Si les étoiles me contaient.
Sous le ciel étoilé, les yeux
semis-fermés
Mon esprit a vogué
Tantôt à la dérive
Je me suis accroché à de rêvées rives
Disparu la lourdeur de mon grabat
J'avais un goût d'éternité ici-bas
L'espace-temps s'était arrêté
Une nouvelle dimension s'ajouter
A mon devenir brillaient de nouveaux astres
De nouveaux horizons, de nouveaux palaces
Le joyau de l'amour, des chateaux d'amitié
Cotoyant les solitaires donjons de ma raison en prise d'abstraits
à concrétiser
Esseulées pensées dans toute cet immensité
Tout se croisent dans cet imbroglio céleste
Source de mes paroles et de mes gestes
Où les soupçons d'étoiles vivent et
disparaissent
Pour laisser place aux forces nouvelles qui naissent
Sentant le magnétisant appel
D'une étoile au loin si belle
Je me laisse attiré
Par le destin et son utopique réalité
Qui est le mien et qui ne l'est pas
Puisque tout semble y être un combat
De guerres qui surgissent et de paix-cicatrice
Toutes ces contradictions qui régissent
Et qui présente à ma vue leur dualité
De ce qui sera, a et a été
Troublants paysages pour mon esprit assoiffé
De sérénité et de vérité
Mais dans les hauteurs de ma stellaire position
Dans les quasars avides d'explosion
Et dans les trous noirs de mon irraison
L'harmonie dévoile son nom
Comme le bleu et le jaune s'oublient pour faire le vert
Comme les mots oublient leur caractère propre pour former le
vers
La beauté trouve sa raison
Des solitudes et des chaos s'oubliant à l'unisson
Pour vivre le nouvel ensemble
Où leurs forces magnifiées tremblent
Tel la rose naît du combat de ces racines
Tel la montagne tire son nom de sa cîme
L'homme et la femme de leurs enfants
C'est ce que j'ai compris ce soir-là sous les étoiles
en m'endormant
«La Vie.....Qu'est-ce que la Vie????? »
GagMan(02/97)