---   Le Raisonnement Politique   ---



---   La Théorie Politique   ---

Nous allons étudier toutes les différentes formes qu'a pris le discours politique et par l'analyse de ce qui a été écrit, comprendre les mécanismes de domination de la politique actuelle.


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  Le TOTALITARISME

UNE EXPLICATION SIMPLISTE ET EXCLUSIVE DE LA REALITE
et une réponse manichéenne aux problèmes humains.

     Par l'utilisation des réactions épidermiques aux duretés non-acceptées de la vie, les dictateurs imposent sur autrui une organisation du monde bâtie sur une seule version de la réalité. C'est le règne de la pensée unique, sous prétexte que c'est la seule solution de survie possible, le seul salut pour une vie meilleure. Le TOTALITARISME, par le consentement tacite et implicite de ses servants, veut régler la vie commune des individus et dicter leurs comportements. Un système oppresseur, dont les relations humaines sont minées par le pouvoir et les rapports de force, ordonnateur de la structure sociale, maintient de son ordre en hiérarchisant les êtres humains: entre les bons et les méchants, les abrutis et les intelligents, les méritants et les marginaux, les forts et les faibles, les élites et les gens ordinaires et surtout entre les bons groupes et les individualistes.

Le totalitarisme ne peut exister que si toutes les instances de la société depuis les associations jusqu'aux communes jouent le rôle d'intermédiaire entre le pouvoir et les gens pour le contrôle complet des mentalités. Tous les dictateurs de tous les temps ont toujours su utiliser ces associations pour que le peuple soit intimement imbriqué dans le projet de société totalitaire et soumis à leur volonté de domination. Si les dirigeants se sont constamment employés à les renforcer et si possible les encouragés, c'est qu'ils savent bien que les individus soumis à la pression identitaire des groupes sociaux constituent un ciment idéal pour la constitution d'une masse populaire manipulable à leur gré. Le nationalisme et l'appartenance identitaire sont les piliers de toutes les dictatures.

Les dictateurs ont toujours pourchassé les individus disposant du fond de leurs propres ressources car ces gens sont les plus réfractaires aux injonctions du pouvoir. Les goulags et autres stades de football sont remplis d'individualistes livrés à eux-mêmes, marginaux, révoltes, arrêtés pour leurs critiques du système autoritaire.

La Nature Humaine

La nature humaine, jusqu'au confins des années soixante, a été modelée, forgée par le groupe qui lui a dicté son appartenance, son identité et son comportement. Les difficultés que traverse actuellement notre société peut être imputés au manque d'identification personnelle qu'ont les gens et à leur attachement aux valeurs du groupe qui priment celles de l'individu. Les problèmes qu'engendrent cette situation, les abus qui en découlent, le manque de structure personnelle d'identification individuelle qui en est la conséquence, nécessite une nouvelle approche de la prise de conscience de la véritable nature humaine. Il est indispensable, pour sortir du marasme actuel, que l'individu reprend ses droits et devient une entité entière à part, loin de l'importance du groupe. Relisons l'article de Georges Krassovsky, sans préjuges, car les thèses qu'il développe sont belle et bien les prémisses pour une véritable résolution des problèmes humains.

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  ARGUTIE POLITIQUE


Du primat de l’argutie sur le raisonnement

     Lorsque le raisonnement en politique est utilisé à des fins de persuasion, les argumentations trop subtiles deviennent des arguties. Dans un concert unanime, les politiciens se piquent de ces raisonnements politiques à des fins de manipulation et trouvent normaux ces moyens d'imposer ces idées pour la direction démagogique des âmes des citoyens.

L'analyse du fond de la pensée du politicien radical, secrétaire patronal et croniqueur Olivier Meuwly  est révélateur et peut se résumer simplement :

  • les délires de la haute finance existent et sont réels
  • la victoire de la prédominance de l’économie sur la politique est une réalité
  • les effets pervers et prévisibles de cette nouvelle donne économique sont avérés
  • le marché a un élan et une force par définition "inhumaine"
  • l’état est à la botte des capitalistes et il est pris dans les rets étouffants de la "bourgeoisie" égocentrique et rationnelle
  • la société est un conglomérat d’individus stimulés par des intérêts premièrement économiques
  • l’économie est le fait d’un grand patronat à l'appétit démesuré qui en a fait un puissant système de pouvoir qui dans un mouvement inexorable, est sensée représenter la "société civile" . . .
  • etc . . .

