6-7- La
conséquence.
La conséquence
est le fait qui résulte d’une action qui le procède les moyens pour
exprimer la conséquence sont :
a- Le groupe
nominal circonstanciel pour conséquence négative.
Le docteur a essayé de la ranimer, sans
résultat.
b- Le groupe
infinitif introduit par les prépositions et locutions prépositives
à, pour, au point de, de manière à, jusqu’à, la préposition pour
est précédé parfois par les adverbes assez et trop.
Les fans furent ravis au point de lancer des fleurs sur la scène.
Jalal est assez studieux pour
réussir son examen.
c- La
subordonnée relative :
Le père annonça la bonne nouvelle à son fils, qui sauta de joie.
d- La subordonnée
circonstancielle consécutive :
* Lorsque la
conséquence n’est pas liée à un degré d’intensité, les propositions
subordonnés sont introduites par les locutions conjonctives de sorte
que, si bien que, au point que, de façon que.
Il est resté
longtemps chez sa cousine de sorte que ses amis sont partis sans
lui.
* Lorsque la
conséquence est lié à un degré d’intensité les propositions sont
introduites par les locutions conjonctives tant que, tellement que,
à un tel point que, si bien que, de telle manière (façon, sorte)
que, assez pour que, si….que, tellement….que, tant….que, assez….pour
que, trop….pour que, un tel….que, tant de….que, trop de….que, assez
de…..que.
Il pue tant qu’on ne peut s’approcher de
lui.
Il est tellement gentil que tout le monde
l’aime.
Farida parla si méchamment de son ami qu’on ne voulut plus
l’écouter.
Houda est trop bavard pour qu’on puisse la faire taire.
Nos amis font un tel tapage que nous n’avons rien entendu.
Elle a trop de vaisselle à laver pour que tu lui demande
de faire autres choses.
Elle a trop de vaisselle à laver qu’elle ne quitta pas la
cuisine.
Les propositions
circonstancielles de conséquence sont :
- à l’indicatif
quand la conséquence est un fait réel :
Il pleut si fort que nous avons pris
nos parapluies.
- au conditionnel
quand elle est un fait éventuel.
Il agit avec habité de sorte que les plus malins se
tromperaient à son compte.
Au subjonctif si
le fait est simplement pensé, notamment.
1- après une
principale négative ou interrogative.
Il n’est pas malade au point qu’il puisse
marcher.
Fait il si froid qu’on ait si froid ?
2- après les
locutions contenant pour que :
Il est trop bête pour qu’il résolve ce
problème tout seul.
e- La
coordination : aussi, donc, par conséquence, alors, c’est pourquoi.
Il a crié en classe c’est pourquoi il a
été puni.
f- La
juxtaposition :
Il a crié en classe, il a été puni
g- la reprise par
le pronom adverbial EN
Il joue trop, il en oublie de rentrer à temps.