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Bien accueillis par les Maltais, les chevaliers améliorent les fortifications du fort Saint-Ange, sur le littoral méridional du Grand Port. Ces travaux s'avèrent, quelques années après, fort utiles. En mai 1565, une puissante armée turque, groupant 38 000 hommes montés sur 180 bateaux, apparaît au large des côtes de Malte. L'île ne peut lui opposer que 9 000 chevaliers et soldats maltais. Soliman est décidé à faire disparaître l'ordre de Saint-Jean, et avec lui le christianisme, de la Méditerranée. |
Mais, peu à peu, pour différentes raisons, l'esprit de l'Ordre s'altère. En 1798, un Allemand, Ferdinand von Hompesch, vingt-huitième et dernier grand maître des chevaliers de Saint-Jean, se rend à Bonaparte après une résistance symbolique. (En 1973, bien qu'il n'avait plus sa base à Malte, l'Ordre existait toujours et son siège était à Rome.) |
![]() Ruines de la Cité des Chevaliers à Malte |
![]() Chevalier de Malte aujourd'hui |
Au cours des ans, la Grande-Bretagne bâtit un arsenal entièrement équipé et concentre une flotte puissante dans les ports de l'île, ce qui en accroît la prospérité, en particulier pendant la guerre de Crimée et après l'ouverture du canal de Suez. Durant la Première Guerre mondiale, l'Angleterre a l'occasion de mesurer l'importance de l'île comme base stratégique. Malte fournit aux flottes alliées la possibilité de s'approvisionner en combustible ; elle constitue, en outre, un vaste hôpital. Source: Encyclopédie "Tout l'Univers", édition Hachette 1973. |