LE PRÉCIS  GRAMMATICAL

 

 

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6-6-L’expression de la cause :

La cause est le fait par suite, sous l’effet ou en raison duquel s’accomplit une action. C’est une notion objective où la volonté du sujet n’a en principe aucune part.

La cause peut être exprimée par :

a- Un groupe nominal circonstanciel introduit par les prépositions et les locutions prépositives à, de, par, pour, vu, à cause de, faute de, grâce à, en raison de, étant donné, attendu, à défaut de.

                      Faute de moyen, nous n’avons pas pu voyager.

                      J’ai réussi grâce à mon frère.

                      Il meurt de rage.

b- Un groupe infinitif précédé d’une préposition ou d’une locution préposition : par faute de, à, de, sous prétexte de.

         Faute d’avoir réservé, nous n’avons pas assisté à la pièce de théâtre.

         Il n’a pas fait ses devoirs sous prétexte d’être fatigué.

c- Un gérondif :

                      Il cria en me voyant prendre son porte feuille.

d- Un adjectif ou un participe apposé :

                      Les élèves, fatigués, n’ont pu suivre l’explication.

                      Dédaigneuse, cette femme n’a pas d’amie.

e- Une subordonnée participiale :

                      Le lion rugissant très fort, les chausseurs s’enfuirent.

                      Son état s’aggravant, on dut l’opérer.

f- Une proposition relative.

Mon ami, qui n’a pas cessé de crier pendant le match, a mal à la gorge.

g- Une subordonnée circonstancielle causale introduite par une conjonction ou une locution conjonctive : comme, parce que, puisque, du moment que, attendu que, vu que, sous prétexte que, d’autant plus que, étant donné que, surtout que, du fait que, dès lors que, pour cela même que.

Nous n’avons pas quitté notre maison d’autant plus que les voisins sont venus nous voir.

On peut exprimer la cause en ajoutant « qu’il est », qu’il était » à un adjectif ou à un participe.

Il ne s’est pas intéressé à nous, occupé qu’il était par ses comptes.

La cause peut être mise en valeur au moyen de la tournure « si….c’est que ».

                      S’il est parti, c’est qu’il n’a pas trouvé un égal.

Pour écarter une cause et retenir une autre, on utilise « non (parce) que….mais que » :

Je n’ai pas mangé mon que je n’aie pas faim, mais que le repas ne m’a pas plu.

Le verbe de la subordonnée de cause est souvent à l’indicatif. Il est au conditionnel quand la cause est présentée comme éventuelle.

Expliquez-lui deux fois parce qu’il ne comprendrait pas facilement ; ou au subjonctif lorsque la cause est présentée comme fausse au moyen de « ce n’est pas que », « non pas que », « non que ».

h- La coordination : car, en effet, et, aussi, en fait.

                      Il a battu le record, en effet il s’entraînait bien.

                      Il est parti car il ne trouve rien à faire ici.

Nous sommes arrivés en retard et le professeur nous a renvoyés.

i- La juxtaposition :

                      Il pleut, je prends mon parapluie.

Remarque : on peut exprimer la cause en utilisant des nous : la cause, la raison, le motif…

                      La cause de son départ est ton arrivée

                      Il est parti parce que tu es arrivé.

Ou des verbes : causes, provoquer, engendrer, faire naître.

                      Votre geste fait naître chez lui un sentiment de repli.

 

 

 


 
Khalifa Baba Houari

 

 

 

 

kababama@yahoo.fr