Fleuve d'or

Petite feuille de chêne, ô toi si fragile,
Tu te détaches à la seule force du vent.
Celui-ci est la mort coupant le mince fil,
Qui depuis tout ce temps te poussait en avant.

Tel un soleil brillant les jours de doux printemps,
Tu t'éteins à tout moment quand l'hiver est là.
Quand l'heure est venue, tu disparais lentement,
Emportant le néant, abandonnant ton toit.

Bien avant que les lourds cortèges déambulent,
La colombe a pris son envol vers les nuages,
Libérée de son destin et des tentacules.

Petit grain de sable filant entre les doigts.
Diamant précieux mais pas du tout perle rare.
Ô toi vie si fragile qui n'a qu'une voie.

Cliquez ici pour retourner à ma page principale