La Cote des Abers
La côte Nord-Ouest du Finistère, dite encore "Côte des
légendes", est entaillée par des estuaires, appelés
"abers" (Aber-Wrac'h,Aber-Benoît, Aber-Ildut), nom celtique donné
aux rivières dans le Léon, dont le spectacle, à marée
haute, est remarquable.
Les abers diffèrent des estuaires de la côte
Nord (riviè res de Morlaix ou de Tréguier, Trieux): leur
sillon est beaucoup moins profond, leurs pentes sont moins raides. Au-delà
du point où vient mourir le flot marin, l'aber est continué,
vers l'amont, non par un petit fleuve côtier, mais par un mince ruisseau
qui n'a pas assez de puissance pour draguer un chenal dans l'embouchure
envasée. Il n'y a pas de port important en tê te d'estuaire
comme Morlaix ou Dinan.
L'aber-Wrac'h: en plein coeur du pays Pagan, terres de légendes
(les naufrageurs...), il est le plus important des abers de la côte.
En effet, l'estuaire remonte de près de 12 km dans les terres. Malgré
sa très vaste embouchure, la navigation y est très difficile,
car de nombreux rochers font obstacle.
Plouguerneau:lieu de passage obligé au coeur
du pays pagan, Plouguerneau est une terre de légendes, contemplant
l'île Vierge, dont le phare est le plus haut phare en pierre du monde, construit entre 1897 et 1902.
L'aber Benoît:
Ploudalmézeau: les alentours de Ploudalmézeau
offrent de grands espaces sauvages de dunes (site de Tréompan),
de grandes plages de sable fin, de rochers déchiquetés. Non
loin de là se trouve le port de Portsall, connu notamment pour le
naufrage au large de ses côtes de l'Amoco-Cadiz en 1978, dont l'ancre
est exposée sur le port.
L'aber Ildut: charmant bras de mer, dans lequel se
trouve Lanildut, le premier port goémonier de France; mais c'est
aussi une très belle escale pour les voiliers (mouillage en eaux
profondes). Le spectacle offert par le déchargement des algues est
à ne pas manquer..