Rennes

Les débuts de Du Guesclin (14e s.): Né au château (disparu) de la Motte-Broons - près de Broons, au Sud-Ouest de Dinan, Bertrand Du Guesclin est l'aîné de dix enfants.
A une époque, où pour un chevalier, la beauté physique était essentielle, il était d'une laideur marquante. Cependant son courage, son énergie, son bon sens lui valurent très jeune l'admiration de ses compagnons. Bertrand passe son enfance avec de petits paysans qu'il exerce à combattre. Force, adresse et ruse lui viennent de ce régime, et aussi des manières de rustre. Sa famille, honteuse, le tient à l'écart.
En 1337, un tournoi rassemble à Rennes la noblesse du pays. Notre héros âgé de 17 ans, s'y rend en costume paysan, monté sur un cheval de labour. Ce mince équipage l'écarte des joutes. Son désespoir est tel qu'un de ses cousins rennais lui prête son armure et son destrier. Sans dire son nom, Bertrand abat nombre d'adversaires, Un coup de lance relève finalement sa visiè ;re. Son père le reconnaît, Radieux et fier, il s'ecrie: "Beau fils, je ne vous traiterai plus vilainement".

Le mariage de la duchesse (1491): En 1489. quand François II meurt, son héritière, Anne de Bretagne, a 12 ans, ce qui n'empêche pas les prétendants d'affluer. Son choix se porte sur Maximilien d'Autriche, futur empereur. Le mariage religieux a lieu en 1490, par procuration.
Charles VIII, qu'un mariage blanc lie à Marguerite d'Autriche, fille de Maximilien, sollicite pour lui-même la main de la duchesse. Econduit , il vient l'assiéger dans Rennes, en août 1491.
La population, qui souffre de la disette, presse la souveraine de consentir au mariage. Elle se résigne et rencontre Charles VII. Anne est petite , maigre, boite légèrement, mais elle a de la vivacité et de la grâce; elle connaît le latin et le grec, s'intéresse aux arts et aux lettres. Charles est court, assez mal bâti, avec de gros yeux blancs, de fortes lèvres toujours entrouvertes; plutôt lent d'esprit, il a du moins un souci de grandeur et le goût du faste. Contre toute attente, une sympathie naît entre les deux jeunes gens, qui deviendra, par la suite, tendre inclination. Les fiançailles sont célébrées à Rennes. Reste à libérer les deux fiancés. La Cour de Rome y consent et les noces ont lieu au château royal de Langeais, dans le Val de Loire, le 6 décembre 1491. Ce mariage rattache la Bretagne à la France.

Le grand incendie de 1720: Au 18e s., la ville a encore son aspect du Moyen Age: ruelles étroites

, maisons en torchis et en bois. Aucun moyen de lutte contre le feu: l'eau courante fait défaut. Le 22 Dé ;cembre 1720, au soir, un menuiser ivre enflamme, avec sa lampe à huile, un tas de copeaux. La maison flambe comme une torche et le feu se propage.
Les quartiers brûlés sont reconstruits sur les plans de Jacques Gabriel. Toute une partie de la ville actuelle lui doit ses belles rues recilignes, bordées de maisons de granit, d'aspect uniforme et d'é légance plutôt sévère. Pour que les constructions neuves trouvent plus vite des occupants. on les divise en appartements, vendus séparément, C'est la naissance de la copropriété .
Vous pouvez consulter avec profit un bref historique de la ville de Rennes, fourni par l'Université de Rennes I.
a visiter

• Le palais de Justice: ancien hôtel du Parlement de bretagne, c'est un monument aux grandes lignes sobres, digne de la puissante assemblée qui le fit éditifier,de 1618 à 1655 par l'architecte du Palais du Luxembourg à Paris.
• Le vieux Rennes: C'est le partie de l'ancienne ville qui a échappé au grand incendie. Elle a conservé de vieilles maisons des 15e et 16e s., aux étages à encorbellement, et des hôtels aristocratiques, aux façades sculptées, que l'on peut découvrir en flanant.
• Le 34 rue Chateaudun:C´est la que j´habitais...Oh les teufs, la-bas...