L'ÉCONOMIE...UNE HISTOIRE D'ARGENT !
Dans cette partie géophysique vous aurez une vue d'ensemble de la Belgique, sous les aspects géographiques et physiques
ÉCONOMIE GÉNÉRALE
La Belgique est un pays qui fait partie de l’Union économique et monétaire d’Europe. La monnaie utilisée en Belgique est le franc belge, ce qui équivaut à environ quatre centièmes d’un dollar canadien. Ce qui veut aussi dire que un dollar canadien équivaut à environ vingt-cinq francs belges. Cependant, en 2002, les pays de l’Union économique et monétaire d’Europe adopteront comme monnaie l’euro.
La Belgique est reconnue dans le monde des affaires, à un tel point, que ses importations et exportations la classe dans le premier rang mondial. Cependant, étant donné sa maigre superficie, elle doit savoir marchander et avoir de bonnes relations avec ses pays voisins, car elle dépend directement des fluctuations de ceux-ci.
Le PIB (Produit Intérieur Brut) de la Belgique s’élève à environ deux cent soixante-cinq millions de dollars par année et, par habitant, le PIB s’élève approximativement à vingt et un mille dollars par an.
Cependant, le taux de chômage en Belgique se tient dans les environs des taux de chômage canadien et québécois. En effet, le pourcentage de belges sans emploi s’élève à environ 9,5 pour-cent de la population.
SECTEUR PRIMAIRE
AGRICULTURE
En Belgique, l’agriculture occupe un secteur économique relativement important. D’ailleurs, trois pour-cent des travailleurs du pays y sont employés. Ce pays remplit quatre-vingt pour-cent de ses besoins alimentaires.
La Belgique offre une production très diversifiée à cause de plusieurs facteurs, notamment a la variété des sols et les caractéristiques du relief. Pour cette raison, on retrouve les plus grandes entreprises agricoles dans les régions fertiles des polders, là où l’on a gagné les terres sur la mer. On retrouve alors un sol extrêmement fertile contenant tous les minéraux nécessaires aux cultures.
Il est important de savoir que près de soixante-cinq pour-cent des entreprises possèdent une terre d’une superficie de moins de dix hectares et pratiquent la polyculture
Flandres
En Flandres, ce sont l’environnement, les types de sols, le relief ainsi que la grandeur des différentes superficies cultivables qui influencent la nature des aliments ou des bétails exploités.
L’agriculture y est très variée. Ainsi, la culture fruitière au sud de Limbourg et de Hageland et l’horticulture dans la région de Gand sont deux des principales cultures de ce coin de pays.
Plus au sud, on pratique en plus grande majorité l’élevage du bétail, le sol étant argilo-sablonneux.
Au Nord, dans la région de Campine, on retrouve beaucoup de prairies et de terres sablonneuses. Ces conditions favorisent la culture du maïs destiné au bétail, l’élevage porcin et l’élevage de vaches laitières.
Wallonie
En Wallonie, l’agriculture est beaucoup plus homogène. Par exemple, dans la région limoneuse, les entreprises agricoles jouissent d’une superficie vraiment plus vaste, ce qui permet la culture du froment, de la betterave à sucre et des sucrières.
Au sud-est, on fait face à un sol pierreux, ce qui empêche pratiquement toute culture commerciale. Par conséquent, l’élevage du bovin, pour sa chair et son lait, est prédominant.
Superficies cultivées
Au total, quarante-six pour-cent du territoire belge est consacré à l’agriculture.
Les superficies agricoles de la Belgique se divisent ainsi : environ cinquante-neuf pour-cent du territoire est destiné à l’élevage du bétail. Trente-six pour-cent est occupé par les cultures à but commercial, soit les céréales, les cultures à destination industrielle et la pomme de terre. Aussi, environ quatre pour-cent est assigné aux cultures maraîchères comme les légumes, les fruits, les fleurs, les cultures sous terre, etc.
Quant à la valeur de la production agricole finale, on la répartit comme suit : environ vingt-quatre pour-cent revient aux cultures maraîchères et treize pour-cent aux produits de cultures. Approximativement vingt-huit pour-cent est attribué aux bovins, soit treize pour-cent pour sa viande et quinze pour-cent pour son lait. Pour ce qui est du reste, il est assigné aux porcs, moyennant vingt-sept pour-cent, et au secteur avicole, avec huit pour-cent, se divisant en cinq pour-cent pour la viande et trois pour-cent pour les œufs.
