Journée à oublier
Matinée troublée...sommeil manqué!
L'esprit emplit d'idées vérités...
Gavée de froides technicalités...
Prête à être questionné...
Plutôt que de questionner...
Le corps parfumé d'attrait secondaire...
Variables non-négligeables du corollaire...
Motivé par le stress de l'inconnu...
Qui comme à l'accoutumée est venu...
Prêt à faire face à l'incongru...
De l'interviewer et de son esprit obtu...
Commençant son bla-bla insipide...
Qui lentement me lapide...
Je me sens attiré....entraîné...
Dans un cauchemar de mots dénaturés...
On dirait un rêve éveillé...
Où je suis acteur et spectateur attitré...
Le tout s'étire et se brouille...
Sentiment de déjà-vu...bredouille...
Puis relent de la vie...
Une lueur qui luit...
On le sent mal à l'aise d'avoir honteusement
dévoilé...
Une phrase, un mot non-stéréotypé...
Comme un crime de lèse-majesté...
A la déontologie de sa supériorité
imaginée...
Et lentement je me réveille...
A l'écho du toujours pareil..
Je sors du décor inventé...
L'esprit désabusé...vidé...
Je marche...je déambule...
Enfermer maintenant dans une bulle...
Au premier passant je souris...
Au deuxième je compâtis...
Au troisième ...aigri...
A l'intérieur de mon être...
La colère inévitable...je sens naître...
Je rumine mes pensées...
Qui se font de plus en plus acidulées...
Comme des petits coups de vent sur le brasier...
Je m'enflamme....PITIÉ!
Assez de vérité caricaturée....
Rendez moi les mots que vous m'avez outrageusement
volés...
Car ce n'était pas ceux que vous attendiez....
Mais vous avez pourtant pris le temps de les écouter, de les
garder et de les juger...
Amertume d'une journée....
Qui n'aurait pas dû commencer..
Oh! comme aurait été apprécié en ce
moment...
D'une main sur la mienne...d'un petit serrement...
D'un petit mot...d'un geste-médicament....
Pour calmer ce léger tourment...
Retour...ou...jamais commencer...
Amour manquant...Sommeil troublé...Repos
altéré.
Droiture malsaine...moule de la conformité...tu
détruis la beauté de l'imagination, le bruissement des
plumes sur les feuilles du savoir...tu irites la douceur des
idées lumineuses, tu anéantis l'ivresse de la
différence.