Aï : harmonie ; Ki : énergie ; Do : voie
L'Aïkido est la voie de l'harmonisation des énergies.
Le sport de combat génère un conflit d'adversaires, donc externe. L'Art Martial
Traditionnel harmonise le conflit, l'intériorise, car la dualité ne peut-être véritablement
vécue qu'en Soi. L'adversaire se mue alors en partenaire...
Art : parceque la technique ne suffit pas à faire vivre le geste. Répondre à une attaque est "force-aimant" créatif...
Martial : si le fond est atteint, la forme doit restée efficace, seule condition pour que le mouvement conserve un sens... "Je tue la mort qui me tue !" (l'Ourobouros, serpent qui se mord la queue.)
Traditionnel : Pour avancer, regarder devant ne suffit pas... Face au Kamis-za l'élève se souvient.
L'Aïkido peut-être envisagé en tant que chevalerie spirituelle. La trinité Page / Ecuyer / Chevalier ou Apprenti / Compagnon / Maître peut-être appliquée à la symbolique des différents grades.
Du 6ème au 1er Kyu (kyu=flèche) l'élève "s'imprègne" de la technique, mais ce n'est qu'à partir du 1er Dan que la véritable quête commence.
Le hakama (robe noire dissimulant les placements de jambe) est comme le tablier de travail ; signe de respect envers la discipline. Il est la marque de la résolution de la dualité, le yin proche de la terre se marie au yang du ciel au niveau du hara. Le Dogi (do=voie gi=vêtement) du débutant est blanc pour signifier l'innocence du profane ("oie blanche"). Le missougi (purification par les arts martiaux) nous amène à nous remettre en question. Il résulte de l'observance de : Kime - Maaï - Sanshin, trois termes issus de la culture martiale pour définir : décision - distance - vigilance. C'est trois principes sont seuls garants du Détachement dans le mouvement (symbolisé par le Triskel dans la culture gaélique). Le détachement n'est pas l'indifférence. Il permet de "subir" une technique avec docilité, donc présence. Celui qui se soumet (au partenaire, la souffrance) est par conséquent absent, puisqu'il abandonne son libre arbitre dans l'action. La douleur est passagère, la souffrance continue !
La maîtrise ne peut-être véritablement atteinte qu'à partir du 3ème Dan, elle est alors synonyme de créativité, car a ce stade le maître est censé "incarner" la discipline en mouvement.
Elles sont en bois (symbole d'une vie longue et prospère) et
prolongent (augmentation des Distances) les techniques à
mains nues. Elles n'en reste pas moins "Armes" donc
dangereuses. On oublie souvent le respect qu'on leur doit,
outils de la Pratique.
Le Boken (bo=bâton ; ken=sabre) est fait d'une seule pièce, d'un seul arbre. Il est l'épée courbe du samouraï. Sa force est solaire (FEU) et typiquement masculine...
Le Jyo (bâton d'environ 1m20) est droit et ne sert qu'à faire des cercles. L'élément EAU le gouverne.
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