Mon amour écoutes ma prière
De mon coeur qui ne peut plus se taire...
CUPIDON!!
Entends ma raison
Elle est le rayon de soleil qui a fait germer l'amour en moi
Elle est l'écriture qui donne un sens à ma voix
Sa présence a l'odeur de tous les bouquets
Son absence la lourdeur d'un pleur, la brûlure d'une plaie
Toi qui connaît le nom de celle qui entièrement m'envahit
Vise bien de ta flèche et accroches-y le poème qui suit
Ô toi!!
Tu es celle qui la mélodie de mon coeur a déclenché
Et qui depuis ne cesse de jouer
Tu es le rythme de ma raison qui défaillit
Tu as le tempo d'une vie
Tu es la couleur sur mes jours
A toi je donnerais toutes les nuances de mon amour
Tu m'émerveilles tel un paysage coloré d'automne
Ta variété se veut coloris à mon esprit, douce féérie, si bonne
Tu es la princesse d'un conte oublié
Qui à mes sentiments vient se raconter
Tu es l'histoire qui donne sens à ma réalité
Je veux t'écouter, je veux te lire pour l'éternité
Tu es la rivière qui coule dans mes terres intérieures et qui n'attendent que toi
La fraîcheur de ton cours, souhaités émois
A l'intérieur tu me donnes ta profondeur
Tu caresses mes rives d'un chaud bonheur
Tu es le mystère que cachait mon destin
Tu es le trésor qui me fait souverain
Tu es la solution à l'énigme de mes pas
La raison du ici-bas, la réponse du pourquoi
Tu es l'étoile de ma destinée
Celle qui me guide sans même l'avoir sû depuis que je suis né
Celle qui éclaire mes nuits
Qui donne à mes rêves les couleurs inouïes
Tu es l'ange qui me chatouille de ses plumes
Tu es la présence troublante qui à chaque instant je hume
Tu es celle qui joue sur mes pensées
Qui les font danser, les font valser
Tu es mon inspiration
Celle qui donne réponse à toutes mes questions
Celle qui me nourrit même dans ses silences, dans le son de son nom
Celle pour qui je donnerais toutes mes respirations
Tu es le flocon unique
Celle qui a pris forme sous un "nick"
Celui que je porte maintenant comme tunique
Sur mon amour empirique, mon royaume symbolique
Tu es mon départ, mon arrivée
De ma course effrénée
Je ne veux pas de trophée
Qu'une réponse : «Veux-tu? Veux-tu m'aimer?»
«Veux-tu être ma Valentine?
Ma Catherine, ma Joséphine?
Mon Aggripine, ma belle coquine?
Tout simplement, veux-tu être ma copine?»
GagMan (14 février 1997)