PÊCHE
Le principal port de pêche de Belgique est celui de la ville d’Ostende. La pêche est principalement côtière et est effectuée dans la zone de pêche de l’Atlantique qui s’étend de la mer du Nord jusqu’à l’Islande.
FORESTERIE
Les forêts occupent vingt pour-cent du territoire belge, ce qui fait de la Belgique un excellent producteur de bois. Malgré cela, elle doit, pour subvenir à ses besoins, en importer une importante quantité.
MINES
Pour ce qui est de l’industrialisation minière, la Belgique est en pleine crise. Son principal minerai est la houille, mais les sources sont quasiment toutes épuisées si bien que la production a été arrêtée à partir de 1984.
En 1992, la dernière mine de charbon a fermé ses portes, ce qui prouve à quel point la Belgique est pauvre en minerais.
Vu son grand manque de minerais, la Belgique doit en importer la quasi-totalité comme la houille et le pétrole brut. Par contre, ce pays est un grand producteur de gaz naturel.
SECTEUR SECONDAIRE
INDUSTRIES
À ce jour, seulement vingt-huit pour-cent de toute la population belge travaille dans le secteur industriel, tandis qu’en 1960, il avait quarante-cinq pour-cent, ce qui correspond à une très forte diminution parce que la population cherche plutôt à aller vers des secteurs plus récents, comme les nouvelles technologies.
Par contre, les industries de transformation sont plus productives et comblées que jamais dans plusieurs domaines comme les suivants :
- l’assemblage des véhicules
- l’aéronautique
- le transport
- l’électricité
- le génie électronique
La Belgique est aussi est aussi reconnue pour la production de produits de haute qualité comme :
- les produits chimiques
- le textile
- le diamant
- le verre
- le béton
Alors que les pays entourant la Belgique utilisent de plus en plus les nouvelles technologies, la Belgique elle-même conserve ses anciennes industries. Depuis les quinze dernières années, quelques ressources deviennent de plus en plus rares comme le charbon, qui constituait un produit économique de la plus haute importance pour le pays. Cependant, il n’est pas le seul minerai à être épuisé, ce qui force la Belgique à se tourner vers une industrialisation plus moderne, de technologie avancée.
SECTEUR TERTIAIRE
SERVICES
Le secteur des services occupe à ce jour soixante-neuf pour-cent de la population belge. Au niveau mondial, la Belgique est classée au huitième rang pour le rendement et la qualité des services qui se répartissent dans les secteurs suivants : les services banquiers, assureurs, hôteliers, fonctionnaires, personnel médical, juristes, artisans, ingénieurs, etc. Étant donné la diminution du domaine industriel de ce pays au cours des quinze dernières années, les services dépassent de beaucoup le profit rapporté par l’industrie, les bâtiments et l’agriculture, car ils représentent plus de soixante-neuf pour-cent du PIB (produit intérieur brut) du pays. Le secteur des services est, de ce fait même, un secteur dynamique et en pleine expansion.
COMMERCE
Sur le plan du commerce extérieur, la Belgique s’est associée au Luxembourg et forme l’Union économique belgo-luxembourgeoise afin d’avoir une économie plus progressive. Ces deux pays bénéficient d’une situation géographique ainsi d’un réseau de transports idéaux, ce qui avantage le commerce international. Étant donné les produits très diversifiés de la Belgique, la qualité et les rendements des services, le commerce progresse de plus en plus, autant sur le plan des importations que des exportations. Cependant, la Belgique accorde une plus grande importance au niveau des exportations car ce sont elles qui subviennent au bon fonctionnement de son économie. Il est donc possible de conclure que le commerce belge représente un secteur très important de l’économie et comble une assez grande partie de son revenu anuel.
TRANSPORTS
FERROVIAIRE
Le pays est composé de trois milles quatre cent quarante-deux kilomètres de voies ferrées appartenant à l’État. Le réseau ferroviaire de Belgique est l’un des plus anciens du continent et l’un des plus dense au monde, tout comme le réseau routier. Cependant, on a tendance à négliger certaines voies moins utiles pour donner tout son énergie sur les voies internationales pour les trains électriques où celles qui le deviendront bientôt.
Les voies ferrées belges sont aussi munies d’un réseau pour TGV (trains à grande vitesse), qui ont la possibilité d’être modifiées pour faciliter le transport. Depuis 1997, les TGV traversent la Belgique sur un réseau ayant la forme d’un boomerang. En effet, la ligne de TGV part de Lille, en France, se rend à Bruxelles, puis à Liège, ensuite à Anvers pour retourner à son point initial, Lille, créant ainsi la forme mentionnée.
