures acryliques sur toile et panneau dur. Depuis quelques années, trois thèmes retiennent mon attention.

L’Île du Prince-Édouard est l’un de mes sujets préférés, étant donné que cette province offre des panoramas spectaculaires le long de ses côtes et de ses routes secondaires. Pour notre famille, c’est également l’endroit idéal pour les vacances !

Je travaille sur une série portant sur les oiseaux de rivage, mettant en relief les maubèches semi palmées qui s’arrêtent dans la baie de Fundy avant de migrer vers l’Amérique du Sud. Je veux également peindre des hirondelles et des hérons.

La peinture équestre est un autre défi qui me fascine. La beauté et la force des chevaux ajoutent une autre dimension aux paysages ruraux.

Je crois que l’art est important puisque cela ajoute beaucoup de bonheur à la vie des gens. Dans mes tableaux, j’essaie de créer des images qui seront non seulement plaisantes mais qui auront aussi une résonance émotionnelle chez ceux qui les regardent.



Dave Skyrie


© Maurice Henri

Dave Skyrie est né en 1948 et a grandi à Montréal où il a obtenu un diplôme en arts de la Concordia University. Membre de l’Association acadienne des artistes professionnels du Nouveau‑Brunswick(AAPNB), de la Société des artistes peintres de Shediac et de la Writers’ Federation of New Brunswick, Dave a publié deux petites œuvres de poésie et ses poèmes ont également été publiés dans différents magazines canadiens. Il a appris la photographie à Moncton, au Nouveau‑Brunswick et prend plaisir à photographier des paysages, tout autant en couleur qu’en noir et blanc. En 2000, il se met à la peinture. Après un séjour d’une année au Brésil, il se met à la peinture en 2000. Il peint avec des aquarelles, de l’acrylique, au fusain et à l’huile. Dave habite Grand Barachois avec sa femme et son fils.

Associations

2001 - 2005 ; Société des artistes peintres de Shediac
2000 – 2005 ; Writers’ Federation of New Brunswick
2004 - 2005 ; Association acadienne des artistes professionnel du Nouveau-Brunswick (AAPNB)

Galéries

2003 ; Exposition permanente à la Heron Bay Gallery and Studio, Shediac, N.B.

Collections privées et corporatives:

Ville de Dieppe, Dieppe, N.-B.

Parutions

Several Cranes in the blue air, poetry. South West Ontario Poetry Publications,ISBN 0-919139-02-7

Los (poetry editor), Concordia University, Montreal, P.Q.

Fallen Hurricane/ Crunching Snow, avec Robert Elkin, poésie (à titre d’auteur)

Reinventing the Winter: A Canadian Poet in Brazil, poésie, à titre d’auteur et à tirage limité.