 

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  La Pensée-unique

 "La pensée unique" actuellement en vigueur se résume à la croyance que l'économie de marché est la base matérielle inéluctable et le fondement matériel nécessaire de toute construction humaine et que la prospérité d'une société ne peut être assurée que par l'industrie et le capital, les entreprises et ses moyens de production.

L'économie ne peut être, surtout dans son acceptation moderne, l'instrument de la réalisation de la civilisation. Ceci doit impérativement rester l'apanage des activités humaines dans leurs sens le plus large, depuis la procréation, en passant par les travaux domestiques, jusqu'aux arts et la philosophie.

Donner trop d'importance à l'économie, même au service de l'homme, est le moyen le plus sûr d'en devenir ses esclaves et de vivre sous des contraintes intenables et inhumaines. La crise actuelle est le résultat d'une société ayant pour base, la création de richesses matérielles par la finance et l'industrie. Ce monde du "tout-économique" est totalitaire car l’hégémonie de la finance et de ses rapports de force sont à la genèse de la domination unilatérale que nous subissons. Un philosophe a dit que l'économie de marché basée sur la concurrence, c'est la guerre menée en temps de paix. Cette économie s’est donnée les moyens de contrôler la société et de dominer la population pour qu'elle fasse siennes les impératifs catégoriques basés sur les théories de concurrence et de profits en se soumettant docilement aux diktats de ses autorités.

L'économie doit toujours être analysée par rapport aux intentions de ses servants. Nous pouvons dès lors constater que c'est plutôt la recherche du pouvoir et l'excitation de son exercice qui les motivent. Les capitaines de l'économie et les politiciens, forts de cette puissance, s'érigent en interlocuteurs incontournables du débat sur notre avenir social et politique. Ces dirigeants, auteurs et adeptes de cette pensée-unique, prétendent nous imposer un seul mode de vie possible. Empêtrés dans ce matérialisme, peut-on leur faire confiance pour résoudre les problèmes de société créés par l'application de leurs théories économiques néo-libérales ?

Dans ces conditions de gestion exclusivement économique de nos activités humaines, comment prendre en compte les spécificités propres à chaque être humain ?

 

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  Le Pacte Politico-économique


"L'économie se trouve-t-elle à un tournant ?"

Des tenants de la philosophie économiste néo-libérale ne nous sont parvenues jusqu'à ce jour que des diatribes aussi moralisatrices qu'apocalyptiques sur un monde condamné à la déchéance si l'humanité entière ne se ralliait pas d'urgence à leurs préceptes, tantôt fondamentalistes, tantôt pragmatiques. Mais la philosophie de base est restée désespérément la même: la valorisation extrême du matérialisme par la création de richesses par l'industrialisation et les instruments financiers.

Certains économistes semblent toutefois se rendre compte de l'impasse dans laquelle se précipite une pensée obnubilée par le profit, le rendement et la concurrence. Ainsi des économistes proposent-ils de réorienter le discours économiste vers une approche plus sociale et humaine du monde. Des nostalgiques de l'économie pure et dure ne peuvent admettre ce revirement et ne veulent pas reconnaître qu'elle n'est pas toute puissante. L'économie ne doit pas régenter le monde.

Une grave question demeure toutefois: cet économisme revisité annonce-t-il un authentique aggiornamento, rompant avec les dogmes passéistes et planificateurs en vogue jusqu'ici, ou ne représente-t-il qu'un avatar, uniquement destinée à dépoussiérer une philosophie profondément injuste et contraignante qui finissait par tourner en rond? C'est encore trop tôt pour le dire, l'économie néo-libérale semble avoir encore de beaux jours devant elle: le développement industriel et la croissance économique sont de nouveau à l'ordre du jour.

 

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De quelle philosophie la société a-t-elle besoin?