ROUTIER
La Belgique possède un réseau routier très développé et très dense. La preuve; il est l’un des réseaux routiers à plus forte densité au monde. En ce moment, les routes couvrent la quasi-totalité de la Belgique. Cependant, ces voies de transport sont bien aménagées et ne gênent pas le déplacement routier à long terme. La bonne qualité du réseau routier belge a toujours été un des points forts pour la Belgique et son économie. Avec ses cent vingt-huit milles kilomètres de route pour trente milles cinq cent vingt-huit kilomètres carrés de superficie, difficile de rester pris dans un bouchon de circulation !
MARITIME
Encore un fois, un réseau maritime très dense compose la Belgique, mais il est considéré comme homogène en ce qui est de la circulation. Cependant, on prétend qu’il n’est pas exploité à son maximum. Le pays compte
plus de mille six cent kilomètres de voies navigables, ce qui le classe deuxième au rang mondial, constitué de deux fleuves principaux, soient la Meuse et l’Escaut considérés comme les voies principales qui se divisent ensuite en plusieurs canaux qui parcourent vaguement le pays. Au Nord du pays, on peut remarquer que le trafic maritime est tout de même élevé. Cela est dû au port d’Anvers, qui est considéré comme un des plus importants d’Europe.
AÉROPORTUAIRE
La Belgique compte cinq aéroports, dont un national nommé Bruxelles-National où la compagnie aérienne Sabena effectue le transport des voyageurs. De plus quatre autres aéroports régionaux s’occupent des vols intérieurs, mais n’hésitent pas à prêter main forte à Bruxelles-National s’il y a débordement. Autrement, chaque aéroport a une tâche en particulier, soit le transport de fret, les vols d’affaire, le courrier express, etc. Les quatre aéroports régionaux en charge de cette tâche sont les suivants : Anvers-Deurne, Charleroi-Gosselies, Liège-Bierset et Ostende-Middlekerke.
Le principal aéroport de Belgique est l’aéroport Bruxelles-National situé à Zaventem, d’où partent la quasi-totalité des vols internationaux. La compagnie qui assure ces vols depuis 1923 est la Sabena, elle qui transporte plus de deux millions de touristes et vacanciers par années.
IMPORTATIONS ET EXPORTATIONS
La Belgique doit chaque année importer plusieurs produits d’ailleurs pour favoriser son développement. Ces importations sont concentrées dans les matières premières, les combustibles, les minerais, l’énergie, l’équipement électrique ainsi que dans la machinerie. Le tout qui totalise une moyenne d’environ cent cinquante millions de dollars de frais d’importations par année.
Sur le plan des exportations, nous pouvons dire que le niveau d’exportations de la Belgique est très limité étant donné le manque de toutes sortes d’éléments, plus précisément de matières premières, celles-ci étant pour la plupart tout épuisées. Cependant, chaque année, elle exporte pour environ cent soixante-dix millions de dollars. Ses exportations sont composées de produits textiles, de machines et d’équipement de transport, de bétail, de diamants taillés, de produits chimiques ainsi que de denrées alimentaires. Mentionnons qu’à quatre-vingt pour-cent, ce sont les pays européens qui achètent les produits du pays.
PROBLÈMES
Les principaux problèmes économiques de ce pays sont encore une fois liés avec les fortes dettes de la Belgique. Sa dette est la plus élevée de l’Union Européenne, qui correspond à 122 pour-cent de son PIB (produit intérieur brut). Les remboursements de celle-ci correspondent à 10 pour-cent de leur profit annuel, le chômage est en forte progression (9,5 pour-cent) dû aux pensions versées aux nombreux travailleurs qui partent en retraite ou en préretraite étant donné le fort vieillissement de la population.
SOLUTIONS
Les solutions possibles pour régler les problèmes sur le plan économique seraient de diminuer le haut taux de chômage par la création de nouveaux emplois à la fine pointe de la technologie, un meilleur développement de l’industrie, une utilisation encore meilleure des services afin d’obtenir un revenu plus élevé afin que les dettes représentent une moins grande importance sur le profit belge. Finalement, ils pourraient également exiger un paiement d’impôts pour les personnes hautes placées, comme le roi ou les politiciens qui sont placés en haut dans l’échelle de la hiérarchie sociale.