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Dr Paul Giguère,M.D. Maître Commanderie de Bordeaux à Québec pgiguere@mediom.qc.ca Consultez régulièrement le webzine du Séminaire de Québec et abonnez-vous à la Newsletter Courtoisie Carrefour Kairos © Droits réservés 10 novembre 2005 
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Chers amis, Soit à cause de l'amélioration des vinifications soit par modification graduelle de mes organes récepteurs je deviens de plus en plus consommateur de vins blancs. Du point de vue physiologique ils sont plus facilement digestible..., ils n'ont pas d'effets somnifères aussi marqués que les rouges, et ils ont en général un taux d'alcool moins élevé...Les variétés de plaisir qu'Ils procurent sont de plus en plus nombreux avec l'entrée en scène des viognier, Gros manseng, marsanne, rousannes et riesling de différents pays...Je concède qu'en bouche l'absence de tanins leur enlève toute capacité de produire un effet corsé intéressant et rend leur vieillissement très problématique...En fait toutes leurs qualités proviennent de leur effet olfactif supérieur au rouge sauf la longueur et la puissance...Bien entendu les grands vins blancs qui ont la capacité de vieillir de 10 à 20 ans comme Domaine de Chevalier ou les Montrachet et grand Meurseault sont dans une catégorie à part, étant produit par un rendement à l'hectare inférieur à 30 hectolitre, ils ne sont pas comparables...Mais il faut les attendre au minimum 6-7 ans. 1- Aussi me permettrai-je de vous signaler l'exemple d'un vin quodidien qui représente à mon sens l'achétype du vin blanc dont je ne cesse d'apprécier les avantages depuis les derniers mois...Il s'agit du Babich de Nouvelle-Zélande 2005 fait de Sauvignon blanc # 00560144 dont le millésime 2004 est épuisé et le 2005 se vend $19.10 malheureusement en augmentation très forte par rapport à 2004 dont certainnes succursales doivent bien avoir encore quelques bouteilles...Vendue capsulée il n'y a pas de risque de bouteilles bouchonnées... Le nez de ce vin n'est pas sauvignon très marqué car on y retrouve que les caractères de fruits et de verdure (herbacés) de ce cépage sans le côté épices qui devient parfois désagréable et qu'on appelle pipi de chats...En bouche on retrouve un équilibre remarquable qui vous permet de le marier avec une variété de mets et fromages durs incroyable. L'acidité non excessive est tempérée par un sucre résiduel à peine perceptible et l'alcool assez élevé (13.5%) ajoute du corps sans être piquant qui crée une sensation de rondeur même avec les légumes...Je me suis demandé aussi si l'analyse chimique ne nous révélerait pas des sels assez abondants qui comme on le sait sont des catalyseurs de goût très puissants...Il est ausi bien accompaganateur d'huitres que de poissons... 2- J'ai dégusté avec des amis plusieurs blancs dont un chardonnay Canadien, le Château des Charmes, qui à l'aveugle a dépassé en qualités les chardonnay Australiens et américains et dont la qualité et la finesse était à notre avis très prés des bougogne blancs. Il s'agit du # 56754 2001 du Niagara à $13.40. Sur le site de la SAQ on mentionne plutôt le 2002 mais je vous conseille d'essayer d'obtenir le 2001 et je vous souhaite que ces bouteilles ressemblent à celle que nous avons dégustée. Un nez légèrement pain grillé, fruits confits et vanille se fond en bouche avec une sensation riche avec une bonne acidité qui est absolument indispensable pour se marier avec les poissons en sauce et les fromages durs et forts. Je vais sûrement en acheter une caisse si je trouve le 2001. N'étant pas capsulé il risque d'Y avoir des bouteilles bouchonnées... À votre goût, Paul Giguère M.D. Maître Commanderie de Bordeaux à Québec site internet: http://www.oocities.org/hgig.geo/pg/pgvins.htm Pour vous faire inscrire sur ma liste d'envoi par courrier électronique, cliquez ici.
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