 

En s'en prenant aux communistes, socialistes, féministes, tiers-mondistes, anarchistes, écologistes, syndicalistes, contestataires, pacifistes, libertaires et romantiques, la droite cherche à maintenir la pression pour assurer la contrôle de la société. Dans des longs articles accablants, elle les accuse de pratiquer un écolo-socialisme réformiste, immobiliste et planificatrice qui exsuderait la haine de la modernité et dont "le vrai visage (l'écologisme) n'aspire qu'à plier l'économie à ses conceptions mystiques et mythiques de la Nature . . ." (sic)!

Or quelle est la réalité ?

La construction de la société de consommation emprunte des chemins obscurs. Un des thèmes récurrents du discours politique est celui de la croissance économique. Totalement dépourvu d'une définition claire et utilisable, ce type de développement de l'industrie affleure autant chez les manageurs de puissantes multinationales que chez les entrepreneurs fondamentalistes. Heureux de ce consensus, les politiciens s'en servent à tout bout de champ et ont fait de ce concept creux une "sorte de Graal", de sauveur à la fois de la planète et du bien-être des citoyens. Mais cette fameuse croissance économique n'est pas clairement circonscrit et ce flou permet à l'économie de prendre une place dominante dans l'activité politique et sociale. On sait que les groupements patronaux et une partie croissante de la droite radicale-libérale veulent en tirer une philosophie de base pour l'humanité entière, une pensée-unique où l'individu sera soumis aux besoins de la société de consommation, de ses industriels et de ses financiers.

Le véritable but de la droite serait-il d'imposer sa conception de l'économie et de l'industrie sur la société? En se référant, dans ses publications dogmatiques, au réalisme économique, au capitalisme productiviste et compétitif, aux dures contingences de l'économie avec ses conditions de travail contraignantes et à l'organisation du "moins d'état", il contribue à mettre en œuvre le contrôle, la mise au pas et la domination du prolétariat et du salariat. En faisant référence à une vision élitiste et discriminatoire de la société, sa propagande durcit les relations entre les hommes. Le résultat: la montée en pouvoir d'une nouvelle droite autoritaire et péremptoire, le triomphe du matérialisme sur la vie et ses conséquences, société à deux vitesses, dépression, chômage, crises de société, conflits sociaux, jeunesse désemparée.

Qui l'expliquera aux entrepreneurs radicaux de cette fin de siècle, en retard d'une évolution ?

 

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Le ménage de la politique et de l' Economie

Economie: Quelles sont ses veritables intentions ?

Une formidable campagne de promotion de l'économie est actuellement en cours. Cette initiative qui cherche la reprise de notre économie, ne représente qu'un avatar de cette philosophie du progrès et de la croissance dans laquelle le monde économique s'est embourbé. Derrière cette initiative se cache en outre une volonté moralisatrice révélatrice: les dirigeants affirment eux-mêmes vouloir "changer l'attitude des suisses quant à l'économie".

Voici le vrai problème posé ! Les initiants ne conçoivent le fonctionnement de l'économie qu'au travers des schémas les plus bornés pour enfin expliquer à la "plèbe braillante" (sic!) comment s'y conformer. Ainsi, leur argumentaire collationne-t-il toutes les mesures possibles et imaginables susceptibles de revitaliser l'économie: baisse des salaires, nouvelle loi sur le travail, licenciements, conditions-cadres favorisées, déréglementation, libéralisation, sans référence aucune aux conséquences sociales . . .

 Les initiants prétendent, dans leur propagande, offrir les bases d'une revitalisation économique de la Suisse. Le cortège de mesures qu'ils proposent s'avère en fait purement dogmatique et fait fi de toutes les contraintes de la vie humaine et de la société. Ce qu'ils souhaitent, c'est un retour à une ère où, apparemment, "on savait travailler", où la finance était roi et le maître respecté. Belles formules! Mais que valent-elle dans la réalité?

  Les capitaines d'industrie et les milieux économiques postulent la croissance et la création de richesses par l'industrialisation, seule échappatoire, à leurs yeux, hors de la "gangue" du chômage et de la crise. Les résultats économiques d'une telle démarche sont déjà visibles : la régression, la précarisation, avec, comme corollaire, une paupérisation accrue. Sur le plan philosophique, ce n'est guère mieux: leur société ne pourra s'imposer que sur un mode dirigiste, au plus grand mépris de ce que l'on appelle "la liberté individuelle" ! !

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